La septième édition des Voiles de l’aéronautique (30 juin- 2 juillet 2018) a été remportée par l’équipage du fabricant d’outillage Tivoly Pneumat devant le voilier d’Aerobuzz skippé par Arthur Léopold-Léger (Elixir Aircraft). OSAC-Apave se classe troisième.
Pour sa première participation à cette régate monotype qui réunit des entreprises de l’aéronautique, Aerobuzz réalise (en toute objectivité évidemment !) une remarquable performance, en décrochant la deuxième place. Le mérite en revient à Arthur Léopold-Léger, le skipper du voilier, et à son équipage constitué de lecteurs du site qui ont démontré qu’ils sont aussi bien à l’aise sur l’eau que dans les airs, même si d’emblée, ils sont naturellement catalogués aviateurs.
Avant de se retrouver, sur l’île du Frioul, en face de Marseille, la veille de la compétition pour une unique journée d’entrainement, ces deux femmes et cinq hommes ne se connaissaient pas. Une minorité d’entre eux avait une expérience récente de la voile. Le lendemain, dès l’entame de la course, le Team Aerobuzz a pourtant démontré sa cohésion en remportant les deux premières manches.
Une victoire en régate, c’est d’abord une bonne stratégie pour aller chercher le vent, un équipage qui fonctionne parfaitement et un peu de chance. Comme le vent, la chance tourne. Zodiac Aerospace qui avait fait un début de compétition catastrophique en se classant deux fois dernier, remporte la troisième manche. La quatrième revient à Tivoly Pneumat et la cinquième à Supaero Alumni qui prend la tête du classement général. La victoire de Cylad, à la sixième manche resserre le classement.
Au départ de l’ultime manche, rien n’était encore joué. La septième et dernière course a finalement été remportée par Osac-Apave qui a réalisé une arrivée surprise qui propulse l’équipage à la troisième place au général. Sixième de la manche, Aerobuzz s’incline devant Tivoly Pneumat qui passe la ligne en deuxième position et s’adjuge le trophée Henri Fabre. Tout s’est joué à seulement trois points.
Le titre s’est joué sur sept manches qui se sont déroulées dans la baie de Marseille, entre le Frioul et Pointe rouge, là où se dérouleront les épreuves de voile des Jeux Olympiques de Paris 2024. En d’autres termes, les concurrents des Voiles de l’aéronautique ont régaté dans la future cour des grands. A la différence des pros, si en mer et jusque sur les pontons les skippers des Voiles de l’aéronautique et leurs équipiers parlent bateaux, une fois à terre, l’aviation reprend le dessus. Avec la même passion.
Rendez-vous pour les Voiles de l’Aéronautique 2019.
Gil Roy
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Merci Aerobuzz.fr pour ce super weekend !