Lors des obsèques de Pierre Sparaco, qui ont eu lieu, le 8 août aux Milles, son ami Germain Chambost a rendu un émouvant hommage au journaliste disparu le 3 août 2015. Il a rappelé l'engagement de Pierre Sparaco dans la défense de la langue française.
Pierre Sparaco nous a quittés dans la nuit du 2 au 3 août, à l’âge de 75 ans. Il était journaliste, chroniqueur aéronautique, auteur d’une vingtaine de livres qui font autorité dans le domaine de l’aviation. En plus de soixante années d’écriture (il a publié son premier article dès l’âge de 15 ans), il a occupé tous les postes, jusqu’au dernier de sa vie professionnelle active, comme représentant en Europe de la prestigieuse revue américaine Aviation Week & Space...
2 commentaires
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Pierre Sparaco, défenseur de la langue française
Je profite de ce forum pour vous demander les coordonnées de Germain Chambost.Ma spécialité ,à l’époque était celle de navigateur-bombardier.J’ai été en escadron sur Vautour II B, (E.B. 1/92 Bourgogne et j’ai effectué quelques vols avec Germain comme « cocher »,ceci dans les années 1960-1962).Récemment ,j’ai retrouvé dans mes archives,le journal de marche de l’unité,illustré par l’ami Bérenguier.Je désire transmettre à Germain la copie d’une page de ce journal qui relate,de façon humoristique,son arrivée à l’unité.Si cela est possible,merci de me transmettre son adresse et j’aurai grand plaisir à lui faire parvenir ce document.Un abonné d’Aérobuzz,de longue date.Béziaud.
Pierre Sparaco, défenseur de la langue française
Affaire de pédantisme , voire de snobisme ? Oh que oui ! D’accord avec Germain à 150%. Et Dieu sait combien chez notre très aimé très grand constructeur d’avions local, ce phénomène incarne notre quotidien. Réunionite, baratinose et autres webex (sais toujours pas ce que ça veut dire, d’ailleurs…) se font bien évidemment en »basic english » ponctué de conjonctions de coordination bien françaises à défaut desquelles les 30 ou 40 participants francophones pour un anglophone ne comprennent pas grand chose… L’anglais de »meetings » comme un frein à la compréhension et à l’efficacité ? Sans aucun doute. En revanche, comme vecteur de brillance pour les encravatés spécialistes des réunions stériles et des power point, alors là, sans équivoque… Et comme dirait Audiard : »C’est curieux ce besoin qu’ont les réunioneux de faire des phrases… en anglais »