Beaucoup d’essais en vol de machines variées aux sommaires des revues aéronautiques. Des articles sur les événements passés (Aero Friedrichshafen, Biscarosse) et ou à venir (salon de l’aviation verte) et un anniversaire, celui du posé d’Henri Giraud sur le Mont-Blanc le 23 juin 1960.
La prochaine fois que vous entrerez dans un Relais H, faites l’expérience. Comparez les unes des revues aéronautiques avec celles de n’importe quel autre secteur et vous prendrez conscience que nous avons la chance d’avoir une presse non conformiste qui ne se laisse pas dicter son sommaire par des attachés de presse. En ce mois de juin 2010, les rédactions des quatre principales revues tire une fois encore tout azimut et gâtent leurs lecteurs avec une rafale d’essais en vol. Du classique Cessna 182TC Skylane (Aviation & Pilote) à l’autogire Xenon 2RT (Volez !), en passant par le Cessna 400 Corvalis TT (Aviasport) ou encore l’ULM biplace slovaque Shark (Info-Pilote), il y en a pour tous les goûts avec en prime un essai du biplace de voltige Yak-54 (Aviasport et Info-Pilote). Les avions font rêver les pilotes. Les essais en vol demeurent le fond de commerce de la presse d’aviation de loisir…
Aviasport et Aviation & Pilote reviennent, comme promis, sur le salon Aero de Friedrichshafen. 15 pages pour le premier, un zoom sur l’avionique pour le second. Toujours au chapitre des événements programmés qui jalonnent l’année aéronautique, Info-Pilote consacre un dossier de 7 pages à l’aviation verte en prélude au salon de lu même nom et propose un reportage photographique du rassemblement d’hydraviation qui a eu lieu en mai à Biscarosse. Dans le sillage de cette manifestation perturbée, cette année, par la météo, Volez ! pour sa part propose un dossier à l’hydraviation. La découverte du pilotage d’un hydravion, mais aussi celui d’un planeur, est une des pistes proposées par Aviation & Pilote aux privés qui s’ennuient en tour de piste. Emmanuel Davidson qui a pris du grade depuis le dernier numéro en devenant le nouveau directeur de la rédaction passe en revue tout ce qui pourrait redonner le goût de voler à des pilotes blasés. Une vraie entreprise de salut public quand on se souvient que la FFA perd en moyenne 8000 licenciés par an.
Il y a 50 ans, le 23 juin 1960, Henri Giraud posait son Super-Cub au sommet du Mont-Blanc qui culminait encore à l’époque à 4807 mètres. Aviasport, la doyenne des revues aéronautiques, s’en souvient.
Gil Roy
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
View Comments
La presse aéro de juin 2010 tire tout azimut
Sujet sympathique. Reste-il encore une ou un attaché de presse dans nos entreprises aéronautiques ? Blague è part, et plus sérieux, monsieur Emmanuel Davidson sait-il que nous vivons simplement la faillite de l’aviation générale malheureusement et que, si les revues regorgent et tirent tout azimut des articles, n’est-ce pas là, un peu le chant du cygne ?
Samedi, j’étais à Ozzano dell’Emilia, une bourgade à 20 km de Bologne (Italie) pour une foire « Cielo e Volo », je crains qu’il n'y avait plus d’exposants que de visiteurs. C’est vrai qu’on n’avait pas le frecce tricoliri pour attirer les curieux sur le tarmac comme à un salon du Bourget. J’y étais venu pour mon idée d’entreprise, mais on me prenait pour un potentiel acheteur d’avion, tous les vendeurs italiens et tchèques et allemands étaient très disponibles, tous mentaient sur les ventes qu’ils réalisaient. C’est vrai qu’un italien sait mentir, et un vendeur aussi, mais j’ai ressenti vraiment une morosité extrême dans cette fiera. Autant de visiteurs que de présentateurs. Le spectacle était vraiment faussé. Pourtant Tecnam était venu avec 6 avions, dont 2 bimoteurs, j’ai vu le premier Millienium master de série tout chaud sorti à peine du four, la peinture à peine sèche « du made in Italia » à moteur Rotax, j’ai vu 5 sting tout carbone qui cherchaient des amateurs et dont le vendeur me parlait de 3 à 4 mois de délai pour avoir un avion. Il y avait aussi des Diamond, tous frais du matin, des cirrus, les portes ouvertes pour nous accueillir, et pas de visiteurs devant qui vous gènent lorsque vous prenez des photos. C’est curieux, à Prague 2008, il y avait plus de cohue.
Peu importe qu'une histoire soit vraie, pourvu qu'elle soit belle", disait Giono. Je ressentais dans mes tripes de passionné d’aviation depuis des décennies, le chant du cygne, si ce chant existe. Je pourrai ainsi comparer plus tard, ce qu’écrira quelque directeur de rédaction de Volare ou d’Aviazione Sportiva sur ce salon aéronautique. Je pourrai ainsi juger par moi-même la distance entre la réalité et l’écrit et apprécier comment se traduit en fait le terme morosité dans un journal d’aviation. Parce que le directeur de rédaction doit vendre ses journaux d’avion, lui-aussi, dans cette morosité, sinon il meurt. Les pilotes d’avions ne s’ennuient pas du tout, ils sont ruinés. À Ozzano dell’Emilia, l’AVGAS est à 2.34 €/litre, le super sans plomb à 1.54 €/litre et le Jet A1 à 1.548 €/litre, je ne pense pas qu’en France que ces carburants ne soient vraiment moins chers. Cherchez l’erreur monsieur le directeur de rédaction, à 56€/h avec mon Lycoming de base de mon petit Piper Tomahawk, je n’ai même plus envie de tours de piste, j’ai regardé coté ultraléger, je tombe à 28 €/h, à même budget carburant, je vole le double de temps. Bon, je comprends que l’aéroport doit retirer lui aussi quelque revenu sur la vente de ses carburants, et d’autant plus qu’on vole de moins en moins, pour équilibrer ses choses économiques. "Nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution" disait Sully Prudhomme.
Mais je suis fier car c’est très positif pour nos courages d’aujourd’hui, que monsieur Henri Giraud ait pu se poser sur le Mont-Blanc sur 30 mètres de piste de façon illégale et qu’il ouvre plus tard le vol en montagne en le rendant légal. Je vais relire ces belles histoires du passé cet été, pour ne pas que l’avenir morose me happe comme un mensonge.
Aéronautiquement vôtre.
Noël
La presse aéro de juin 2010 tire tout azimut
Bonjour Noël,
avez-vous quelques photos du Millennium Master et a-t-il été présenté en vol.
Je suis cet appareil avec un grand intérêt.
Merci à toi et ton analyse est le parfait reflet de la réalité.
Amitiés aériennes
Joachim
La presse aéro de juin 2010 tire tout azimut
Bonjour Joachim,
si vous souhaitez des renseignements et des photos du Millennium Master vous pouvez me contacter directement à l'adresse suivante:
phoenix.aircraft@hotmail.com
Je me ferai un plaisir de satisfaire votre curiosité sur cette appareil
Très cordialement.
Gérald
La presse aéro de juin 2010 tire tout azimut
Bonjour Joachin,
Accidenti comme diraient les italiens (traduire zut"), je trouve votre message complètement par hasard sur le site de Gil Roy, le "Noël" a simplement interpellé ma curiosité.
J'ai des photos de cet avion, oui, du deuxième prototype et du premier avion de production que l'équipe a fini d'assembler sur place le matin même.
Je l'ai vu voler, oui. le prototype "de couleur rouge". j'ai aussi des photos de son retour de vol. En cours de vol, mon appareil photo (un Samsung) était trop lent pour le suivre :-), sauf au décollage.
J'ai eu l'occasion de discuter longuement avec Monsieur Michelino Giangualano, le general dealer du millenium master (AZUARA), sur des idées communes entre mon projet et son avion, et j'aimerai beaucoup concrétiser dans le futur, d'ici 2 ans ce que nous avions discuté.
cordiales salutations aéronautiques.
Noël Cavey