Le « Groupe Bretagne des Forces Aériennes Françaises Libres » n’a pas réussi à trouver dans l’histoire de France la place qui lui mérite. Et pourtant, ses exploits aériens de 1941 à 1946 lui vaudront l’attribution de la Légion d’honneur. Maurice Rochaix a décidé de réparer cette injustice de l’Histoire.
Ô injustice ! Le « Groupe Bretagne des Forces Aériennes Françaises Libres » n’a jamais fait l’objet d’un ouvrage spécifique destiné à faire connaître à un public le plus large possible ses nombreux exploits. Pire ! Le Groupe n’a même pas été reconnu « Compagnon de la Libération » alors même qu’il s’est vu décerner le 3 août 1946 la Médaille de la Résistance française avec rosette par un certain ministre des Armées Edmond Michelet, lui-même Compagnon de la Libération (fac-similé du décret paru au Journal Officiel du 13 octobre 1946, page 156).
C’est pour réparer une certaine forme d’injustice que Maurice Rochaix, fils de Marcel Rochaix lui-même pilote de Marauder au sein du Groupe Bretagne, publie actuellement aux Nouvelles Editions Latines (Nel) un récapitulatif historique des missions de combats aériens, de bombardements et de reconnaissances du Groupe Bretagne.
Evidemment, ce témoignage poignant est destiné en priorité aux anciens du Groupe Bretagne, ceux qui ont « fait » Fort Lamy et ses raids sur Koufra, ceux qui ont « fait » les campagnes du Fezzan et d’Italie, le débarquement en Provence, les campagnes de France et d’Allemagne… Mais il est instructif pour chaque citoyen : le Groupe Bretagne n’a-t-il pas contribué largement au rayonnement des Forces Aériennes de la France Libre ?
Différents passages de l’ouvrage, rédigé avec un style tout « militaire », donne le ton de l’histoire du groupe. Par exemple en novembre 1943, lorsque les hommes du Groupe stationnés Rayack, non loin de Beyrouth, reçoivent leurs premiers Baltimores (pages 83 et suivantes). Autre exemple lorsque l’auteur décrit le fameux Marauder (page 92) : « Le B-26 nommé Marauder est un avion d’aspect redoutable avec son énorme fuselage en forme de cigare, flanqué de deux moteurs imposants munis d’hélices à 4 pales, et doté d’ailes étonnamment courtes. L’appareil avait mauvaise réputation. On l’accusait de manquer de « plumes », ce qui en faisait un véritable « caillou » en cas de pannes de moteurs […]. Un habile mathématicien avait même calculé que sa charge alaire était double de celle du fer à repasser moyen. » On apprendra plus tard (page 94) qu’il ne fallait qu’une quinzaine d’heures à un pilote pour être lâché sur la bête…
A la guerre comme à la guerre, il faut accepter – avec humilité – l’état d’esprit des pilotes de l’époque, qui risquaient quotidiennement leur vie pour sauver la France.
Au total, 150 pages d’histoire de France vécue et racontée sans fausse pudeur ni hypocrisie. Un cahier central d’une trentaine de photos « presque toutes inédites » permet de visualiser notamment les différents avions utilisés par le Groupe Bretagne. Enfin, des annexes apportent une preuve supplémentaire des exploits aériens du Groupe.
Bruno Rivière
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Bonjour,
Je reviens, par hasard sur ce site, après avoir communiqué avec vous le 2 mai 2018 !
J'étais, en effet, en plein tri de papiers de famille et je m'étais mis à faire quelques recherches sur le groupe aérien de Bretagne après être "tombée" sur le cahier manuscrit journal de Marche, de mon père R. LEFEVRE.
Depuis, le temps a passé ! Je viens de découvir, àl'instant, une réponse de Marion qui m'avait été faite à l'époque, me posant une question à laquelle je n'ai jamais répondu. Depuis tout a été bien classé je regarderais donc dès que possible pour pouvoir l'en informer.
Anne
Mon père Marcel Duranton a rejoint les FAFL dès Juillet 1940. Il a participé à la Bataille d'Angleterre, puis au Groupe Bretagne, puis celui Lorraine et Picardie. Je ne m'explique pas ces changements. Il est resté dans l'aviation comme mécanicien navigant jusqu'à sa retraite en 1962 cumulant plus de 28000 heures de vols. Ses médailles commémoratives mentionnent "France, Grande Bretagne, Afrique française libre, Fezzan, Tripolitaine, Kufra". Je dispose de photos prises durant cette période 40-45 et quelques documents dont un avis d'imposition de 1943..N'ayant pas d'héritier intéressé, je me demande à qui les transmettre et surtout qu'elles sont les donataires institutionnels ou non à éviter.
Bonjour M. Duranton,
comme ancien de l'armée de l'air, je pense que ces archives ont leur place soit au service historique de la défense à Vincennes, soit auprès de l'unité héritière des traditions du Bretagne à savoir l'escadron de ravitaillement en vol stationné à Istres.
Bien cordialement.
Philippe VALENTIN
Ce groupe à reçu également : la "distenguised unit citation" ou médaille du président Américain
Je viens de découvrir le livre de M. Rochaix (que je n'ai pas encore lu) et votre site en cherchant des informations sur la "Bretagne 2-22". Mon père, R. LEFEVRE en faisait parti, il était au pose de bombardier et je possède son "journal de Marche" manuscrit où il raconte tous les bombardements effectuées, permissions, des commentaires sur le commandements... des critiques aussi etc..enfin ses écrits personnels de 1940 à 1944 (bombardement sur Rome etc..). Y figure aussi en ajout les listes de tous les personnes dont Maurice Rochaix, les visites du Général, les descriptions des tensions, des anecdotes résumées avec humour. Je trouve ce Journal assez intime mais il regorge en même temps d'informations très intéressantes :mon père était enseignant dans le civil et son écriture assez littéraire est agréable à lire.
Bonjour,
Quelle chance que votre père ait ainsi consigné anecdotes et impressions dans son journal !
Mon grand-père faisait partie du groupe Bretagne et a occupé le poste de mitrailleur de queue sur Marauder. Auriez-vous la gentillesse de me dire si son nom figure quelque part dans le précieux journal de votre père? Il s'appelait Yves Ligeour.
Merci beaucoup.
Je viens de découvrir ce site.
Mon père Lt Chevrier André(René de baptéme)bombardier était depuis 1942 affecté à ce groupe.
J'ai quelques photos et son carnet de vol.
Je recherche des informations sur Jean Chameroy, qui aurait été pilote des Groupes Lorraine et Bretagne. Merci par avance. Bien cordialement.
ps: il semblerait que le N°36 en illustration soit l'appareil en question
Ce livre couvre t-il seulement la deuxième guerre mondiale ou l'historique du Bretagne jusqu'à aujourd'hui * Question posée suite illustration couverture
Merci à l'auteur de nous faire partager les souvenir de son père qui a entre autre effectué un ATF suite panne moteur N1 là Sidi Larbi le 18/051945 sur le 44-67934 "36" si ma documentation est correcte
Comment procéder pour se procurer le livre de Maurice Rochaix . mon père (Pierre de Kerraoul) était au groupe Bretagne à partir de mai 1943.
Bonjour,
Vous pouvez trouver un lien au bas de l'article pour acheter le livre sur Amazon.
Très bonne journée !
Martin
Le Groupe Bretagne FAFL réhabilité
Monsieur,
J'apprends l'existence de cette stèle aujourd'hui, je suis le petit fils de Jeanne Marie et Paul Stern. Trois enfants de ce couple sont en vie dont ma mère née en 1945. Mon grand père ne m'a jamais trop parlé de son passé mais il a eu un destin hors du commun si vous souhaitez converser, je serai ravi de vous mettre en contact avec ses enfants.
Etant sur Toulouse, j'aimerai amener ma mère se recueillir sur cette stèle. Au fait, le nom de jeune fille de ma grand mère est Robert, elle se faisait appeler Huguette (prénom sur sa sépulture à Sainte marie aux Mines), le seul objet lui appartenant retrouvé sur place a été sa chaussure. Je vous remercie infiniment pour toutes vos démarches.