Christophe AUBERT

Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Christophe Aubert – Oui c’était sur un Nordatlas j’étais étonné de voir le sol défiler à travers le plancher, le coté vieil avion pétaradant, et longtemps je n’ai fait que décoller (parachutisme) avant d’atterrir enfin pour cause de vent trop violent. L’atterrissage m’avait impressionné par sa violence courte.

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Le Mosquito

Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
L’avion Vautour

Quel est votre livre aéronautique de référence ?
Le grand cirque

Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
Les mémoire de Vidal Naquet au Seuil, on y survole le siècle dernier.

Quel est votre film aéronautique préféré ?
Le vol du Phénix avec James Stewart

Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
Fait comme l’oiseau Fugain

Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
Saint Exupéry ce goéland maladroit et distrait, et Amélia Earhart avec son androgine beauté

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Arréter les blindés allemands sur la Meuse avec mon Bréguet 693

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
Si on aime le foot, un footballeur est important, tout cela n’a que l’importance que l’on veut bien lui donner, pour moi la première hotesse de l’air française était une héroïne que j’ai été fier de croiser au Bourget dans les années 70, pour d’autres c’était une vieille dame.

Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
Prévoir l’échec, mais risquer la chose quand même.

Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
Ces femmes qui deviennent pilotes de guerre, cela dit quelque chose de très important de l’évolution de nos mentalités, nous avons mis si longtemps à considérer cette moitié de l’humanité comme notre égale.

Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
Jamais

Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Martine en avion et l’hotesse de l’air avec sa Caravelle

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Tanguy et Laverdure, le Fanatique de l’aviation, le passage en radada des Mirage III au dessus du toit de ma maison.

De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
De continuer à être ému par la beauté des avions, quelqu’en soit l’époque.

Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
Pilote dans les années vingt, trente.