Orly, au temps des terrasses accessibles au public chantées par Gilbert Bécaud. Caravelle et Breguet "Deux-Ponts"… (coll. J. Molveau)
À l'heure où Orly-Sud devient Orly 4 et avec la réunion des deux aérogares Ouest et Sud, alors que le grand aéroport parisien se prépare à plonger dans le XXIe siècle, un beau livre s'attache à en montrer l'importance sur le plan patrimonial.
Alors même que le général De Gaulle proclame dans son discours d’inauguration des « installations terminales » de l’aéroport (appellation originelle d’Orly-Sud avant qu’Orly-Ouest n’apparaisse dix ans plus tard, en 1971), la plate-forme est condamnée à la saturation…
Le « Grand Orly » n’est resté l’aéroport principal de Paris (grignotant l’historique Le Bourget) qu’une petite quinzaine d’années.
Et pourtant, symbole de la modernité, de l’audace et de la réussite des « Trente Glorieuses« , Orly conserve un prestige lié au support du rêve de voyages offert, à défaut...
5 commentaires
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Ce livre ne peut que remémorer les moments passés sur les terrasses d’Orly le dimanche à la fin des années 50, début des années 60. C’était un sortie que j’affectionnais particulièrement lorsque enfant, accompagné de mes parents nous allions passer l’après-midi à regarder les avions depuis les terrasses de l’aéroport.
Voir les avions de près, les passagers grimper sur les passerelles avant de faire un signe d’au-revoir aux parents ou amis restés sur les terrasses, les avions à hélices mettre en route les moteurs avec flammes et fumée tout cela pour l’enfant que j’étais était fascinant.
Les terrasses extérieures donnaient directement sur le tarmac et les avions étaient tout proches.
A cette époque les Vickers Viscount, les Lockheed Constellation, les Douglas DC6 volaient, et, plus tard Caravelle, Boeing 707 et autres avions « à réaction », comme on disait à l’époque, ont modernisé le ciel.
Cette passion pour la photo aéro qui est la mienne aujourd’hui a certainement pris naissance à cette époque sur les terrasses de l’aéroport d’Orly. Merci à Jean Molveau pour son article et à Paul Damm pour cet ouvrage de mémoire.
Merci à vous pour votre gentil commentaire et à Jean Molveau pour sont bel article.
Moi je dirais un bel aéroport, une belle aérogare !
1967, les derniers Breguet ‘Deux-Ponts’ et les Lockeed Super-Starliner qui vous arrachaient le coeur en pourrissant lentement entre la piste 02-20 (désaffectée depuis la fin des années 70) et la première tour de contrôle, alors qu’ils n’avaient pas dix ans.
Et puis La Chapelle avec les demi-tonneaux hérités des Américains et qui nous servaient d’hébergement pour les élèves de l’ENAC.
Snif !
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Orly est un lieu où décollent, volent et atterrissent encore les souvenirs des avions, des voyages et des rêves.
Bon décollage et atterrissage à la plume de M. de Jean Molveau.
Dêva KOUMARANE
Waouhhh, Merci pour votre article et surtout les photos qui me ramène dans ma jeunesse ou notre père nous amenait le Dimanche à l Aéroport de Bordeaux voir les avions depuis la grande terrasse en dessus ! Voilà comment sont surement naient des vocations. Mais c était Avant.