Si le salon Aero 2011 est omniprésent dans les pages des magazines aéronautiques de mai 2011, les rédactions n’ont pas manqué d‘imagination, ce mois-ci encore, pour remplir des numéros ensoleillés.
Seul Aviation International émet des réserves sur l’édition 2011 du salon Aero qui s’est tenu début avril sur les bords du lac de Constance. A croire que les reporters du magazine n’ont pas visité la même exposition que leurs confrères. Et même si le nombre des visiteurs est en léger retrait pour les raisons que nous avons évoquées ici même, dans l’ensemble les journalistes aéronautiques français n’ont pas boudé leur plaisir. En ce mois de mai où il est de coutume de distribuer des palmes à la volée, celle du meilleur titre revient, à Info-Pilote pour son « Friedrichshafun ». Celle du plus complet reportage va à Piloter qui propose sur 15 pages un catalogue illustré du salon. Celle du plus ciblé est attribuée à Aviation et Pilote pour son tour d’horizon centré sur les avions certifiés. La palme du compte rendu le plus synthétique est décernée à Volez et son reportage qui ne remplit même pas une page entière. Quant à Aviasport, les lecteurs devront se contenter de la bande annonce. Le reportage est prévu dans le numéro de juin.
A Friedrichshafen, les visiteurs ont pu admirer de très belles machines volantes dont certaines sont en essai ce mois-ci, comme le PC12NG de Pilatus (Aviation International), le Bonanza V35B (Aviation et Pilote), l’Elektra One (Info-Pilote) ou encore le quadriplace de voyage canadien Explorer 350 taillé comme un avion de brousse. Volez a essayé le Peti’tavion et Piloter le Twin R, grand absent d’Aero 2011. Autres machines qui auraient leur place dans le parc des expositions de Friedrichshafen, l’APM20 Lionceau et l’APM30 Lion, font l’objet d’un retour d’expérience détaillé dans Info-Pilote. 5 clubs exploitant 10 machines disent tout le bien qu’ils pensent. La note finale est de 3,7 sur 5. Elle est plombée par le manque de réactivité du support client d’Issoire Aviation. Isabelle Moniot, la fille de son père, se justifie en parlant de la crise qui a obligé le constructeur français à faire le dos rond pour réussir à traverser cette période de très fortes turbulences sans recourir à des licenciements ni même à du chômage partiel. Elle promet que ce point faible sera amélioré dans les mois à venir qui va voir aussi, le quadriplace Simba décrocher a certification européenne.
Il y a les avions, mais il a surtout la manière de s’en servir. Aviasport propose un reportage sur les « Unlimited » de Reno, Piloter un dossier sur le vol en patrouille en aéro-club, Aviation et Pilote un reportage sur le nouveau club hydravion de Biscarrosse. Aviation International est allé visiter le constructeur brésilien Embraer et Volez propose un tour d’horizon des grands meetings de la saison qui démarre en fanfare avec trois des plus grands shows aériens de 2011 : le 15 mai à Cambrai à l’occasion du 50ème Tiger Meet, le 22 mai à Grenoble-Saint Geoirs pour les 70 ans de l’Ecole des Pupilles de l’Air, le 28 mai à Muret pour Airexpo et ce même week-end, les 28 et 29 mai, sur la BA721 de Rochefort pour le premier des trois meetings de l’Air de l’année. C’est le moment ou jamais de prendre l’air !
Bonne lecture
Gil Roy
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Le kiosque aéro à l’heure allemande
BONJOUR ,bien sur beaucoup de compte rendus sur ce salon ,et la présence francaise ? aucune info -bien sur - ai-je malheureusement envie de dire, rien à montrer et rien a vendre ? chez APM , chez DYN AERO meme pas un MCR TWIN R ? et FINCH aircraft -si si ça existe aussi FINCH aircraft ; laissons vivre TECNAM ; après tout c est assez sympa ce qu il font allez, bonne chance quand mème à nos contructeurs....
Le kiosque aéro à l’heure allemande
Exception faite de Daher-Socata qui exposait un TBM850, les avionneurs français brillaient par leur absence à Friedrichshafen. On ne peut pas dire le contraire. Mais, des équipementiers et fournisseurs français étaient là, cette année encore : Duc Hélices, Béringer, Electravia, Openflyers, Hugues Duval et son Cri-cri électrique, Price Induction, etc. Sans parler de tous les revendeurs français d'avions et ULM étrangers. G.R.