Il aura fallu attendre cent ans pour pouvoir lire les mémoires de Roland Garros dans leur intégralité, non expurgées. C’est un document inédit sur les débuts de l’aviation que proposent les éditions Phébus. Un témoignage écrit en captivité par l’un des pionniers les plus attachants.
La véritable histoire de Roland Garros est celle d’un aviateur hors norme, coureur de records et de compétitions, amoureux fou de l’air, qui passa sa courte vie à pousser toujours plus loin et plus haut les avions que les constructeurs de l’époque – Blériot, Santos-Dumont, Morane-Saulnier… – lui confiait.
On connaît à travers différents témoignages les exploits et la vie du pilote français né à La Réunion le 6 octobre 1888 et mort lors d’un combat aérien le 5 octobre 1918....
2 commentaires
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Les mémoires de Roland Garros enfin publiées.
L’association Roland Garros aviateur été créée en mai 2015 .
Président d’honneur monsieur J.P.Lefevre-Garros.
Président monsieur Philippe jung.
Http ://roland-garros-aviateur.jimdo.com
Les mémoires de Roland Garros enfin publiées.
Vous avez commis une erreur en vous fiant aux déclarations de Blaise Cendrars qui explique – n’importe comment, comme à son habitude – que ce serait Roland Garros (alors captif des Allemands !) qui aurait fait dactylographier en cinq exemplaires le texte de la main même de Garros contenu dans plusieurs cahiers d’écolier !
Restons sérieux.
En février 1918, Garros s’évade de son camp de prisonniers en compagnie du Lieutenant Anselme Marchal, tous deux déguisés en officiers allemands. Ils emportent sur eux un autre déguisement : des vêtements civils ainsi qu’un encombrant matériel d’orientation, boussole, cartes, etc… et on ne peut imaginer que Garros ait pu éprouver le besoin de s’encombrer d’une demi-douzaine de cahiers d’écolier ! Ceux-ci sont restés, avec ses affaires, dans sa cellule. Et ils le resteront jusqu’à ce qu’après la guerre, à la suite des nombreuses démarches et interventions de Jean Ajalbert auprès des autorités allemandes et françaises, ces affaires soient rassemblées dans une cantine qui sera livrée au château de la Malmaison, dont Ajalbert est alors le conservateur. Ajalbert la fera suivre au commandement de l’escadrille de Garros, la SPA 26, non sans qu’Ajalbert ait fait dactylographier le contenu de ces « Mémoires ».
Et en ce mois de décembre 1918, Garros est mort depuis plus de deux mois.
JPierre Lefèvre-Garros