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Dassault a dévoilé, à Las Vegas, son biréacteur 5X, un Falcon éblouissant à bord duquel ont embarqué les grands noms de l’industrie aéronautique française à commencer par Thales, Zodiac, Safran, Daher-Socata et Potez. La veille, au Texas, l’équipe de France de voltige était sacrée championne du monde.
Il y a des jours, plus que d’autres, où nous avons toutes les raisons d’être fiers d’être français.
Dimanche 20 octobre 2013, par exemple, au moment où la Marseille a raisonné au Texas, quand François Le Vot, puis Aude Lemordant et enfin l’équipe masculine sont montés, tour à tour, sur la plus haute marche du podium du championnat du monde de voltige aérienne. Une satisfaction d’autant plus grande que ces médailles d’or ne sont pas dues au hasard. Qu’ils s’appellent Coco Bessière, Patrick Paris, Xavier de Lapparent, Eric Vazeille, Catherine Maunoury, Christine Genin, Renaud Ecalle et maintenant, Aude et François, nos champions du monde 2013 sont le fruit d’une école française qui contribue à faire éclore chaque saison de nouveaux talents grâce à l’existence de structures associatives, d’un encadrement technique et d’une politique publique orientée vers le sport de haut niveau.
Lundi 21 octobre 2013, quand Dassault a dévoilé son « 5X », nous pouvions également partager une certaine fierté avec le constructeur de Saint-Cloud. A ce moment précis, chacun s’est, en effet, rendu compte, que depuis 2008, date du lancement de ce programme, l’avionneur français n’avait pas perdu son temps. C’est en effet un avion abouti qu’il a présenté au monde. Un produit qui répond à un besoin. Des milliers d’ingénieurs et techniciens de Dassault, mais aussi de ses partenaires, ont dessiné ce concentré de technologies, élégant et performant.
Pour la première fois, un Falcon sera propulsé par un moteur français, le Silvercrest de Safran. Dassault ne l’a pas choisi par patriotisme économique, mais parce que c’est le meilleur du marché, celui qui va permettre la rupture technologique avec les moteurs américains et canadiens. Que ce soient Thales, Zodiac Aerospace, Potez, Daher-Socata, … chaque sous-traitant, chaque équipementier, a été retenu, selon les mêmes critères d’innovation technologique et si les français sont aussi nombreux à embarquer à bord du 5X, c’est d’abord parce qu’ils sont les meilleurs dans leur spécialité. La France possède de grandes écoles d’ingénieurs aéronautiques qui contribuent aux succès de l’industrie aéronautique tricolore.
Et si nous parlions du 22 septembre 2013, quand le rêve de Jérémy Caussade et de ses copains s’est concrétisé. Le tour de force de Jérémy a été de réunir dans le projet Réplic’Air, des professionnels de l’aéronautique, ingénieurs, techniciens et pilotes d’essais, pour réaliser un acte gratuit. Pas tout à fait gratuit puisque leur volonté était de rendre hommage à Roland Garros. Chacun a apporté son savoir-faire et ses compétences. Ensemble, ils ont conçu, construit et mis au point une machine volante, avec la même rigueur que lorsqu’ils travaillent sur l’A380 ou l’A350XWB.
Tant qu’il y aura des pilotes de ligne champions du monde de voltige et des ingénieurs capables de se passionner pour la construction d’une réplique d’un avion centenaire, la France restera une grande nation aéronautique et nos constructeurs occuperont les premières places.
Dans une actualité qui entretient une sinistrose ambiante, un peu d’autosatisfaction, cela ne fait pas de mal, de temps en temps. Ne trouvez-vous pas ?
Gil Roy
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La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Bolnjour
Aude, François, et les autres. A la Lelouche, on peut dire que le volume de Champions Français depuis des décennies n'a jamais cessé de croître de façon constante.
Les journalistes de talent existent, mais ils sont aussi rares que les autres pour se faire l'écho du talent de toute une équipe, entraîneur / sélectionneur en tête. Rares sont les moments où les télévisions et journaux nationaux relaient les informations de réussite.
Ce que je vais dire est terrible.
Reprenant les termes de Colette DUVAL qui écrivait dans son livre " S'en Fou la Mort " ; Je cite " il n'y eut jamais autant de spectateurs qu'après un accident dans un meeting précédent "
Le drame, c'est qu'il en va de même pour les articles, reportages et présences journalistiques.
A croire que le talent Français n'a rien d'intéressant.
Ou celui des Français tellement usuel qu'il en devient banal...?
J'ai été ravi de savoir jour après jour le classement de tous les participants, quelles qu'en furent les nationalités, mais je l'avoue, j'ai frissonné aux résultats dès les premiers jours....
Je vous côtoie dans les meetings aériens, et si je n'ai de cesse à vous comparer à des Prost, Loeb, c'est pour expliquer au public qu'un podium de Champion, quel qu'il soit, n'est pas le fruit du hasard, mais un ensemble qui réuni le talent, la technicité, la volonté et le travail fourni. Si les pilotes de formules 1 ou de Rallyes ont des sponsors, les pilotes d'avion se financent comme ils peuvent pour accéder à l'équipe de FRANCE. Le parcours est très long et difficile.
Quant à Monsieur Aimé JAQUET, il a été le coach d'une équipe championne du monde en 1998.
Monsieur Coco BESSIERE est le coach d'une nuée de pilotes concourant en individuel, de pleins d'équipes depuis ....depuis.....tellement d'années...que les mots arrivent à manquer pour lui exprimer toute notre gratitude et notre respect.
Un grand MERCI Monsieur BESSIERE.
Mesdames et Messieurs les Compétiteurs, comment ne pas être pétri d'admiration pour vous ?
(Zoul....pétri t'amuse ? Chouette, on va encore rire.....)
Pierre BUFFET
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Merci pour cet article !!!
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Bravo effectivement à ces performances de haut niveau .
je voudrais rajouter à un plus petit niveau , les qualités des produits ROBIN ,qui dans leur domaine n'ont pas d'équivalent en terme de rapport prix/performance /fiabilité ,produits bien français ,dont on ne parle pas suffisamment ,et que de petites entreprises peinent à promouvoir .
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Très bon article, mais une petite rectification s'impose : le champion du monde de voltige, Françoit Le Vot, est pilote de chasse, et non pilote de ligne ;-)
Bravo...
Mille fois bravo à nos voltigeurs, hommes et femmes mais aussi à nos vélivoles et nos parachutistes qui ont triomphés dans leurs disciplines respectives...
Mais quel dommage de n'apprendre ces résultats flatteurs pour notre pays que par la presse spécialisée... Pratiquement pas un mot au JT et rien non plus dans le presse écrite...
Il est vrai qu'il y avait Léonarda !
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Je te soutiens, Gil. Des articles comme celui-là, nous aimerions en avoir plus souvent. Réjouissons-nous, mes frères d'ailes et d'ailleurs ! Certes, des pans entiers de notre beau pays coulent. Mais ce n'est pas une raison de ne pas nous réjouir des succès, surtout lorsqu'ils sont durables et confortent ainsi l'avenir. Français, nous sommes, et nous avons du génie. Et c'est ce génie qui nous sauve. Faudrait-il le bouder au nom de la sempiternelle revendication et critique chronique ? Non, je préfère cet hymne à la joie. Un petit coup de Marseillaise n'injurie pas forcément les quartiers Nord. Car il parle de refus de la sinistrose, de la possibilité de l'espoir, de la récompense du travail, et nous dit subliminalement que la beauté, comme la chance, ça se gagne. L'article de Gil Roy, c'est la réponse à cette terrible interrogation de Pierre (encore un !) Shoendorffer dans "Le crabe tambour" : qu'as-tu fait de ton talent ?"
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Très beau papier qu'un (vieil) ingénieur a particulièrement apprécié...
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Le problème des forum semble t'il est général ont mesure pas bien la portée de ce que l'on écrit. Les victoires sont à saluer bien évidemment. Cependant nous souffrons de voir notre aviation légère pénalisée car une réglementation qui pèse lourdement sur le dynamisme des club.
Un PPLA représente 60 heures de DC très souvent faites
sur un DR400/120 voir 160 à des tarifs bien supérieurs à 100 euro de l'heure. Résultats une note qui approche
10000 euro. En parallèle il y a un manque de machines économiques en entretien (ce dernier pèse lui aussi très lourd). Rappelons nous d'une époque ou nous avions des ouvriers parmi les élèves pilotes..... non seulement il n'y a plus d'ouvrier mais devant la complexité les candidats se raréfient et pourtant l'aviation continue à nous faire rêver.
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Loin de ces petites polémiques liées à la singularité des personnes, force est de constater que le positivisme est vital pour faire avancer l'esprit d'entreprendre.
J'encourage l'ensemble des personnes ayant une vision du verre à moitié vide, plutôt qu'à moitié plein, de sortir et donner un peu de leur temps personnel à des actions où nous avons besoin de mains, d'esprit et de bonne volonté. Réplic'Air, les citoyens du ciel, mission bleu ciel et bien d'autres encore pullulent de bonnes doses d'énergies qui transforment l'impossible en possible. Tout cela au prix d'un travail personnel en plus d'un quotidien bien chargé pour tous.
Merci Gil de ne pas réduire la voiture de votre positivisme modéré, nous en avons besoin face aux déferlantes parfois négatives malgré elles.
Et n'oublions pas, ces annonces positives, sont aussi un exemple pour nos jeunes, que tout ne vas pas aussi mal que certains peuvent le dire.
La France de l’aéronautique brille de ses multiples facettes
Un instant j'ai lu " Pierre est un crétin "... Ayant répondu à un Turbinator, en défendant les intérêts de la France, j'ai eu une montée d'adrénaline....
Le Pierre en Question n'est pas Commode... Moi je suis BUFFET... Pierre aussi, mais BUFFET...!!!
Ne pas confondre le mobilier...! Quant à Warren, ce n'est pas mon cousin...