Jérôme FALC

Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Jérôme Falc – Ma première fois dans un engin volant était dans un Fokker F27 de la TAT lors d’un vol Agen-Mulhouse, que c’était bruyant !

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Il y en a plein ! Mais fan de warbirds, je craque volontiers pour un Spitfire pour ses formes toutes en courbe.

Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
Question pas évidente, mais je serai un Concorde, il a fait tant rêvé de personnes comme aucun autre avion ne l’a fait.

Quel est votre livre aéronautique de référence ?
Ce serait plutôt une revue, Le Fana de l’Aviation, je le lis tous les mois et c’est une des plus anciennes revues aéronautiques, de quoi parfaire sa culture.

Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
Le Grand Cirque de Pierre Clostermann que j’ai eu envie de relire, la dernière fois c’était il y a 10 ans, après avoir revu le film du même nom.

Quel est votre film aéronautique préféré ?
Aucune hésitation : Les Chevaliers du Ciel ! De superbes images en vol, quel dommage qu’ils ne fassent pas une suite…

Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
Je ne vais pas faire dans l’original, c’est le CD des Chevaliers du Ciel qui m’évoque les passages du film quand je l’écoute.

Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
Honneur aux dames, la plus grande aviatrice est Adrienne Bolland, partir seule dans un frêle Caudron G3 à l’assaut de la Cordillère des Andes, il fallait en avoir ! Quant au plus grand aviateur, Jean Mermoz pour son côté aventurier et sa prestance.

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Traverser la Manche à bord du Blériot XI, le côté belle époque, casque en cuir, lunettes d’aviateur… Et aller en Angleterre, quel exploit à l’époque où il y avait tout à faire dans le domaine de l’Aviation !

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
Tristesse, je ne vois pas en quoi des footballeurs en tapant dans un ballon peuvent être des héros. Tout n’est qu’une histoire de fric. Et c’est bien dommage car la France est un pays où on a des champions, que ce soit en voltige, en ULM ou autre, s’ils ont droit à 2 minutes au JT, c’est un miracle. L’aviation ne fait plus rêver les foules comme avant, donc triste aussi pour cette raison.

Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
Que l’homme ne peut pas être un oiseau.

Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
Solar Impulse est une superbe aventure, il y a un côté magique de faire voler cette machine rien que par la lumière du soleil, et quel défi technique en même temps.

Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
Non jamais.

Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Un endroit où on peut rêver. Rêver devant tous ses avions quand on est passionné et rêver lorsqu’on part en voyage découvrir de nouveux pays, de nouvelles contrées.

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Difficile de le dire, j’ai toujours été attiré par tout ce qui volait depuis mon enfance, dès qu’un avion ou un hélicoptère passait au dessus de la maison, je sortais pour aller le voir.

De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
D’avoir construit deux ulm qui ont reçu des éloges, et j’espère bien en construire d’autres !

Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
Pilote de chasse pour le plaisir de piloter des machines presque sans limite, ou pilote de brousse pour le côté aventurier.