Elixir Aircraft a obtenu, le 20 mars 2020, la certification de son avion biplace selon le règlement technique CS-23 amendement 5. Alors que ce texte a été publié le 29 mars 2017, l'Elixir est le premier avion certifié en Europe sous ce régime. Hugues Le Cardinal (Velica) qui a mené ce programme de certification avec le bureau d’études du constructeur aéronautique fait ici un rapide bilan de l’utilisation de ce règlement.
L’amendement 5 du règlement de certification des avions légers apporte une philosophie complètement nouvelle. Tandis que les règlements étaient auparavant prescriptifs, c’est-à-dire qu’ils imposaient des solutions techniques, l’amendement 5 fixe des objectifs de sécurité. Ce règlement a l’immense avantage d’être quasi identique à son correspondant aux Etats-Unis, l’amendement 64 de la FAR 23. Ce texte nécessite toutefois de choisir comme moyen de conformité un autre règlement prescriptif (ancien règlement AESA ou texte américain ASTM).
L’autre grand changement consiste en la prise...
Ce contenu est réservé aux abonnés prémium
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez vous pour lire l'intégralité du contenu d'Aerobuzz.fr.
Les formules prémium
Accès 48h
Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €
Acheter
Abo 1 an
Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
Bonsoir,
Je n’avais pas répondu ce matin mais mes amis d’Elixir m’y poussent :
Je me moque de savoir si mon avion peut sortir de vrille à 3000 pieds avant de percuter la planète ; ce qui m’intéresse, c’est d’être sûr qu’il ne partira pas en vrille en dernier virage, même avec une vitesse un peu limite ou une inclinaison un poil trop forte ; pour cela, je suis rassuré. Donc merci à l’amendement 5 de la CS 23 !
Hugues, tu étais un précurseur de cette logique ô combien intelligente.
Tu était mon interlocuteur il y a plus de 20 ans lorsque je soumettais à la DGAC le dossier de certification civile (CDNS) du Fouga Magister. Les démonstrations nécessaires, étaient obligatoirement basées sur les objectifs de sécurité, démontrables par l’expérience militaire accumulée et non pas par l’imposition de solutions, mais c’est la que l’ouverture d’esprit d’Hughes et ses compétences ont permis de les faire accepter.
Mille merci Hugues, auxquels j’ajoute ceux de mon épouse et de mes enfants qui ont pu, grâce à toi faire connaissance avec ce merveilleux avion.
N’oublions pas tes chefs de l’époque, en particulier Claude Frantzen, un des fondateurs des JAA qui se souvient bien de toi, jeune ingénieur brillant et Alain Leroy tous deux ayant imprimé la marque de l’aviation française au niveau européen.
Avec toute mon amitié
Jean Pierre MAGNY
2 commentaires
Bonsoir,
Je n’avais pas répondu ce matin mais mes amis d’Elixir m’y poussent :
Je me moque de savoir si mon avion peut sortir de vrille à 3000 pieds avant de percuter la planète ; ce qui m’intéresse, c’est d’être sûr qu’il ne partira pas en vrille en dernier virage, même avec une vitesse un peu limite ou une inclinaison un poil trop forte ; pour cela, je suis rassuré. Donc merci à l’amendement 5 de la CS 23 !
Hugues, tu étais un précurseur de cette logique ô combien intelligente.
Tu était mon interlocuteur il y a plus de 20 ans lorsque je soumettais à la DGAC le dossier de certification civile (CDNS) du Fouga Magister. Les démonstrations nécessaires, étaient obligatoirement basées sur les objectifs de sécurité, démontrables par l’expérience militaire accumulée et non pas par l’imposition de solutions, mais c’est la que l’ouverture d’esprit d’Hughes et ses compétences ont permis de les faire accepter.
Mille merci Hugues, auxquels j’ajoute ceux de mon épouse et de mes enfants qui ont pu, grâce à toi faire connaissance avec ce merveilleux avion.
N’oublions pas tes chefs de l’époque, en particulier Claude Frantzen, un des fondateurs des JAA qui se souvient bien de toi, jeune ingénieur brillant et Alain Leroy tous deux ayant imprimé la marque de l’aviation française au niveau européen.
Avec toute mon amitié
Jean Pierre MAGNY