Après trois ans d’un investissement total dans la projet Aéroscopia, l’Aérothèque qui a pour vocation d’entretenir la mémoire industrielle de l’aéronautique toulousaine, se donne de nouveaux objectifs au moment où le musée de Blagnac se prépare à ouvrir ses portes début janvier 2015.
Aéroscopia qui se officiellement inauguré le 13 janvier 2015, promet de devenir un lieu incontournable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’histoire de aéronautique. Un passage obligé pour les toulousains et les visiteurs extérieurs. Le musée de Blagnac prend forme. Les avions sont quasiment tous installés et les kiosques thématiques sont en cours d’achèvement. Le compte à rebours a commencé. Les premiers visiteurs pourront notamment découvrir, sur la galerie qui surplombe les plus gros avions (Concorde, A300B-4, Super Guppy,…), l’étonnante collection de maquettes de l’Aérothèque.
Comme les Ailes anciennes de Toulouse qui apportent à Aéroscopia l’essentiel des aéronefs exposés, ou encore l’aéro-archéologue Gilles Collaveri qui a créé un espace dédié à ses recherches, depuis trois ans, l’Aérothèque s’est investie dans le projet Aéroscopia, lequel d’une certaine manière, va mettre en lumière les actions de préservation du patrimoine aéronautique local, que chacune des ces associations, dans son registre, mène depuis des décennies. Mais à quelques jours de le l’aboutissement d’un projet collectif qui les aura mobilisé, pour certaines, à temps plein, la difficulté est de rebondir.
Le transfert de la quarantaine de maquettes au 1/25ème, de ses locaux à la grande halle d’exposition d’Aéroscopia, a placé l’Aérothèque face à un grand vide, au sens propre comme au sens figuré. Cette association fondée en 1988 par la volonté des dirigeants des usines d’Aérospatiale de Toulouse a su durant près de 30 ans, conserver, mettre en valeur et faire connaitre le patrimoine aéronautique de ses créateurs. L’Aérothèque a très tôt œuvré à la création du futur musée aéronautique de la région toulousaine et participé en le finançant sur ses fonds propres à hauteur de plus de 300.000 €. Aujourd’hui, elle tourne la page pour se relancer en se donnant de nouveaux objectifs.
L’Aérothèque à l’intention de promouvoir l’aéronautique et son histoire à travers des ateliers destinés aux scolaires et périscolaires, ainsi que des participations aux expositions régionales d’aéronautique. Elle souhaite également maintenir vivante la mémoire des sociétés fondatrices auprès des personnels des sociétés actuelles (Airbus, Aerolia, etc…). Enfin, elle entend exploiter et faciliter l’accès de son fonds d’archives pour permettre aux chercheurs et organismes intéressés d’approfondir leurs connaissances sur l’aéronautique régionale dans tous les domaines (industriel, économique, social, …). « Avec l’ouverture d’Aeroscopia, c’est à la fois une page qui se tourne pour notre association mais aussi une deuxième vie qui commence », résume André Rocaché, le président de l’Aérothèque qui va prochainement passer le flambeau.
Gil Roy
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L’après-Aéroscopia pour l’Aérothèque
Il faut être admiratif devant le travail d'Aérothèque et sa participation à Aeroscopia qui permet de décorer d'une très belle fresque murale la mezzanine.
Mais qu'il me soit permis de faire remarquer que sur cette fresque ils ont commis un oubli - j'allais dire : impardonnable. En effet, la dite fresque se veut un mixage de l'histoire de l'aviation d'un côté mondial et de l'autre purement toulousain. Et si nous avons les portraits d'Ader, de Latécoère, de Dewoitine, de Mermoz, de Saint-Exupéry, tout comme de Lindbergh, mais qu'ont-ils fait de Dieudonné Costes ? Faut-il leur rappeler que ce monsieur, qui fut des premiers pilotes des lignes Latécoère, as de la guerre de 14, mais surtout le plus grand pilote français des années 20-30 (1ère traversée coast-to-coast de l'Atlantique Sud, tour du monde, 1er Paris - New-York, traversée de l'Atlantique Nord sens Est-Ouest), faut-il donc leur rappeler qu'il est né à Septfonds, à 40 km d'Aeroscopia ?
J'en suis peiné, très peiné. La justice française l'avait réhabilité après lui avoir fait subir une détention préventive de 2 ans, pour des accusations de collaboration qui curieusement avaient épargné les chefs d'entreprise fonctionnaires. Là, on le tue une seconde fois, et chez lui. Je suis très peiné et en colère.