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Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942

Une évocation par ordre alphabétique des avions qui équipèrent l'armée de l'air française au cours de la seconde guerre mondiale. Une occasion de rétablir certaines vérités sur la supposée médiocrité généralisée des appareils français de 1939…

Voilà un intéressant ouvrage de 160 pages au format 23 x 30 cm sous couverture souple qui évoque, non l’aviation française comme l’indique son titre, mais l’armée de l’Air dans cette période troublée de la Drôle de Guerre à la dissolution des forces aériennes de l’Etat français (Vichy). Pour tout dire, le contenu avait déjà été publié sous forme de fascicules thématiques, mais les réunir est une bonne idée. Autre préliminaire important, il ne s’agit pas d’un récit chronologique des...

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9 commentaires

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  • un recent colloque anglais a propos d’IFF, (le mark I) indique que la RAF en fut pourvu des le debut de la Guerre. Il indique aussi que les anglais prevoyaient d’en munir l’Armee de l’Air en particulier pour les apaerils volant dans le Nord et sur la Manche. Qu’en fut-il en realité ?

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  • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
    Ceci n’est pas en réponse à « zelectron » mais un complément d’information à tous ceux qui s’interéssent par certains aspects de la II Guerre Mondiale encore sous l’effet de la désinformation et de l’intox pour cause de guerre froide.

    Il ne fallait pas être un observateur attentif de la situation internationale de l’époque pour comprendre que le PACTE était un moyen pour Stalin de gagner du temps au moment ou ses troupes se battaient contre les japonais qui menaçaient de couper le transsibérien (bataille de Khalkin-Gol du 15 aout et jusqu’au retrait japonais du 16 septembre 1939 quand à été signé le PACTE sovieto-japonais) car c’était bien clair pour tout le monde que Stalin ne pouvait pas tenir une guerre sur deux fronts (1).

    L’entrée en Pologne des troupes soviétiques le 17 septembre 1939 n’est pas à l’abri du PACTE germano-soviétique comme l’a affirmé Hitler le 18 septembre et affirment encore aujourd’hui pas mal d’apprentis historiens (en réalité des journalistes de propagande « reconvertis » en historiens, c’est même la thèse officielle de l’OTAN et de la Pologne d’aujourd’hui) mais suite à la signature par l’URSS à l’aube du 17 septembre 1939 du TRAITE garantissant la souveraineté et les frontières de la Pologne qui avait été signé le 25 aout entre la France, l’Angleterre et la Pologne. La partie soviétique demande que leur signature soit maintenue sécrète. Quelques heures après la signature ils entrent en Pologne qui avait toujours refusé que les soviétiques signent ce TRAITE. Mais le 17 septembre la Pologne n’était plus en mesure de refuser quoi que se soit, son gouvernement était aux « abonnés absents » et ne faisait plus partie de la direction de la Guerre (même sort va connaitre la France quelques mois plus tard, après mai 40). Suite au silence de la France et de l’Angleterre à l’entré des troupes soviétiques en Pologne – pas la moindre condamnation, le moindre communiqué ou commentaire et beaucoup moins de déclaration de guerre, et pour cause… – tous les observateurs et Hitler en premier lieu ont bien compris qu’il y avait un accord entre l’URSS et les alliés franco-britaniques.

    (1) Toute la stratégie de Stalin pendant la II Guerre Mondiale repose sur le fait d’avoir un seul front, les pactes qu’il a signé avec l’Alemagne le 23 aout et avec le Japon le 16 septembre ont uniquement ce but. Il faut être crétin pour ne pas comprendre cela. L’attribuer à un quelconque rapprochement entre l’URSS et l’Allemagne nazi c’est de l’intox et désinformation. Le 29 et 30 janvier 1943 pendant la conférence de Casablanca le délégué sovietique jubilai avec la rendition allemande à Stalingrad que tout le monde s’accordait comme étant extrêmement importante voire même décisive mais les anglo américains font savoir au soviétique qu’il avait l’avantage d’avoir un seul front ce qui n’était pas leur cas. Ils étaient aussi d’accord que si l’URSS déclarerai la guerre au Japon à ce moment serait faire un superbe cadeau à Hitler, l’URSS n’était pas en mesure de tenir la guerre sur deux fronts. Suite à cela il a été décidé que l’URSS déclarerai la Guerre au Japon le jour même de la fin des hostilités en Europe. Cet accord à été confirmé à la conférence de Teheran en Juillet 43. Mais à Yalta en février 1945 Stalin vient avec un nouveau tracé de frontière pour l’Europe Orientale. Roosevelt et Churchill ne pouvant contrarier Stalin sur ce tracé vont en échange lui arracher un moratoire de 90 jours pour la déclaration de guerre au Japon croyant mettre l’URSS hors jeu en Asie. C’est d’ailleurs la méconnaissance – ou plutôt la connaissance trop tardive, le 21 juillet 1945 – de l‘existence de ce moratoire par Truman et Atlee (qui n’étaient pas au courant de beaucoup de choses qui ont été accordés à Yalta) qui est à l‘origine de la décision hâtive de lancer les bombes atomiques sur le Japon pour qu’il se rende aux américains au plus vite, avant l’entrée en guerre de l’URSS, afin d’empêcher une victoire soviétique en Asie. Le Japon demande la paix le 12 aout, 4 jours trop tard et Stalin n’a qu’a se servir dans le garde manger japonais. Communistes et soviétiques jubilaient pour cette victoire mais elle est due seulement à la très mauvaise gestion de l’après Yalta par les Alliés et Truman en particulier. Les guerres de Corée et du Vietnam ont pour origine cette très mauvaise gestion de Yalta par Truman.

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  • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
    réponse à zelectron,

    N’étant pas français (ni même résident en France) ni communiste, je suis membre (et candidat) dans un autre parti ou les altercations avec les communistes sont fréquentes, je n’ai pas à défendre le PCF et il ne me dérange nullement que des communistes font des actes qui vont à l’encontre de son ideologie ou de son programme. Et il en a qui ont commis. Mais dire que le PCF était pro allemand c’est faux, aucun document ou discours de ses dirigeants, secrétariat au bureau politique, l’attestent. La TV française d’aujourd’hui montre avec insistance des anciens (ouvriers) membres du PCF aux meetings du Front National. Mais cela ne veut pas dire de tout qu’il a un rapprochement ou convergence de vues entre le PCF et FN comme ces reportages veulent faire croire à un public non averti.
    Je n’ai pas de l’ « autorité ou savoirs complexes sur ce propos » mais apparemment votre origine proche de la Russie vous en donne.

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    • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
      @Nikolaus
      Vous plaisantez, et le pacte germano-soviétique signé entre Staline et Hilter ? les ordres pour le PCF venaient directement de Moscou. Une partie de ma famille était en France et certains communistes de la première heure.

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  • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
    Réponse à Jo dit Jo,
    Le PCF étant communiste (à l’époque à l’extrème gauche de l’échiquier politique), n’a, en aucun moment, été pro allemand (le nazisme étant à l’extréme droite) et cela ni même lors du PACTE Germano-Soviétique (pacte = accord limité dans le temps et les objectifs). Je suis sûr que ce livre, très sérieux, ne peut pas attribuer une quelconque sabotage de l’armée française au PCF dans ce moment critique de l’Histoire de France.

    Chercher la collaboration du PCF c’est du révisionnisme en Histoire afin de gommer la collaboration de la droite française celle-là bien réelle. En 1939-40 les sympatisants et saboteurs pro allemands sont à chercher dans le camp de la droite qui était déjà nombreuse même avant l’arrivé de Pétain, Laval, les partis RNP et PPF, les milices du LVF et cie, ainsi que des milliers de fonctionnaires récupérés après la Libération. Même la Gestapo à été renommé Interpol et relocalisé à Paris en 1945 pratiquement sans épuration politique.

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    • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
      @Nikolaus ,
      le révisionnisme a toujours été un des fer de lance communiste et du PCF entr’autres. Ne soyez pas vous même troublé par ces choses qui gênent, ça s’appelle l’Histoire et vous n’avez pas autorité ou savoirs complexes à ce propos (sauf que je viens d’un pays proche de celui où le froid glacial faisait office de chambre à gaz) Ce qui ne m’empêche pas d’aimer la Russie et les russes d’aujourd’hui (pas tous quand même 🙂 )

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  • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
    Oui bravo pour ce livre ! Justice est enfin rendu à notre aéronautique française qui avait des modèles d’avions qui n’avaient pas à rougir face à ces homologues allemands ou anglais ! Même chose pour les personnels sol et naviguant !
    Malheureusement avec une doctrine d’emploi et un commandement d’un autre âge, l’aéronautique française a connu le désastre que l’on sait…

    Pour info Monsieur Jean Molveau, Potez 63 que vous présentez en photo dans votre article n’est pas dans sa version chasseur mais dans version observation.

    ÉRIC JANSSONNE,
    Président des  » Ailes Historiques du Rhin  »
    Web site : http://www.aileshistoriquesdurhin.fr

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  • Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
    Y sera-t-il fait mention du sabotage des hélices et moteurs par le Parti Communiste Français alors pro Allemand?

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    • par sage jean jacques

      Les avions de l’armée de l’air française de 1939 à 1942
      mon père qui a aujourdhui 91 ans sortait de salon de provence en juin 1940 m’a toujours dit depuis 60 ans que les communistes faisait du sabotage dans toutes les usines d’armement juqu’a l’operation barberousse , ou il sont devenus ensuite
      «»de grands «résistants»

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