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Et si cette crise était une opportunité pour l’aviation ?

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« Redevenons des pionniers de l’avenir ! »  : Catherine Maunoury, présidente de l'Aéro-Club de France. © Philippe Janin

Pour Catherine Maunoury, présidente de l'Aéro-Club de France, l’aviation « véhicule depuis son origine des valeurs dont nous allons avoir une fois encore besoin pour affronter l’avenir et bâtir notre futur.» La crise actuelle est une opportunité de se « lancer vers l’avenir, vers de nouvelles voies qui seront génératrices de développement économique et de nouveaux emplois. » L’Aéro-Club de France est « un lieu privilégié pour y réfléchir, y contribuer, y encourager.»

« Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l’appelle un papillon. »

L’auteur de cette sentence, qui semble si bien convenir à notre époque, n’est autre que Richard Bach, le « père » de Jonathan Livingstone le Goéland. Ah, Jonathan, capable de réaliser 32 facettes verticales suivies de quelques déclenchés, comment ne pas penser à lui, alors que nous sommes cloués au sol ! Quand pourrons-nous reprendre la route de l’azur ? Était-ce seulement hier ou il y a déjà plus...

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34 commentaires

  • Bon, les coucous qui sont des jouets de riches, passe encore. Mais un Londres-Barcelone à 55 € pour aller se bourrer la gueule sur les Ramblas, est-ce bien raisonnable ?

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  • Génie,courage, audace, et j’ajouterais ténacité pour traverser ce drôle de temps en suspend et continuer à être convaincu que la chenille deviendra bien un papillon.
    De ces périodes difficiles peuvent sortir des belles promesses pour peu que suffisamment de gens de bonne volonté mettent leur intelligence et leurs savoirs faire au service des Hommes et de notre planète avant que les égoïsmes de quelques uns n’aient tout gâché – oubliant trop vite la fragilité de toute condition humaine sans ségrégation cette fois!

    Cet arrêt du temps ordinaire fera-t-il naître un autre regard sur notre environnement humain, social et matériel? Servira-t-il à prendre le temps de réaliser que les individualismes, voire les égoïsmes ne mènent qu’à des voies au final souvent sans issue, ou bien au contraire le repli sur soi l’emportera-t-il et fera-t-il aller droit dans le mur? Difficile de savoir.

    Dans la traversée des crises, ou bien on les subit en faisant le dos rond sous sa carapace, ou on les affronte en sachant qu’on prend le risque d’y laisser quelques plumes ou plus…
    Moi, je préfère la deuxième version avec toutes les incertitudes que cela va comporter – il faut rester réaliste en parallèle d’un peu d’utopie (ou d’optimisme?) !
    Merci Catherine d’avoir la volonté de ne surtout pas baisser les bras devant les difficultés !

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  • par Jean-Luc soullier

    Bonjour Catherine,
    Je suis d’accord avec le titre de votre article et avec certaines idées force qu’il contient. Le fait par exemple (parce que c’est un fait) que l’aviation civile est un facteur de rapprochement entre les peuples. On ne peut pas vouloir que les peuples se rapprochent en leur faisant honte quand ils prétendent monter dans un avion, il y a là un paradoxe que les ayatollahs du flygskam ont beaucoup de mal à justifier. Par contre éduquer les voyageurs pour les empêcher de détruire les lieux de visite serait une action utile, surtout pour les visités (mais pas que). Voyez vous ce qui est le plus difficile là dedans c’est de faire évoluer les mentalités, je trouve que c’est ce qui devrait le plus ressortir de votre propos. Parce que les pistes technologiques existent depuis pas mal de temps en fait. L’architecture de nos avions de ligne est gelée depuis la fin des années 40 (RB47) sur la foi d’études démarrées avant guerre et capturées par la mission Alsos en 1945. Un siècle dans pas très longtemps. Et ce parce que le standard de vitesse de déplacement des avions civils est M0,8. (j’ignore volontairement la folie du supersonique). Si on considère froidement les chiffres, les routes à grande fréquentation devraient être desservies par des maglev sous vide partiel genre Hyperloop. Vitesse de cadencement 12000 km/h, capacité de chaque module 1000 PAX+. Et un dixième ou moins d’énergie dépensée au siège/km par rapport à la technologie actuelle. Il reste aussi l’immense quantité des routes à moyenne ou faible fréquentation qui ne peuvent justifier d’investissement aussi lourds en matière d’infrastructure. Est-ce vraiment indispensable de les parcourir à 900 km/h? Ne pourrait-on pas se rendre compte que, à 4-500 km/h c’est tout de même beaucoup plus rapide qu’ à pied, en barque ou en bourricot? Les gens qui volaient en Constell’ étaient -ils à l’article de la mort en descendant l’échelle de coupée? C’est ce genre de question qu’il s’agit de se poser si l’on veut que ça bouge, car au prix de faibles sacrifices en terme de vitesse c’est 100% des émissions « in situ » qu’on pourra économiser. Et pas dans cent ans.
    Remarquez que je suis globalement d’accord avec votre propos, il faut que ça bouge. j’ai toujours été un grand fan de l’AN01, eh bien, contraints et forcés ou pas, on y est. Il s’agit de ne pas louper le coche car il n’est pas sûr (et il faut l’espérer) que l’occasion se représente de sitôt.
    Jean-Luc Soullier

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  • Il faudrait mettre fin à l’activité des compagnies aériennes « bas-coûts/bas-prix » prédatrices et destructrices de la planète. Que seules puissent voler les compagnies dont les tarifs correspondent à la réalité des coûts (très élevés pour cette activité) afin qu’elles puissent gagner de l’argent, traiter correctement leurs salariés et leurs passagers, réduire leurs vols et ainsi moins polluer. Concrètement un aller-retour Paris/Pékin doit passer de 550€ (janvier) à au moins le double. Il n’y a pas nécessité à cumuler les voyages. Il faudrait moins mais mieux ! Qu’arrêtent ceux qui mettent des punaises sur leur mappemonde pour montrer tous les endroits « qu’ils ont fait ». Quelqu’un de réfléchi n’est plus très emballé à voyager quand il fait le constat de tous les lieux détruits ou abîmes par des hordes de touristes mal-léchés. Pourquoi un quota de kilomètres aérien et un permis de voyager seraient une hérésie. ?! Mais en lisant la majorité des commentaires on peut craindre que de cette épidémie ne ressorte rien de bon. Beaucoup veulent reprendre leur vie telle qu’elle était avant. Et tant pis pour les conséquences ! 14/18 n’a pas empêché 39/45, Three Miles Island n’a pas évité Tchernobyl qui n’a pas évité Fukushima… l’être humain fait tout pour sa destruction !

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    • J’abonde dans votre sens !!!

      Répondre
    • @Bellonte : »Il faudrait mettre fin à l’activité des compagnies aériennes « bas-coûts/bas-prix prédatrices et destructrices de la planète.» « . Ca vient des lois de libéralisation du traffic aérien. C’est donc simple à faire:il suffirait de supprimer ces lois.

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    • par Pilotaillon, Européen vigilant

      Nous sommes décidément entêtés, (est-ce en France seulement ?) :
      Les entrepreneurs proposent et les clients disposent !
      A moins d’être schyzophrène, tout un chacun peut le comprendre en faisant les courses.
      Avec ses partenaires, Airbus partent du marché avant de décider des thèmes de recherche. L’abaissement des couts d’exploitation des machines répond aux consommateurs qui préfèrent un prix de billet le plus serré et la réduction de l’usage du pétrole. Les équipements de cabine également…
      Je suis, nous sommes, tous des individus libres de choix qui influençons le marché, c’est pas plus futé que ça.
      Et il me semble difficile de juger de la consommation de mon voisin, hormis si celle ci atteint au bien collectif… mais c’est un autre débat, qui mérite davantage de lignes ! (Mais que fait la Police ?!?)
      Au global, la question actuelle, en période de crash test économique, se situe dans la recherche de nouveaux équilibres et comment les trouver, avec le minimum de casse éco, sociale et sanitaire (car emploi et santé vont de pair) et par la recherche de la meilleure façon de prendre ce sujet dans toute sa globalité. Il s’agit d’avoir le courage, l’envie d’entrer dans la complexité.
      Chacun aujourd’hui devrait prendre part au débat, en exprimant ses conviction mais surtout en choisissant mieux ses consommations.
      Sinon nous gachons une belle occasion de revoir nos approches (Merci Mme Maunoury) : la simplification, la révolte et le repli sur soi ne servent donc à rien, à part à accroitre la difficulté de l’excercice et embrouiller le débat.

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  • par BRONDEL Christian

    Réponse à Morbier;
    Je ne connais pas ZéroAvia (Mais ZéroAvia ; c’est une blague ?)
    Par ailleurs , Il ne faut pas croire tous les contenus d’internet (même Wikipédia).
    Savez-vous que des voitures fonctionnent à l’hydrogène (taxis Berlinois) mais aussi en Savoie ou il y a une station de distribution d’hydrogène .
    Êtes vous sûr que le seul moyen d’avoir de l’hydrogène liquide est de le refroidir à – 252° ?
    En vous souhaitant
    Christian Brondel

    Répondre
  • par François Henriot

    Merci Catherine. Et foin de polémiques…

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  • par BRONDEL Christian

    Belle dissertation Catherine ; Bravo !
    Nous devons baser l’activité humaine sur des fondamentaux or nous vivons sur ce vaisseau spatial en distorsion avec les besoins primordiaux de notre vie.
    Nous oublions que la terre et ses ressources ne sont pas infinies et à l’heure du télétravail et des vidéoconférences prendre l’avion, (comme il est conçu actuellement), pour se déplacer est une erreur fondamentale.
    Le problème est anthropologique et faire de la sociologie à la place est une méprise.
    Comme il est méprisable de croire aux statistiques de dangerosité basées sur le nombre de morts par kilomètre parcouru. Ce qui est le cas des transports .
    Eh ! Oui , La dangerosité se mesure au temps d’exposition au danger . La bonne preuve est que le moyen de transport le plus dangereux au kilomètre parcouru est le lit à roulette des hôpitaux. Un autre exemple ; pour traverser une autoroute à pied il vaut mieux courir que marcher doucement. Nous voyons que le temps d’exposition au danger est le facteur dominant non utilisé par les statisticiens à la solde des commerciaux.
    Les phéniciens qui étaient de redoutable ingénieurs avaient un sport pitoyable ;  » le sophisme » qui est ni plus ni moins le mensonge . Ils ont appliqué cette doctrine au mercantilisme ; ça les a anéanti . 
    Il serait intéressant de connaître des statistiques non sophistiquées en aéronautique .
    Par ailleurs il faut arrêter de brûler du pétrole .
    Nous avons fait n’importe quoi sur notre planète depuis plusieurs décennie et nous n’avons pas les moyens de nous défendre car nous avons laissé les grands lobbies se partager les ressources terrestres .  Il est quand même impensable que nous sommes depuis un siècle et demi en train de déterrer un poison que la nature a enfoui dans les profondeurs de la terre accompagné de Bacillus infernus de l’age des protozoaires. Et tout cela pour quelque barils de pétrole de future marée noire et enrichir quelques homo sapiens .  Yves Paccalet (cousteau) l’avait dénoncé en 2005 dans un bouquin .
    Ce covid 19 comme tous les virus et bactéries sont importés sur terre depuis l’espace dans les 30.000 tonnes de poussières interstellaires que reçoit la terre chaque année. Dans ces poussières il y a aussi des acides aminés (la glycine) c’est d’ailleurs comme cela que la vie est apparu sur terre.
    Or la nature est bien faite ; elle a enterré jusqu’à plus de 3000 m sous terre les poisons dont les hydrocarbure que nous nous évertuons à déterrer ; quelle erreur ! Je rappel que dans le Kérosène il y a des bactéries qui produisent dans les réservoirs de nos avions des glaires et algues que l’on est obligé de nettoyer régulièrement ; tous les spécialistes en aéronautique le savent.
    Nous devons changer notre façons de vivre sur ce paradis de planète Terre . Avez vous remarqué l’atmosphère de puis le confinement ? j’espère que ce manque de pollution mettra du plomb dans la tête de nos dirigeants responsables.
    Et pour en revenir à l’aviation : Que brûlons nous dans le kérosène  ? L’hydrogène et le reste est jeté dans la nature comme dans une poubelle, alors que notre science et nos technologies nous offrent aujourd’hui la possibilité de brûler que de hydrogène. Oui ! il existe des études d’avions avec des solutions hydrogène parfaitement réalisable aujourd’hui grâce aux composites. Il existe aussi des méthodes pour faire de l’hydrogène sans passer par le pétrole grâce aux photovoltaïques . Qu’attendons nous pour nous y mettre ?
    Oui ! Ce COVID 19 est une opportunité.
    En vous souhaitant
    Christian BRONDEL
    Auteur du référentiel de formation OCHP Opérateur Composite
    Haute Performance agréé par Ministère du Travail J.O.juillet 2008 et 2013.
    Licence DGAC LNMA-1030 et part 66 EASA N° FR.66.011872
    STRALPES: aérodrome 73190 Challes les eaux
    Agrément EASA AP to DOA 079. Code OTAN : F9989 Centre de formation

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    • « il existe des études d’avions avec des solutions hydrogène parfaitement réalisable  » Hola, ne vous emballez pas. Vous parlez du ZeroAvia ? Mais il faut refroidir l’hydrogène à -252°C pour pouvoir le stocker sous forme liquide.

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    • Monsieur Brondel, je crois qu’il serait bon que vous vous abonniez à AEROBUZZ puisque vous utilisez ce média pour vous faire connaitre.

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    • Christian est certes très connu pour son goût du débat (euphémisme)qui a largement dépassé la cantine de Challes mais bien davantage par ses compétences reconnues de concepteur aéronautique et plasturgiste idoine de longe date..
      Le questionnement général dont il fait état a donc toute sa place à l’heure de ce grand questionnement général .
      ….et merci à Catherine qui me fait quelque peu regretter rétroactivement de ne point avoir pris conscience plus tôt des bienfaits du questionnement philosophique appliqué à l’aéronautique..
      Merci

      Bien à vous

      L

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  • Amis Aérophiles, quel beau texte qui donne envie de surpasser la crise actuelle qui nous coupent les ailes actuellement.
    Ce n’est que partie remise, prenons soins de nous et de nos proches et nous pourrons à nouveau déployer nos ailes et assouvir notre passion commune pour les choses de l’air.
    Bravo Catherine.

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  • Bel article plein d’enthousiasme, l’aviation ne mourra pas mais muera.
    Merci Madame.

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  • Très beau témoignage du passé, du présent et de l’avenir, ayons foi en l’avenir qui avance aussi grâce aux utopies, à l’humanisme que nous devons renforcer nous qui nous disons supérieurs aux animaux….Catherine nous donne des pistes dans sa dissertation.
    Merci Catherine.
    G.B

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  • Madame, j’ai du mal à vous suivre dans votre belle envolée car je ne peux me défaire de ne voir dans la construction aéronautique d’aujourd’hui, qu’un « business » comme un autre, dont la principale finalité est de gagner de l’argent.
    Pour moi, les seuls « aviateurs » qui perpétuent (perpétuaient, devrais-je dire car cette activité a évolué aussi ces dernières décennies) l’esprit des pionniers dont l’Aéroclub de France se fait le lieu de leur mémoire, ce sont les constructeurs amateurs d’avion regroupés ou non au sein de leur association le RSA
    Qu’on le veuille ou non un entrepreneur est toujours quelqu’un qui a pour objectif de vivre, lui, les siens et d’éventuels salariés, du produit de son travail. Tant mieux si pour certains d’entre eux ils réussissent à joindre l’utile et l’agréable, voire l’utile et une passion. Quand on aime on ne compte pas et cela vaut mieux pour entreprendre dans la plupart des domaines. A mon avis il va falloir compter surtout sur des gens comme cela pour que notre Société « sorte de nouveau la tête de l’eau » .

    Répondre
  • Bien écrit, belles réflexions d’ordre philosophiques. Je crains cependant que ça n’aboutisse à rien de concret. L’industrie du transport aérien crève d’une sélection naturelle impitoyable, à laquelle s’ajoutent des attaques écologiques fondamentalistes. Le minimum vital parviendra à subsister, indéniablement. Quant à la « petite » aviation, celles des loisirs et des compétitions, elle pèse bien peu dans une Europe qui a déjà entériné le paradoxal repli sur elle-même, alors qu’elle se veut en plein développement. Je suis pessimiste, factuel, lucide. Je préfère en cela avoir d’éventuelles bonnes surprises, plutôt que d’encaisser de lourdes déceptions.

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  • par Raymond Woessner

    Oui, le monde l’aviation peut être fier des valeurs qu’il porte depuis ses débuts. Oui, c’est le moyen de transport le plus sûr qui soit. Oui, la pollution baisse par passager/km. Oui, mais… le libéralisme économique (défiscalisé mais subventionné !) le met en péril, et pas seulement à cause du Covid-19 (cf. ce qui s’est passé chez Boeing). Jusqu’à 2020, la croissance exceptionnelle du transport aérien a fait que la pollution qu’il génère a augmenté malgré la réduction unitaire de la pollution. Alors, que faire ?

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  • par PHILIPPE BOUTIN

    Pilote exceptionnelle, une des rares femmes à qui ont donne la parole en ce moment et qui nous dit avec sagesse et bon sens dans son domaine d’excellence, ce qu’elle pense !!! Merci Catherine …..

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  • par Jean-Baptiste Berger

    Très beau plaidoyer pour l’aviation, émanant de l’une de ses plus légitimes représentantes .
    Cette dissertation est emplie d’humanisme, qualité déjà souvent démontrée chez Catherine Maunoury.
    Peu importe le scepticisme que chacun d’entre nous peut ressentir pour une amélioration de l’humanité face à la rapacité, l’égoïsme et l’imbécilité des hommes (les deux premières qualités étant également partagées par les spéculateurs financiers et certains politiciens qui les représentent, la troisième par Gréta Thunberg et ses afficionados inconditionnels et dogmatiques), l’important est qu’il y ait encore des gens qui rêvent et qui sachent faire rêver les autres autrement qu’en les embrigadant dans des projets incertains.
    Sinon, on est foutus.
    Catherine est de ceux-là,
    Merci à elle.

    jean Baptiste

    Répondre
    • La « petite Gréta », que vous semblez mépriser, ne fait que reprendre en argument les études du GIEC et rien de plus, avec les indignations émanant des jeunes qui vont vivre après nous et à qui nous léguons l’état de la planète.
      Un proverbe africain (Dogon si l’on se souvient à peu près) dit à propos de la Terre : « …, nous l’empruntons à nos enfants »

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    • Greta n’aurait pas une place si médiatique si elle ne représentait pas une opinon parmi ses proches et des retours dans les médias…

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  • Une réflexion très censée et audacieuse! Mais comment lutter contre une armée de Monsieurs Trump eparpillée dans le monde et qui se frotte les mains en pensant déjà à la sortie de crise?

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  • Quelle audience et quelle influence a l’aero Club de France aujourd’hui sur les politiques et l’aviation de loisir ?

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  • « Et si cette crise était une opportunité pour l’aviation ? » voeux pieux, mais ça m’a l’air mal engagé.

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  • Bravo, bien dit !

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  • L’aviation aue représente l’Aéro-Club de France a un glorieux passé, un présent discutable et discuté, un avenir qui reste complètement à imaginer vite, intelligemment et de façon pragmatique.
    A défaut il n’y aura plus qu’une histoire et un petit milieu confiné et vivotant au milieu de ses souvenirs….

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    • par PHILIPPE BOUTIN

      Merci JMB pour cette opinion plus que tranchante ….
      Effectivement rendez-vous dans quelques années quand ceux, qui auront tracé le cap et suivi la route, regarderont ceux qui ont regardé le train passé…..

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    • par PHILIPPE BOUTIN

      Bel ironie JmB !
      Mais tu as compris, tu es dans le train, et l’Aéroclub de France est en ordre de vol et a déposé son plan de vol accepté par tous ses membres !!!! A dans 3 ans !!!

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  • Très bel article, rempli de bon sens.
    Merci.

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