Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Florentin Chillou – Oui très bien ! C’était le 17 Juin 2005, j’avais pile 10 ans, à bord d’un BELL immatriculé F-BNPS qui appartenait à l’époque à la société Air Touraine Hélicoptères. Cette sensation de liberté et de découvrir le monde d’en haut, c’est un souvenir inoubliable.
Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Difficile à dire, je ne peux pas en citer une en particulier, chaque concepteur d’appareil rend sa machine unique, elles sont toutes aussi belles les unes que les autres à mes yeux.
Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
Je pense que je reverais d’être un Mirage 2000-5, ça a gravé ma jeunesse entre les films et la simulation aérienne, je suis réellement amoureux de cette bête féroce.
Quel est votre livre aéronautique de référence ?
Hum un bon pilote dirait « le Manuel du Pilote d’Avion » aux éditions Cépadues mais ça serait vous mentir, sérieusement l’ensemble des livres des éditions Altipresse, rien de mieux que d’apprendre des erreurs des autres.
Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
« Ma vie en chute libre », qui retrace le saut de Felix Baumgartner. Honnêtement j’ai cru que c’était moi qui avait sauté à la place de Felix, tellement ce livre retrace à la perfection son ressenti.
Quel est votre film aéronautique préféré ?
Les Chevaliers du Ciel, sans aucun doute ! Gerard Pires, Eric Magnan, si vous lisez cette interview, merci pour ce film qui a fait rêver toute une génération et qui a su créer bon nombre de vocations.
Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
Dans les classiques, la BO des Chevaliers du Ciel, composé par Chris Corner.
Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
Marie Marvingt première pilote de chasse. A cette époque là, il ne fallait pas avoir froid aux yeux surtout avec les mentalités masculines, et Etienne Oemichen d’avoir fait partie des pionniers de la voilure tournante et surtout de ne pas avoir abandonné ses recherches sur ce sujet.
Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Etre Bertrand Picard le jour où il a osé faire voler Solair Impulse.
Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
Les mentalitées évoluent, le transport aussi, on arrive a un taux record de vols, qui est en croissance exponentielle, maintenant le public prend l’avion comme le bus. D’après vous pourquoi les avions français se nomment AirBus ? Ce n’est pas un hasard.
Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
D’inventer le Kermel, le Nomex, et les RayBan avant de penser à voler aussi haut.
Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
La France championne du monde de voltige assurement, cocorico quoi !
Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
Pour le moment je croise les doigts et touche du bois, je n’ai jamais eu l’occasion de crier « au secours je veux descendre ! ».
Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Etre à un endroit où se croise des milliers de gens à la seconde, et avoir la sensation d’être invisible aux yeux de tous, chacun fonce dans son coin. Je fais partie de ces gens qui apprécient de rentrer dans un aéroport juste pour voir son aménagement, et le trafic qu’il accueille sans spécialement prendre l’avion ce jour là.
Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Je suis né à Tours avec des parents dans le milieu médical tous les deux, je n’étais pas du tout prédestiné a l’aero. Mais entre la BA 705, le SAMU 37, les différents clubs qui passaient au dessus de la maison qui se situait dans l’axe de la piste de Tours, un père qui a 4 ans me faisait déjà piloter sur FS 98 sur ses genoux, inconsciemment j’ai étais vite conditionné.
De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
D’être arrivé là où je suis, beaucoup ont essayé de me dissuader, mais la passion m’as mis des oeilleres et des bouchons dans les oreilles et j’ai foncé tête baissée et je dois dire que ça me reussit plutôt bien jusqu’à présent.
Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
Le journalisme ! J’ai eu l’occasion d’approcher ce domaine mais bon c’est « fromage ou dessert » il a bien fallu choisir entre les ailes et le micro, ce qui ne m’empêche pas de donner un petit coup de main journalistique quand il le faut. Si j’avais basculé dans cette voie, je pense que j’aurai rêvé de devenir un Eric Magnan bis, pour mêler aviation, hautes technologies et art, à travers un écran.
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