Accueil » Culture Aéro » Sauvetage réussi du hangar Bessonneau de Passy 

Sauvetage réussi du hangar Bessonneau de Passy 

L'aérodrome de Passy en 1928. Devant le hangar Bessonneau, un Potez 32. © Coll. Asso. Anciens Aérodromes

Le hangar Bessonneau, ultime vestige de l'aérodrome de Passy-Mont Blanc, vient d'être inscrit au titre des monuments historiques.

Le dernier hangar Bessonneau officiellement recensé en France, sur le terrain historique de Passy-Mont Blanc (Haute-Savoie), a été inscrit en tant qu’objet mobilier au titre des monuments historiques par l’État (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes) le 29 juin 2020.

C’est une grande satisfaction pour les associations à vocation patrimoniale qui ont porté le projet de protection de ce témoin ancestral de l’aviation de montagne au pied du Mont-Blanc.

Dernier vestige immobilier de l’œuvre pionnière du pilote militaire Joseph Thoret, inventeur du « tourisme aérien »...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

29 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Ne pourrait-on pas imaginer dans un futur , développer cet hangar en une sorte de Musé de l’aviation de montagne et pourquoi pas y recueillir d’anciens appareils utilisé du début à nos jours à savoir peut ètre réintégrer l’Alouette 3 JBL qui à œuvrer durant près de 40 années l’histoire des compagnies « Air Alpes » « Aircimes » « Aérocimes  » le souvenir de certains sauvetages dans le Massif du Mont-Blanc exemple celui de Pierre Mazeaud le 17 juillet 1961 et tant d’autres scènes de sauvetages ou de premières aéronautiques , d’un point de vue culturel cela apporterais un peu d’utilité et piment à cette conservation

    Répondre
    • Bonjour,
      Le petit fils ainé de Joseph Thoret ne peux que soutenir cette proposition ! Et je serai alors en mesure d’y verser des documents inédits sur la création de l’aérodrome du Fayet, l’impression des passagers suite à leur « excursion aéronautique » avec l’aviateur.

      Répondre
    • par Jean Paul Delevoye

      Oui bien sûr, mais qui paye pour développer ce hangar en musée ? Qui va venir le visiter ? Combien de visiteurs annuels à quel tarif pour payer le fonctionnement du musée ?

      C’est là le nœud du problème.

      Répondre
  • Bonsoir,
    Merci pour cet article très intéressant où j’ai appris beaucoup de choses.
    J’en retiens que l’aviation légère dès ses débuts a contribué au développement de la vallée de l’Arve et de la région du Mont-Blanc et a depuis le début été un vecteur du tourisme et de la valorisation du massif notamment.
    Et que les acteurs économiques, artistiques et journalistiques et politiques de l’époque ont soutenu ces initiatives.
    Les acteurs d’aujourd’hui, notamment à Sallanches, tournent le dos à ces visionnaires et à cette histoire bien plus ancrée et ancienne que je ne l’imaginais.
    Sinon avions et hélicoptères sont complémentaires, l’un ne remplace pas l’autre.

    Répondre
  • c’est une excellente nouvelle n’en déplaise à certains , à Nantes avec des copains nous avions rapatrié le Bessonneau qui était à la ferté alais propriete de Jean salis , nous pensions le remonter à Nantes Atlantique , les gestionnaires ne furent pas de notre avis…
    nous ne fimes pas cela pour rien puisque c’est Peter Jackson en personne qui l’a récupéré pour le remonter en Nouvelle Zélande et rajouter un décor historique à sa collection unique d’appareils de la première guerre mondiale . Je ne regrette vraiment pas d’avoir eu cette initiative lorsque jean me dit qu’il allait falloir faire quelque chose pour ce hangar .

    Répondre
    • Haaaaa ! Il me semblait bien avoir entendu parler du Bessonneau de la Ferté, qui avait été vidé et démonté pour partir ailleurs, mais je ne savais ou. Il est donc maintenant en Nouvelle Zélande ? Bigre ! Sacré voyage…
      Le bessonneau de Passy n’est donc pas le dernier existant, mais il est bien le dernier qui soit à sa place historique.
      A relever que c’est en effet fabuleux que ces « bâtiments » légers et destinés à être mobiles et temporaires (hangars de campagne) soient encore de ce monde et utilisé 110 ans plus tard. Cela montre la qualité de la conception de Bessonneau, et la qualité des matières utilisées. A méditer quand nos meubles modernes sont usés au bout de dix ans ou impossible à déménager sans casse…

      Répondre
  • Excellente nouvelle!
    le Hangar Bessonneau mérite non seulement d’être conservé mais il pourrait avoir un avenir…voir la fin de mes « lignes de pilote » dans le Numéro n84 du magazine PILOTER qui vient de sortir. Passy-Mont Blanc et la haute vallée de l’Arve sont dignes d’un futur à la hauteur de leur histoire…
    A suivre,

    Répondre
  • « Quid » des hangars de Rouen-Boos? Sont-ce de vrais Bessonneau ? Ils datent d’avant 1940, je crois, ont la belle allure des Bessonneau…

    Répondre
  • Superbe nouvelle après la fermeture de Sallanche qui avait succédé à Passy Mont Blanc. 🛸👩‍✈️👨🏿‍✈️🛰💺🛬🛫🛩✈️🚀🚁🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🙏😘👍

    Répondre
  • Tout pilote de planeur vous dira qu’il était sécurisant de savoir, qu’en cas de chasse lors d’un vol sur le mont Blanc, on pouvait se vautrer à Sallanches, les terrains vachables ne sont pas nombreux dans cette région !

    Répondre
  • Je découvre l’histoire d’un bâtiment que je côtoie tout les jours sans y faire attention.
    Ca m’a donné l’envie d’aller le voir de l’intérieur.
    Merci.

    Répondre
  • Infrastructures inutiles, vieux machins à détruire plus qu’a conserver… Il y a moins de deux ans, dans mon coin il y a eu un incendie, un bête petit feu de friche. Ça a gagné la forêt à coté, et avec la sécheresse c’est devenu un désastre. Le problème, tous les chemins avaient disparus, vendus ou annexés. Du coup les pompiers avaient le plus grand mal à faire leur boulot. Ce qui existe et qui ne sert pas aujourd’hui, on peut en avoir besoin demain. Tout équipement, toute infrastructure peut être utile si on la garde. Pourquoi garder un vieux hangar ? Parce que c’est un hangar, on démoli tellement en France qu’on finirai presque par croire que nous avons les moyens de tout remplacer par du neuf. Et puis comme il est dit, ce type de hangar présente un intérêt historique et technique certain. Conçu à une époque ou l’économie de moyens était la règle, en bois de relativement faible section, durable, la preuve, c’est peut être un exemple à montrer à tous les architectes qui nous pondent des structures aussi peu fonctionnelles que solubles dans le temps. Notre société s’est construite sur des concepts maximisant l’utilisation des ressources, ne rien gâcher, ne rien jeter, principes que nous avons oubliés. Il faut le garder, juste pour voir ce qu’il est possible de faire sans électronique et sans mondialisation. La technologie, c’est comme l’élevage, quand une voie se révèle être une impasse et conduit à l’appauvrissement, il faut avoir les souches pour revenir en arrière et recommencer. Ce bessonneau en est une, une leçon du passé pour le futur.

    Répondre
  • par Guy de Saint Victor

    Le Salmson 2A2 avion mythique en dotation début 1918 en escadrilles d’observation. Mon grand oncle le lieutenant Henri de Barrés, observateur aérien Légion d’Honneur à titre posthume et Croix de Guerre, a trouvé la mort en retour de mission
    sur un Salmson écrivain combattant son nom est gravé au Panthéon tout comme celui de Guynemer.
    Le général Mangin avait fait un vol inaugural au moment de la mise en service de ce bi-plan.

    Répondre
  • par Jean Paul Delevoye

    On ne peut pas tout conserver, tout mettre au musée sous prétexte que c’est vieux.
    Ce hangar n’est pas une cathédrale, une prouesse, quelque chose d’exaltant.

    Gardons le tant qu’il est utile et qu’il tient debout, mais le garder pour sauvegarder l’histoire?

    C’est mon avis 🙂

    Répondre
    • Tout conserver, pas forcément, mais celui là, c’est le dernier. Alors, puisqu’il est arrivé jusqu’à nous, il mérite d’être conservé.
      L’aviation, ce n’est pas que des avions. Conserver la mémoire de l’aviation, ce patrimoine, ce n’est pas conserver que des avions, mais aussi l’écosystème qui la compose. C’est à dire, des avions, des hommes et leurs histoires, des plans, des lieux et leurs bâtiments (terrains, usines, monuments), des techniques (de fabrication, d’entretient, de pilotage, de navigation, etc…).
      Quand on conserve une armure médiévale, cela n’a de sens que si on peut la présenter dans son contexte, son écosystème naturel, à savoir un château fort, un village médiéval avec son maréchal ferrant, son moulin, son écurie, ses paysans et ses chevaliers…
      On comprend alors d’où ca vient, ou ça nous emmène.

      Répondre
    • Dans mon bled, il y avait un hangar aéronautique des années 20 ayant abrité un GAO puis l’aéroclub après la guerre. Pour permettre la création d’une de ces cités inhumaines que le monde nous envie, l’aérodrome fut désaffecté et le hangar déclaré « vétuste » par le SBA pour accélérer le départ de l’AC; Il subsista 30 ans pour abriter le matériel de la DDE ( « vétuste », vraiment ?). Récemment, les alentours furent mis à zéro pour permettre l’accroissement d’une belle zone commerciale attenante à la cité. La première chose que fit le maire fut de raser ce vieux hangar de peur qu’il ne soit classé et rende difficile la joie de bétonner en paix. Pourtant, les grandes surfaces créent des animations genre patinoire « indoor » sous la canicule (bilan carbone ?) pour ramener les clients d’Amazon. Un ch’ti musée dans le vieux hangar avec des jeux pour les gosses, ça n’aurait pas été mieux, moins cher, éducatif et éthique ?

      Répondre
  • L’aérodrome de Sallanches n’avait plus aucune utilité. Les rares personnes qui l’utilisaient avec leurs avions attendaient que la commune de Sallanches finance l’entretien de cet équipement. Je soutiens totalement le maire de Sallanches pour avoir fermé cet aérodrome. Je rappelle que le secours en montagne est réalisé par des hélicoptères depuis bien longtemps.

    Répondre
    • Partant de ce principe, beaucoup d’autres Infrastructures inutiles pour une majorité de contribuables qui continuent a payer pour une minorité sont aussi à faire disparaître.

      Répondre
    • par denis rolando-eugio

      C’est sûr qu’un aérodrome n’a aucune utilité ! Surtout si on ne l’utilise pas soi même ! Les autoroutes non plus. Le réseau ferré non plus. De toute façon je ne prends jamais le train ! Avec des raisonnements pareils … La fermeture de Sallanches (que je n’ai jamais utilisé) est regrettable. Comme la fermeture de tout autre aérodrome. Denis (petit pilote privé amoureux des avions)

      Répondre
    • Attendez quelques années avant de vous réjouir, pour voir ce que le maire va effectivement en faire. Plus d’un riverain de terrain fermé s’en mort les doigts en voyant ce que le terrain est devenu et les nuisances générées par le nouvel aménagement… .

      Répondre
    • Il est vrai que les riverains de Guyancourt étaient heureux au plus haut point quand cet aérodrome historique et proche de Paris à fermé ses pistes en 1989. Cela faisait quelques hectares d’espaces vert qui seraient rendus à la population locale dans le plus courts délais.
      C’est ce qui a été fait. Un golf a été crée sur la zone et ouvert à ses seuls membres privilégiés. Pas aux populations locale.
      Mais cela a été compensé en donnant du travail aux populations ouvrières locale : le Technocentre Renault à pris la place des espaces verts des pistes de Guyancourt en 1998, 9 ans après la fermeture de l’aérodrome (donc c’était déjà en projet avant). Un méga centre industriel et les zones de bureaux attenantes pour les sous-traitants et les prestataires. Plus de 10000 personnes travaillent désormais dans ces usines, alimentés par des dizaines de camions par jour, grâce aux nouvelles voies d’accès larges et bien bitumées qui entoure le Technocentre.
      Un gain fabuleux pour toutes les populations locales, cela ne fait bien sur aucun doute !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rodrome_de_Guyancourt

      Répondre
    • Un aérodrome fait partie d’un infrastructure nationale et pas uniquement locale. Le problème est que l’Etat s’est désengagé ces dernières années des infrastructures aéronautiques au « profit » des collectivités territoriales… d’où la désintégration progressive du tissu aéronautique français… qui finira par poser problème alors que de nouvelles technologies de transport aérien arrivent (avions électriques et silencieux, drones, voitures volantes, etc.) qui sont maintenant développées dans d’autres pays européens que la France pour cette raison!
      L’aérodrome de Sallanches n’aurait pas dû être laissé à la charge uniquement de cette commune…
      Aujourd’hui l’Etat se rend compte qu’il n’ a plus assez de vision pour notre pays et recrée une sorte de « commissariat au plan »…: les infrastructures aéronautiques devraient être pilotées par cette instance, mais il est déjà peut-être trop tard….

      Répondre
    • Un aérodrome ne sert jamais à rien, voyons! Totalement inutile… Sauf pour faire poser des avions en difficulté, ou des hélicoptères assurant des EVASAN, par exemple. Mais ça, il faut en avoir eu besoin pour savoir ce que c’est…

      Répondre
    • Bonjour ,
      n’hésiter à vous faire expliquer une carte aéronautique si vous ne connaissez pas et vous verrez qu’un aérodrome a de l’utilité aussi pour les aéronefs non basés comme un port, une aire d’autoroute, etc. , en particulier quand il est placé à un endroit stratégique comme ici aux 3 frontières dans un environnement complexe.
      Et un aéronef, ce n’est pas comme une voiture, on ne s’arrête pas au bord de la route en cas de pépin…
      Enfin, passant très souvent dans votre belle vallée pour atteindre les sommets que je préfère arpenter ou survoler, j’espère que l’air y sera bientôt beaucoup plus respirable qu’il ne l’est depuis ces dernières décennies grâce aux efforts conjoints des habitants, des entreprises et des élus locaux. Car sinon la carte postale de la belle vallée au pied du Mont-Blanc se voilera de façon pérenne du voile de la pollution la plus élevée de France. Un sacré paradoxe!
      Bien à vous,

      Répondre
  • par Pilotaillon alpin

    Il aurait fallu que le hangar soit déplacé lors du changement de site, vers Sallanches.
    Peut-être aurions nous eu un argument plus persuasif de maintien d’une plateforme.
    A moins que ce Sallanchard de Maire ait trouvé un autre tour de passe passe pour parvenir à affirmer son petit pouvoir…

    Répondre
  • Vos articles sont un régal même pour le profane que je suis que ce soit au sujet de l’actualité ou de l’histoire

    Répondre
  • le patrimoine des anciens et ces architectures c’est bien .
    garder l’aérodrome de Sallanches pour des vivants en sécurité ce serait encore mieux . Je pense que si ces anciens pouvaient parler ils nous supporteraient dans notre action.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.