Le Faucon du désert, les enragés du Normandie-Niemen, Airblues 1949… Ne ratez pas le dénouement… ou à défaut un nouvel épisode.
Les aventures du jeune Ali, héros de la série de Franz Zumstein, se terminent plutôt bien avec ce troisième épisode du Faucon du désert intitulé Bergün. En 1942, cet adolescent arabe est enrôlé comme pilote de chasse dans l’Afrika Corps. Du désert de Libye, il va se retrouver à Malte où il est abattu à bord d’un avion italien. Il sera alors enrôlé dans les rangs de la Royal Air Forces. Son périple va se terminer dans les montagnes enneigées suisses. Auparavant il aura retrouvé Aïcha, sa fiancée. A l’inverse du récit, le dessin de Franz Zumstein ne manque pas de réalisme et c’est l’une des forces de cette bande dessinée qui met en scène une variété incroyable d’avions militaires de la seconde guerre mondiale.
Troisième épisode également pour Les enragés du Normandie-Niemen, mais pas de fin en vue. Les six pilotes français héros de cette série d’aventure découvrent seulement le quotidien de l’escadrille qui reste à créer. Ils sont confrontés aux conditions climatiques extrêmes, à la suspicion et au manque de matériel. La communication avec des militaires plus ou moins coopératifs n’est pas évidente. Par ailleurs, leur arrivée en URSS n’est pas passée inaperçue et Klarstein, l’espion allemand qui les suivait à Londres, est missionné pour découvrir ce qu’ils trament…
Suite et fin mouvementée (comme on les aime…) de cette nouvelle aventure en deux parties de la série. Après avoir enlevé le savant atomiste et les plans de la fusée A10 au nez et à la barbe d’Otto Skorzeny et de sa bande de SS, Jack et ses amis s’enfiuent d’Egypte à bord d’un hélicoptère Drachen. Ils débarquent à Berlin, en 1949, en plein blocus. Ils profitent du pont aérien allié pour s’enfuir de la nasse bolchevique. Dans ce nouvel épisode, on les retrouve à New York où les rejoint Otto Skorzeny et son organisation ODESSA. L’implacable et efficace machine nazie est en marche. Et tandis que des tueurs débarquent sur les quais de Brooklyn, un U-Boot traînant un mortel chargement émerge au large des côtes américaines… Cette série d’aventures aériennes imaginée par le scénariste Frédéric Zumbiehl et désormais confiée au dessinateur Jean-Michel Arroyo a trouvé son rythmeâ€
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Suite et pas toujours fin… Les dernières sorties BD
L'article ci-dessous est dirigé à Yves Donjon et à toute l'équipe qui a fait les "Les enragés du Normandie-Niemen".
@ Yves Donjon, concernant "Les enragés du Normandie-Niemen" :
Félicitations pour ce magnifique travail. Il pêche cependant pour un excès de … francitude (ce n’est pas du chauvinisme), vous voulez absolument rester dans le cadre franco-français ! Or cette II Guerre Mondiale est vraiment mondiale, et l’initiative d’envoyer des combattants français sur le front de l’Est n’est pas totalement française comme vous le décrivez comme étant une idée de De Gaulle (Tome 1, planche « alors, Valmot, avez-vous réfléchit à mon idée d’envoyer des hommes sur le front de l’est ? » ) mais le résultat d’une chaude discussion entre Churchill et Stalin concernant les polonais de Londres. De Gaulle ne pouvait avoir ce niveau d’initiative qui est aussi militaire et diplomatique comme ce fut avec la formation de l’escadrille et son envoi en URSS. Le rôle de ces délégations étrangères en Angleterre était très limité et du seul ressort de la politique et de la diplomatie de l’Angleterre qui dirigeait la Guerre avec l’URSS (et les Etats Unis à partir de décembre 1941), ces délégations étrangères (la plupart étaient issues de gouvernements élus avant la Guerre) servaient à donner une légitimité politique formelle aux anglais sur les territoires occupés par l’Allemagne.
Le 17 septembre 1939 la Pologne est pratiquement écrasée par l’armée allemande, son gouvernement en fuite n’a plus rien à dire sur la Guerre et n’est plus en état d’empêcher l’URSS de signer une nouvelle mouture du TRAITE d’Assistance Mutuelle Anglo-Polonais du 25 aout la concernant comme elle le faisait avant Guerre. La partie soviétique demande que sa signature reste sécrète. La signature d’un TRAITE rend nuls et caducs les PACTES (ou accords d’un niveau d’importance inférieur) sur les sujets qui lui sont contradictoires. Cette nuance (de taille) est absente de la plupart des récits sur ces évènements. A partir du 17 septembre 1939 le pacte germano-soviétique vaut ce qu’il vaut c’est-à -dire presque rien, sa mention par les Alliés est uniquement à des fins d’intox de bonne guerre (n’empêche que cette intox dure jusqu’aujourd’hui).
Quand l’Allemagne envahi l’URSS le 21 juin 1941 (débout de votre histoire au Tome 1) l’attitude du gouvernement polonais en exil à Londres rendait la situation très difficile pour Winston Churchill que doit garantir à Stalin que tous les combattants basés en Angleterre se comporteraient en alliés fideles d’où, pour contrer ses protestations, l’idée d’envoyer des combattants français en URSS. C’était une proposition de Churchill qui a été accepté par Stalin et le grand Charles qui avait déjà eut l’attitude correcte à l’occasion de la tragédie de Mers-el-Kebir (il ne s’agitait pas à la musique de radio Berlin au contraire d’autres) a parfaitement compris la situation, très clairvoyant il a saisi l’occasion des deux mains, et comme vous le décrivez c’était une manière de refaire surface dans la scène internationale après la débâcle de 1940. C’est dans ce contexte qu’il faut voir la création de l’escadrille Normandie-Niemen et son envoi sur le front de l’Est
Pour completer l’histoire français et polonais de Londres vont avoir des destinées complètement opposées : Le Premier Ministre polonais en exil à Londres le Général Sikorski va multiplier les initiatives contre l’URSS au point de rencontrer à la frontière turco-syrienne l’émissaire d’Hitler Franz von Papen ce qui a provoqué la colère de Winston Churchill qui personnellement ordonna sa liquidation physique qui va avoir lieu à son retour de passage à Gibraltar le 4 juillet 1943. Sa fille Zofia Lesniowska qui était son aide-de-champ est rendue aux soviétiques par la même occasion (le B24 de que transportait l’ambassadeur soviétique à Londres en escale à Gibraltar en route pour Moscou stationnait juste à coté du B24 que transportait Sikorski). Les jours suivants c’est l’arrestation de membres du gouvernement polonais en exil à Londres avec la reconnaissance par les Alliés comme seul représentant de la Pologne d’un comité pró-communiste établi à Moscou. Le français De Gaule… on sait ce qu’il est devenu, pas besoin d’explications. Comme quoi en politique et en Histoire la déchéance des uns fait la grandeur des autres.
L’option que vous faites de rester uniquement entre français et ne pas aborder le contexte international de la II Guerre Mondiale s’explique par le souci de ne pas aborder des sujets qui font encore polémique de nos jours. C’est dommage. L’enquête concernant la disparition du Général Sikorski et son comité à Gibraltar a été classé secret militaire pour 50 ans, aurait du être rendu public en 1993 mais à cette époque la Pologne passait par un changement politique radical, la diffusion du rapport pouvait avoir des conséquences néfastes aux changements en cours et le secret à été prolongé encore pour 50 ans, en 2043 on saura peut-être ce que tout le monde le sait aujourd’hui.
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Merci Yves Donjon pour ces cahiers.
Je me régale te toutes ces BD, je les collectionne toutes. Cependant il devient difficile de suivre les sorties (financièrement aussi :) ), tant les auteurs sont productifs !!!
Mais quel plaisir devant pletaure de récits et de dessins tous aussi variés qu'intéressants !
Suite et pas toujours fin… Les dernières sorties BD
Je rappelle qu'en fin de chaque album de la série "Les enragés du Normandie-Niemen" le lecteur trouvera un cahier historique (dont je suis l'auteur) retraçant la véritable histoire de cette glorieuse unité.
Yves Donjon