Accueil » Culture Aéro » Les gardiens de la mémoire d’Airbus

Les gardiens de la mémoire d’Airbus

La présence d'un Messerschmitt 109 siglé Airbus au musée Aeroscopia de Blagnac, illustre la volonté d'Airbus Heritage de valoriser les racines du constructeur européen. © Florent Peraudeau

En 2019, Airbus fêtera ses 50 ans. Mais le constructeur a conscience que ses origines qui remontent bien avant la fin des années 60 lui imposent un devoir de mémoire au-delà de son demi-siècle d’existence. Depuis une dizaine d’années, à l’échelle de l’Europe, il soutient un réseau de passionnés qui veille à la préservation des traces d’un passé qui se confond avec l’histoire des prestigieux avionneurs qui l’ont précédé et sans lesquels, Airbus n’existerait pas aujourd’hui. Et c’est ainsi qu’Airbus Heritage intervient avec bonheur là où on l’attendrait le moins.

Au printemps dernier, en finissant de vider l’ancien siège social d’Airbus à Suresnes, suite à son transfert à Toulouse sur décision de Tom Enders, les déménageurs ont exhumé de vieux meubles de bureau. Il s’agissait en fait du mobilier ayant appartenu à Louis Blériot que Jean Botti, alors directeur de l’innovation d’Airbus et président de la Fondation Airbus, avait mis de côté pour leur éviter de finir à la déchetterie de Suresnes. On peut se passionner pour l’aviation électrique et...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

4 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • On parle ici de technique et d’aviation, pas de politique.
    La ligne de production des Airbus A320 à Toulouse se situe dans le hangar ou était produit les Dewoitine 520 de l’armée de l’air française en 1939… Ca choque personne et c’est normal.
    Les sites industriels changent rarement de fonction, surtout sur un aéroport…
    EADS, devenue Airbus Group, est la suite logique des différentes boites aéro qui on fait l’histoire de l’Allemagne, de la France, de l’Angleterre, de la Belgique, et d’autres… Chaque petite boite qui a été absorbée par une plus grosse, elle même absorbée par encore plus grosse puis intégrée au groupe Airbus fait partie de l’histoire et de l’ADN du groupe, lui a apporté quelque chose ou fait avancer la technique et l’histoire.
    Les usines Messerschmitt ou Focke-Wulf en Allemagne, produisant des armes pour leur dirigeant d’alors, ont mis en place un système de production révolutionnaire qui est toujours le modèle de production actuel : disperser la production dans de multiples sites spécialisés travaillant de concert. C’est toujours le cas pour produire les Airbus actuels, mais aussi les Boeing, et tous les autres… Ce qu’ont fait ces entreprises allemandes sous le joug nazi se respecte (techniquement) tout autant que ce qu’a fait Rolls-Royce, Supermarine, ou Avro en Angleterre.
    D’ailleurs Rolls-Royce soutient de nombreux musée qui font voler des Spitfire en Angleterre, au point d’en avoir possédé un à une époque…
    La guerre a toujours permit de faire « vite » et avec les moyens appropriés (illimités) ce qui prendrait des dizaines d’années en temps de paix, c’est ainsi. Il serait idiot de masquer cette réalité historique qui fait le groupe Airbus.
    Sans les équipes allemandes, la conquête spatiale aurait attendue encore un peu. Les équipes de Werner Von Braun ont été les premières à réussir et ont fait gagner 10 ans aux autres quand après guerre ces équipes ont été disséminées aux USA, en URSS, en France, en Angleterre… Dans chacun de ces pays on leur doit des choses coté technique que l’on ne peux nier ni occulter.

    Répondre
  • Le site de Brême est spécialisé dans la conception des dispositifs hypersustentateurs…rien de plus !

    Répondre
  • L’usine Airbus de Brême est située à l’emplacement des usines Focke Wulf

    Répondre
  • Le Me 109 plutôt qu’un Spitfire?

    Quand j’ai dit un jour que j’en achèterai volontiers la copie ulm, j’ai eu le droit à une volée de boucliers au Havre.
    Alors j’ai promis de le peindre façon « circus ». Là ça passait déjà mieux…
    Bon courage à vous.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.