L’atypique directeur du Musée de l’air et de l’espace est devenu un spécialiste de la carte de vœux. Toujours à-propos, chaque année il redouble d’imagination pour surprendre son carnet d’adresses. Gérard Feldzer a lancé cette mode à l’époque où il présidait l’aéro-club de France. Son successeur à la tête de la grande maison, Jean-François Georges, perpétue la tradition. Entre le Musée de l’Air et l’Aéro-club de France, c’est devenue une surenchère. C’est à celui qui fera preuve de la plus grande originalité. Cette année, actualité oblige, les deux institutions se retrouvent en concurrence sur le même événement.
En 2007, en effet, pour commémorer le centenaire de l’hélicoptère il avait imaginé une carte de vœux ludique. En l’ouvrant, le destinataire libérait une espèce de machine volante à voilure tournante propulsée par un élastique. Pendant plusieurs jours, le personnel du musée avait été mis à contribution pour tendre les élastiques et sceller la carte avec un autocollant sur lequel était écrit : « à n’ouvrir que par le destinataire ».
Gérard Feldzer a lancé cette mode lorsqu’il était président de l’Aéro-club de France. Parmi les cartes de vœux qui ont marqué cette époque, on se souviendra des échantillons de Boeing 747-100 récupérés à Châteauroux, lors de son ferraillage. Le Jumbo jet d’Air France, immatriculé F-BPVM, avait été mis en service en 1973. La carte de vœux était datée 2003.
2005, année où il a passé la main, il a envoyé un fragment de météorite tombée dans le Sahara en 2002 et vieille de 4,5 milliards d’années.
Jean-François Georges a succédé à Gérard Feldzer à la présidence de l’Aéro-club de France où il entretient cette tradition de la carte de vœux inattendue. Cette année, pour commémorer le centenaire de l’exploit d’Henry Farman, il a accompagné sa carte d’une règle pour « mesurer la distance parcourue par l’aviation depuis le premier kilomètre bouclé par Farman en 1908 ». L’année dernière les voeux étaient métalliques dans le plus pur style nose art.
Les collectionneurs se régalent.
Gil Roy
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Monsieur Gérard FELTZER bonjour.
Je viens de vous découvrir à l'émission de télévision sur BFM ce samedi 16 décembre à 14.30.
Je vous remercie de toutes vos explications.
Il se fait que suite à l'accident de Millas, je me suis permis d'envoyer une lettre au premier ministre, à la SNCF, et à certaines chaines de TV.
Je me permets encore de vous en faire parvenir une copie pensant que plus je la divulgue et plus elle risque d'avoir un écho.
S'agissant d'une idée technique, je pense tomber ici sur l'interlocuteur privilégié.
Je ne suis pas ingénieur, niveau bac première partie, j'ai travaillé jusqu'à 70 ans dans des domaines ou la technique et l'ingéniosité m'ont aidé à faire carrière.
J'ai maintenant 80 ans, merci de lire cette lettre que j'envoie également à M. Marc GAYDA.
Bien à vous.
Moiré, le 15/12/2017
Monsieur le Premier Ministre Philippe Edouard
Accidents passages à niveaux.
Situation actuelle :
On nous parle de 15.000 passages à niveau qui devraient être sécurisés et l'on envisage des ponts ou des tunnels pour y remédier, ce qui amène à des coûts prohibitifs, alors rien ne se fait.
Pourquoi n'envisager que des solutions éprouvées, certes, mais non adaptées aux possibilités financières.
Idée à approfondir.
Tous les systèmes de sécurité ou de bon fonctionnement lorsqu'ils sont appliqués à des objectifs IMPERATIVEMENT fonctionnels sous risque de catastrophe, sont doublés afin de palier la déficience éventuelle, technique ou humaine qui causerait un désastre.
Ainsi, par exemple, les systèmes hydrauliques et électroniques des avions sont en double.
Solution envisageable.
Alors, pourquoi ne pas envisager, aux passages à niveau, de mettre à 10 ou 20 mètres en amont des barrières existantes, une deuxième barrière (qui deviendrait la première) équipée d'un feu rouge et d'un panneau STOP qui se baisserait simultanément avec la deuxième (celle qui existe actuellement) si bien qu'un véhicule ne respectant pas l'obligation de s'arrêter à la première se retrouverait coincé entre les deux barrières avant de traverser les rails.
Le conducteur ainsi arrêté pourrait alors être facilement identifié et verbalisé. Les contraventions serviraient à financer les nouvelles barrières -.
Le coût de la mise en place d ce système serait celui de deux barrières, de deux feux stop et pourquoi pas d'un système d'alarme ou de sirène réveillant les chauffeurs à moitié endormis, car c'est généralement l'erreur humaine de la personne au volant qui provoque l'accident catastrophique.
FAIBLE COUT ENVISAGEABLE POUR LES MUNICIPALITES CONCERNEES
OU LA SNCF RESEAU
Aux ingénieurs d'approfondir l'idée et de déterminer les normes de distances et temps d'action pour que le principe soit réalisable à chaque passage à niveau concerné et efficace en toutes circonstances.
Bien à vous.
Edouard MION