" La base de la pédagogie, c'est de montrer pour prouver, la seule parole ne suffisant que peu à convaincre nos cerveaux humains « cortiqués » et curieux. " © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Souvent mal connues du pilote, ces sorcelleries du vol que sont la vrille et le virage engagé, pourtant totalement étrangères l’une de l’autre, possèdent deux caractéristiques communes qui expliquent que beaucoup les confondent : d’une part leurs trajectoires et d’autre part leurs manœuvres de sortie qui sont contre-intuitives.
Pédagogiquement, il peut donc être intéressant de les analyser côte à côte afin de bien distinguer ce qui les différencie et d’éviter tout amalgame. Ainsi apprises et mûries, les procédures de sortie pourront...
11 commentaires
je pense qu’une heure de CAP 10 avant de présenter un PPLA n’est pas un luxe.
puis 1/2 heure de CAP 10 chaque année pour entretenir les bons réflexes est conseillé.
Midi Pyrénées Voltige organise des cessions dans les clubs de notre région.
éric
Très bonne initiative !
Le CAP-10, ça devrait être obligatoire et même remboursé par la sécu !
Jean-Mi, qui aime bien les vrilles et les déclenchés en CAP-10…
oui, faites des décrochages dynamiques , départ e n vrilles , vrilles , positions inusuelles avec des instructeurs et des avion agréés qui savent expliquer l’aérodynamique et la mécanique du vol de ces manœuvres .
La premiere fois que mon instructeur a mis le Cap 10 en vrille, j’ai voulu lui sauter dans les bras tellement j’ai eu peur :))).
C’est vrai que c’est domage que la plupart des avions soient interdits de vrille, car sans entrainement il est impossible de sortir de la en se fiant a son instinct comme le souligne justement l’article.
Le CAP 10 dans ce domaine vous pardonne « presque » tout, puisque la plupart du temps il suffit de lacher le manche et le palonnier pour retablir la situation, quelle merveilleuse machine …
Il faut entendre que les avions dans les clubs sont interdits de vrille VOLONTAIRE mais si par malheur on fait une fausse manœuvre qui entraîne un départ en vrille, il n’est pas interdit de savoir quelle est la bonne procédure pour en sortir. J’ai eu un instructeur retraité de l’armée qui m’avait parlé d’un avion militaire avec lequel on devait compter le nombre de tours faits après avoir mis « tout au centre » (palonnier et manche) afin de prendre la décision de sauter en parachute si au dixième tour la vrille ne s’était pas arrêtée.
Burt Rutan (dont il a été question ailleurs sur aerobuzz) durant sa carrière militaire assurait la réception des avions de l’US Air Force, justement au niveau des vrilles. C’est ainsi qu’il eu comme objectif avec le VARIVIGEN et surtout le VARIEZE de concevoir des avions sains au niveau départ en vrille puisqu’il est quasi impossible de mettre le Varieze en vrille bien que finalement des gens aient réussi avec un varieze avant modification – demandée par Rutan – de l’aérodynamisme de l’aile principale, à lui faire faire une « pirouette » pas très sympathique.
Le pilote de planeur, qui passe une bonne partie de son vol à faire des ronds parfois bien serrés pour monter connait bien le virage engagé : Il se sert de la gouverne de direction pour ajuster « son moteur » qu’est la pente de descente, conjuguée avec la profondeur en proportion adéquate bien sûr.
Moralité, le planeur c’est la base !
Toto 45 a tout dit. Rien à ajouter…
L effet Kiss-cool :la Symétrie avec la gouverne de direction puis la rotation stoppée, le retour a une assiette confortable , en somme les fondamentaux .
bonjour d’autres formules existent…pour mémoire la formule d’Henri Mignet d’ailes a fente empêche la vrille…. mais bon « non….les braves gens n’aiment pas que l’ont suive d’autres routes qu’eux » G.Brassens
Oh, que voilà une excellente initiative de rafraîchir la mémoire de TOUS les pilotes. On peut même se demander si certains pilotes ne vont pas découvrir avec cet article une nouveauté pour eux. Pour moi, depuis toujours, j’avais compris que cela représentait le danger mortel numéro 1 car un très ancien livre d’initiation au pilotage que j’ai eu dès le début de mon intérêt pour le pilotage; insistait sur le danger du virage engagé. Il en était question en corollaire de la mise en garde faite à propos de la tentative de retour sur la piste en faisant demi-tour suite à une panne moteur au décollage. Malheureusement la vrille volontaire est interdite avec la plupart des avions d’initiation au pilotage que l’on rencontre dans les clubs.
Un bon p’tit galop d’entraînement, avec un instructeur voltige, en fin de journée, permettra ensuite d’apprécier, une fois l’avion remisé dans le hangar, le tire-bouchon avec les copains!.