C’est l’un des plus gros budgets de cette année. Et si la production avait dù payer les heures de vol de Mirage 2000, AlphaJet, KC135, Transall, Awacs et même A340-600, l’addition aurait été du double. Plus de 800 heures de vol d’avions d’arme ont, en effet, été nécessaires pour tourner les Chevaliers du Ciel version grand écran.
A l’époque où le cinéma n’est plus qu’images de synthèse, les Chevaliers du ciel apparaissent comme un anachronisme d’autant que le virtuel aurait sans doute été la solution de simplicité. Mais le réalisateur Gérard Pirès a fait le pari du vrai en choisissant de mettre en scène l’action et en tournant de vrais avions dans de vrais décors naturels. C’est d’abord un choix artistique. C’est aussi une belle opportunité pour un authentique passionné d’aéronautique de s’offrir un plaisir à plusieurs...
Les commentaires sont fermés.