Daniel FAGET

Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Daniel Faget – Oui, c’était un vol Toulouse-Orly sur Caravelle.

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Le Concorde, sans hésiter, par la finesse de ses lignes et sa beauté en vol

Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
J’ai toujours eu un penchant pour l’A340

Quel est votre livre aéronautique de référence ?
Il y en a plusieurs, parmi lesquels « Vol de nuit » bien sûr, mais aussi tous les livres qui retracent l’épopée de l’Aéropostale (comme « Le courrier doit passer » de G. Piouffre ou « Tout pour la ligne » de R. Vanier ainsi que les romans historiques de Bernard Bacquié). Mais je pourrais aussi citer les livres sur Concorde d’André Turcat, Pierre Sparaco ou Yves Marc.

Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
Le livre plein d’enseignements et de détails techniques pour un non initié: « Les essais en vol de l’A380 » de Claude Lelaie.

Quel est votre film aéronautique préféré ?
« Amelia », le film réalisé par Mira Nair qui retrace la vie de l’aviatrice Amelia Earhart avec Hilary Swank et Richard Gere.

Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
J’ai un faible, comme Fernando Alonso, pour la musique du film « Out of Africa »

Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
Tous les pionniers de l’aviation sont admirables, il est difficile d’en distinguer un en particulier. Parmi les grands aviateurs, Lindbergh pour sa traversée de l’Atlantique mais aussi Nungesser et Coli et les pilotes de « La Ligne » qui se sont illustrés pour acheminer le courrier vers l’Afrique et l’Amérique du sud (Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry etc..)

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Le premier vol du Concorde

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
C’est faire beaucoup d’honneur à des soit-disant vedettes qui n’ont pour vocation que de taper dans un ballon. Mais la médiatisation est telle aujourd’hui que des exploits comme la réalisation et les vols du Solar Impulse, des répliques du Morane-Saulnier ou du Breguet XIV sont relégués à des faits divers. Les pilotes d’essai et personnels techniques qui mettent au point les avions de légende européens comme le Concorde, ou l’A380 mériteraient d’avoir un peu plus de considération. C’est d’un autre niveau…

Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
De réfléchir et de procéder par étape, en quelque sorte de pratiquer des essais avant de se brûler les ailes.

Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
En dehors de la conquête de la Lune, la remise en état du téléscope Hubble qui a permis de découvrir l’espace lointain et remonter vers l’origine de l’univers.

Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
Non pas pour le moment.

Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Une interface entre la Terre et le Ciel et le départ (ou l’arrivée) vers des horizons nouveaux, l’idée de découverte en somme.

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Un petit livre lorsque j’étais enfant qui parlait des avions et des dimanches sur la terrasse d’Orly à regarder partir et arriver les avions de l’époque.

De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
N’étant pas un professionnel de l’aéronautique, c’est d’avoir pu, grâce à mes photos, entrer en contact avec des personnalités de ce monde merveilleux.

Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
Piloter un avion