Depuis une quarantaine d’années, Daniel Clouet (président du Club Livernon Voltige) est propriétaire d’un Stampe. Il a 31 Coupes d’Anjou à son palmarès avec ce biplan datant de 1947. Il le présente régulièrement en meeting aérien. En septembre dernier, suite à un problème mécanique, il a été contraint de se poser dans un champ, près d’une ferme. Il raconte cette vache et surtout le changement du moteur, au milieu des champs !
Le 10 septembre dernier, je venais de décoller de l’aérodrome de Figeac-Livernon pour rallier celui de Saint-Junien, afin de participer au meeting aérien qui s’y tient chaque année à la même époque. C’était une superbe journée qui se présentait sous les meilleurs auspices, excellente météo, tout était parfait. J’étais accompagné de mon co-pilote et ami Philippe Studer, et le vol se déroulait parfaitement bien. Le moteur Renault (eh oui !) du Stampe tournait comme une Rolex.
Perte de la pression d’huile
Mais...
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Bravo à Monsieur Clouet.
Les chances de pouvoir réussir nous aussi une telle échappatoire à la catastrophe passaient autrefois par un simulacre de posé en campagne durant chaque sortie pendant notre formation au brevet de pilote. Qu’en est-il aujourd’hui ? Certes le Stampe est l’avion presque idéal pour cela. Lors d’un stage à Challes les Eaux j’y ai vu beaucoup des instructeurs (qui formaient eux-mêmes des instructeurs bénévoles) rentrer au terrain en Stampe, par une mise en drapeau de l’hélice verticale terrain à 600 mètres, recherche des 2 alpha et posé sans glissade.
Le simulacre de posé en campagne fait toujours partie non seulement de la formation de base, mais il fait également partie du programme des vols de maintien des compétences des clubs qui se respectent (de fait : les pilotes qui pilotent régulièrement savent piloter, mais ont tendance, et c’est normal, à oublier ce qu’ils ne font pas – et c’est heureux – de manière régulière). Et si je félicite Mr Clouet, il n’a fait que ce que chacun doit savoir faire avant de prendre l’air. Sinon, ayez la sagesse de rester au sol…
Je ne dis pas bien sur qu’on réussit la manœuvre à tout les coups, mais un entrainement régulier reste le plus sur moyen d’y parvenir le jour ou…
5 commentaires
Bravo Mister Clouet. Vive le Stampe, vive ceux qui savent (encore…) faire face en vol et au sol. Vive l’aviation, la vraie,
bravo Daniel, bravo Jean-Claude… et vive le Stampe
Reginald
Bravo à Monsieur Clouet.
Les chances de pouvoir réussir nous aussi une telle échappatoire à la catastrophe passaient autrefois par un simulacre de posé en campagne durant chaque sortie pendant notre formation au brevet de pilote. Qu’en est-il aujourd’hui ? Certes le Stampe est l’avion presque idéal pour cela. Lors d’un stage à Challes les Eaux j’y ai vu beaucoup des instructeurs (qui formaient eux-mêmes des instructeurs bénévoles) rentrer au terrain en Stampe, par une mise en drapeau de l’hélice verticale terrain à 600 mètres, recherche des 2 alpha et posé sans glissade.
Le simulacre de posé en campagne fait toujours partie non seulement de la formation de base, mais il fait également partie du programme des vols de maintien des compétences des clubs qui se respectent (de fait : les pilotes qui pilotent régulièrement savent piloter, mais ont tendance, et c’est normal, à oublier ce qu’ils ne font pas – et c’est heureux – de manière régulière). Et si je félicite Mr Clouet, il n’a fait que ce que chacun doit savoir faire avant de prendre l’air. Sinon, ayez la sagesse de rester au sol…
Je ne dis pas bien sur qu’on réussit la manœuvre à tout les coups, mais un entrainement régulier reste le plus sur moyen d’y parvenir le jour ou…
« Qu’en est-il aujourd’hui ? » =>nous le faisons tous les jours en instruction