Le succès planétaire de la vasque olympique, signature discrète mais effective de l’entreprise Aérophile fait pencher en faveur d’une conservation de ce monument vivant ! On a parlé d’une transplantation vers le parc de la Villette…© Jean Molveau
Les jeux olympiques de Paris 2024 ont mis en lumière, parmi les hauts-lieux de la capitale, le jardin des Tuileries. Et la présence de l’emblématique vasque olympique, sous son ballon captif, permet d’évoquer une connexion intime avec l’aérostation !
Bien peu de « grands médias » ont été sensibles à ce clin d’œil historique avec l’aéronautique. Et pourtant, un ballon évoluant au jardin des Tuileries, est une image révélatrice d’une évocation d’un changement de paradigme dans le continuum de l’évolution de l’humanité !
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7 commentaires
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Il faut toujours savoir rester modeste. En me penchant à nouveau sur les archives, je me suis aperçu que j’ai fait une erreur dans mon texte ci-dessus, que je m’empresse de rectifier. L’emplacement du ballon captif d’Henri Giffard en 1878 n’était pas à la place actuelle de la Pyramide du Louvre ! C’était à une centaine de mètres de l’autre côté de l’arc de triomphe du Carrousel. Excuses !
Le lieu exact est la cour des Tuileries, c’est-à-dire côté ouest de l’arc de triomphe du Carrousel, entre les pavillons de Flore et de Marsan du Louvre. Les ruines du palais des Tuileries, incendié par les Communards, sont encore visibles à l’époque, ne disparaissant qu’en 1883.
Voilà la vérité vraie rétablie !
A mon avis qui n’engage que moi, d’ici deux ou trois ans le grand public aura « oublié » les JO 2024 car les évènements ne manqueront pas d’y participer et en plus les milieux sportifs seront tournés vers les JO de Californie en 2028
Quant à fêter l’aérostation est ce que les Tuileries en dehors de leur rôle historique ont cette vocation ?
Un grand merci
1) à Jean MERVEAU pour cet excellent article/rétrospective de l’histoire des « ballons »,
2) à la société « Aérophile » constructeur de ce système de ballons/ascenseurs, créée par 2 jeunes polytechniciens dès leur sortie d’école, peu connue en France, alors qu’elle a installé dans le monde entier (jusqu’en Chine) ce type de ballon captif/ascenseur.
Je souscrirai volontiers à une certaine pérennité de cet engin volant et de sa vasque luminescente dans le jardin des Tuileries… sauf que l’expérience a prouvé que ces structures ne résistent pas à l’impact d’une violente tempête hivernale….
Bravo, Jean ! Magnifique rétrospective et grand plaidoyer pour la conservation de cette vasque olympique d’une ingéniosité qui honore notre pays (on en a besoin !). Cela atténue mon amertume de n’avoir jamais entendu le nom de Pilâtre de Rozier de la part des journalistes des journaux parlés ou télévisés. C’est aussi avec gourmandise que je te vois employer le mot ‘défi’ que ces mêmes journalistes, ainsi que les politiques, ont oublié. Ils préfèrent dire « tchalinge’, c’est plus dans le vent, comme ‘fake news’ alors que nous avons ‘bobard’. Quant aux accords des participes passés, n’en parlons pas ! On finit par avoir l’impression que les intervenants qui les font encore apparaissent tels des diplodocus. Alors, regardons avec ferveur cette vasque animée qui a réussi le mariage de la modernité et de l’histoire. Elle aussi est dans le vent, mais avec la beauté en prime.
@Jean Molveau : Aerobuzz ne pourrait-il pas initier une pétition pour soutenir la demande de conservation de cette merveille ?
C’est une démarche qui peut effectivement s’envisager. En parallèle, peut-être, à des actions de lobbying, par exemple menées par l’Aéro-club de France ?
Mais il y a des questions à se poser. D’abord, que veut-on préserver ? Le « monument vivant » de la vasque olympique – qui n’est plus olympique, la flamnme est repartie sur l’Olympe et il n’est pas question de se l’approprier, même problématique quant aux anneaux positionnés sur la Tour Eiffel – ou un hommage « de circonstance » à MM. Charles et Robert, à Giffard, à l’aérostation ? Autrement dit, hommage à l’olympisme et au sport ou à la naissance de l’aéronautique ?
Ensuite, ledit « monument vivant » a-t-il été conçu pour durer (quid de la maintenance dans le temps ?) ? Qui en est le propriétaire ? Mathieu Lehanneur, le designer de cette « attraction », ou la ville de Paris ? Par contrat sans doute, MM. Gobbi et Giacomoni, de la société Aérophile, sont plutôt silencieux. Il serait passionnant de les entendre, s’ils peuvent s’exprimer, eux qui ont réactualisé le concept de ballon captif ! Il serait intéressant d’en savoir plus sur les contraintes techniques de la conservation sur le moyen terme de cet aérostat. Sont-elles rigoureusement les mêmes que celles du « ballon de Paris » ou de leurs autres charlières captives de par le monde ?
Oui, la vasque « Paris 2024 » est tellement belle qu’on aurait plaisir à l’inclure le plus longtemps possible dans le panorama qu’offre la ville-lumière ! Affaire à suivre !
Pour davantage d’informations sur la vasque « Paris 2024 », je suggère de consulter ces liens :
https://www.aerophile.com/clients/
https://linformateurdebourgogne.com/saint-vallier-metalliance-brille-de-mille-feux-sur-les-jeux-olympiques-de-paris/