Le millésime 2016 du TBM900 intègre les dernières innovations de la version V15 de la suite avionique Garmin G1000 : notamment une autoprotection de l’enveloppe de vol présentée par Daher comme un « e-copilote ».
Parce que le TBM900 est certifié monopilote, tout ce qui peut aider le commandant de bord à tirer le meilleur de son turbopropulseur est un progrès que peuvent apprécier les propriétaires de cette machine rapide, surtout s’il s’inscrit dans le sens de la sécurité. La version 2016 du TBM900 qui intègre la dernière évolution en date de la suite avionique Garmin G1000 apporte une série d’innovations qui tendent à alléger la tâche du pilote. Ce qui fait dire à Nicolas Chabbert, le directeur de la division avion de Daher, que le TBM900 nouveau est livré avec un « e-copilote ».
On retrouve en effet sur le millésime 2016, l’ESP (Electronic Stability and Protection) et l’USP (Under-Speed Protection), déjà présents sur des avions légers, notamment sur les Cirrus SR22. Couplés au pilote automatique, ces systèmes évitent la sortie de l’enveloppe de vol (ESP) et préviennent du décrochage (USP). Si ces fonctions qui contribuent au succès des Cirrus arrivent seulement maintenant sur un avion comme le TBM900, c’est que pour Garmin, la marche entre les deux types d’appareils était haute. Le degré de précision requis n’est pas le même ; la complexité du système n’étant évidemment pas la même sur une machine de moins de 2 tonnes volant à 183 kts que sur une machine de 3,3 tonnes lancée à 330 kts.
Les alarmes ont été optimisées. L’affichage sur les écrans se double non plus d’un signal sonore type klaxon, mais d’un véritable message audio annonçant le décrochage, la sortie du train d’atterrissage ou encore la nécessité de mettre le masque à oxygène. Un indicateur d’angle d’attaque existe désormais sur l’écran PFD (Primary Flight Display). Une nouvelle connexion Bluetooth permet également de connecter une tablette ou un smartphone possédant l’application Garmin Pilot de préparation du vol.
Parmi les autres nouveautés de la version 2016 du TBM900 proposer à 3,8 M$, à noter en option un enregistreur compacte (2,2 kg) des paramètres de vol et des sons de L-3, et un radioaltimètre digital Garmin GRA55.
Deux ans après son lancement, en mars 2014, le TBM900 n’en finit pas d’évoluer. Cette volonté de Daher de maintenir son monoturbopropulseur à la pointe du progrès explique en partie son succès. 105 exemplaires ont été livrés de cette machine performante qui ne se démode pas. Au contraire…
Gil Roy
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
View Comments
Le TBM900 s’offre un copilote virtuel
A t il été testé en décrochage et en sort il?
Toutes les protections ne servent à rien si on ne récupère pas d'une vrille, ce qui se passe, semble t il avec les A330 dont l'empennage n'a pas la surface suffisante. C'est une double question, pas une affirmation.
Le TBM900 s’offre un copilote virtuel
Sauf erreur de ma part les aéronefs monomoteur certifiés CS23 doivent démontrer leur capacité à sortir de vrille ce qui n'est pas le cas des CS25.