La vasque Olympique et sa machinerie complexe reviendront aux Tuileries tous les été. ©COJO
Symbole d’un évènement sportif particulièrement réussi, la vasque de la flamme olympique était devenue une attraction en elle-même. Alors même qu’elle brillait sur Paris, des voix se sont élevées, y compris dans le milieu aéronautique, car le parc des Tuileries fut une terre d’envol au 18e siècle, pour la maintenir en place. Elles ont été entendues.
Depuis son démontage le 15 septembre 2024, le sort de cette fameuse vasque était devenu un sujet national. Où exposer cette vasque qui évoque les premières montgolfières, pionnières de la conquête du ciel ? comment la maintenir en fonction ? On évoquait les Champs-Élysées, la Cité des Sciences et de l’Industrie à la Villette. Même le Hangar Y à Meudon s’était déclaré volontaire pour l’accueillir et pourquoi pas la faire fonctionner de temps en temps dans le parc qui jouxte l’ancien hangar à ballons dirigeables même si l’opération, complexe, coûteuse, réclame la participation de nombreux techniciens, une quinzaine, chose rendue discrète par l’habile conception des systèmes.
Le sort de la vasque a donc été annoncé fin janvier. Elle sera à nouveau installée aux Tuileries le 23 juin prochain et restera en place jusqu’au 14 septembre 2025, date de la future « fête des sports » voulue par le Président de la République. Et il en sera ainsi chaque été jusqu’aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028.
Seule différence notable, la flamme électrique sera blanche et non plus jaune, pour ne pas être en contravention avec les solides contrats d’exploitation des symboles olympiques. L’accord a été conclu entre la Ministre de la Culture et la Maire de Paris, là encore, l’Olympisme est capable de rapprocher les adversaires politiques !
Il sera toujours temps, ensuite, de lui trouver une place définitive, et pourquoi pas la maintenir opérationnelle aux Tuileries ? Après tout, on en connaît, des monuments, construits pour des évènements ponctuels et qui sont resté en place ensuite, jusqu’à devenir des symboles universels, et ce n’est pas Gustave Eiffel qui nous contredira !
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