Vincent BEAUFRERE

Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Vincent Beaufrère – Un vol en Rallye au dessus de la maison de mes parents… Je devais avoir 3/4 ans, c’était mon oncle qui pilotait.

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
J’aime beaucoup le Morane Saulnier 733. Je rêverai d’en récupérer un et de l’avoir dans mon jardin pour me réfugier à l’intérieur quand je dois écrire mes scénarios.
     
Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
Un avion de brousse robuste ou un gros pendulaire qui pose partout.

Quel est votre livre aéronautique de référence ?
La folle équipée de Patrice Franceschi.
     
Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
« Damien » de Gérard Janichon. Un marin qui est devenu pilote.
     
Quel est votre film aéronautique préféré ?
l’étoffe des héros.
     
Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
Le chant du Rolls Royce Merlin.
     
Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
Pour l’Aviatrice, je suis un grand fan d’Adrienne Boland. Comme quoi quand ni l’avion, ni son pilote ne sont au courant que leur entreprise est impossible… et bien ça marche.
Le rêve est plus qu’un moteur.
Pour L’aviateur, je vais faire original, je dirais Eric Tabarly. Un aviateur ( on le sait peut ) et aussi un grand marin qui a décidé de faire voler les bateaux créant ainsi la passerelle avec ceux qui avaient décidés de faire flotter les avions.

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Marcher sur la lune.

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
Beaucoup de bruit pour une poignée de types en short qui jouent à la baballe et qui sont loin de faire avancer le monde.
     
Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
D’embarquer des fumigènes pour le spectacle et aussi un parachute pyrotechnique pour finir le vol proprement.
     
Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
L’histoire de l’aviation qui se réécrit avec les nouveaux types de motorisations qui vont nous ouvrir des alternatives autres que de se trimballer des jerricans poisseux sur nos terrains.
Même si j’adore l’odeur du kérosène.
     
Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
J’ai senti un vague regret lointain sur un départ en vrille une fois en Bücker… On n’a pas le droit de regretter quand on a la chance de voler sur une telle machine, alors je me suis vite ressaisit et tout est immédiatement rentré dans l’ordre.
     
Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Un magnifique spectacle. J’adore l’aéroport de Francfort. Je pourrai y passer des heures le nez collé aux baies vitrées.

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Mon père me dessinait la silhouette d’un mirage chaque soir sur mon petit tableau quand il me couchait. Et puis un ophtalmo m’a dit que je ne pourrais jamais être pilote. Alors j’ai passé mon brevet bien avant mon permis voiture.
     
De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
De pouvoir voler à mon petit niveau pour nourrir ma création dessinée et ce malgrè un pronostic plutôt mal engagé au niveau de mes yeux quand j’étais petit.
     
Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
Pilote de meeting ou musicien.