Loïc COUDRAY

Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Loïc Coudray – Oui, j’avais 25 ans, mon entreprise organisait des batpêmes en planeur à Vinon sur Verdon. Une collègue de travail à décider de me le payer pour mon anniversaire. Le vol à durer 30 min, la semaine d’après j’étais inscris au club de vol à voile de La Crau ou je vole encore aujourd’hui.

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Mon première amour, un ASK13 (où j’ai volé pour la première fois en solo). Sinon je dirais le Spitfire, un avion qui fait réver…

Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
Un hélicoptère, je décolle et je me pose où je veux et quand je veux.

Quel est votre livre aéronautique de référence ?
Je suis pas trop lecture mais j’aime bien les BD alors Tanguy Laverdure qui avait dans les vieux Pilote de mon père.

Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
Je ne suis pas un lecteur assidu pour recommander une lecture 🙂

Quel est votre film aéronautique préféré ?
Top Gun voyons, le film qui de ma jeunesse!

Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
M83 « Midnight City », ça n’a aucun rapport avec l’aéronautique, mais quand j’écoute cette chanson je m’imagine faire plein de looping et de vrille avec mon planeur.

Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
Tous les pilotes d’hier et d’aujourd’hui sont des grands aviateurs, même si la plupart n’invente rien de concret, chaque vol, même en tours de piste est une expérience en plus qui servira pour les pilotes futur.

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Celui de décoller les pieds du sol et voler pour la première fois.

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
Qu’il est plus facile d’organiser un match de foot qu’un meeting aerien à cause de la réglementation Française. Mais dans les rêves les plus profond de chacun, n’est-il pas de pouvoir voler?

Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
Surement aucun, je n’avais aucune notion de l’aéronautique à cette époque.

Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
Le franchissement de la vitesse du son! Se dire que l’on va aller plus vite que le son qui sort de notre bouche. Partir dans l’inconnu, ça c’est un exploit!

Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
Non

Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Le départ en vacance. Mais en ayant vécu proche d’un aéroport, l’envie d’avoir un missile sol-air quelque fois le soir avant de se coucher ou le matin très tôt.

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
J’ai ça dans les gènes, mon grand père étant un ancien pilote, il m’a donné envie d’en être un aussi. Et aussi les jeux-vidéo. Je me souviens de se jeu de simulation « EF2000 », j’y ai passer surement quelques centaines d’heures à y jouer. Mais faut pas le dire à mon père, j’étais étudiant.

De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
Je ne suis pas pilote professionnel, mais je suis fier à chaque fois qu’un vol de termine par un bel atterrissage, un « kiss » comme beaucoup de gens l’appelle.

Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
J’aurais aimé faire du kayak en eau-vive, mais en habitant dans le sud, c’est plutôt du kayak de mer.