Thierry Couderc est vice-président de l’European Helicopter Association, et Délégué Général de l’Union Française de l’Hélicoptère. Il s’élève ici contre ce qu’il appelle le lynchage de l’aviation et met en garde les gouvernants sur le risque de l’émergence d’une « dictature politique au nom d’une nature avec laquelle on ne peut négocier ».
Le courant de pensée qui conduit à la volonté de « lyncher l’aviation » n’est probablement pas tant provoqué par le pourcentage de la contribution de l’aviation à la production de gaz à effet de serre, que par la place de l’aéronautique dans la société occidentale.
Plus ou moins inconsciemment, un sentiment d’hostilité envieuse se forme face au nombre d’emplois, au montant des investissements consacrés et au « génie déployé » par l’homme pour maîtriser un domaine perçu comme élitiste et vaguement dangereux, qui n’est ni naturel, ni perçu comme protecteur de la nature, à savoir se déplacer en volant.
C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles la publication des données objectives qui n’attribuent jamais plus de 5 % de contribution au réchauffement climatique à l’aéronautique n’est jamais portée à son crédit, pas plus que les perspectives élevées d’amélioration de ses performances.
Nous disposons d’un exemple récent : Ce n’est pas pour lutter contre le réchauffement climatique que les gilets jaunes ont saccagé l’Arc de Triomphe, mais pour s’opposer à une augmentation du carburant officiellement motivée par la lutte contre les gaz à effet de serre, mais jugée économiquement inique.
L’une des revendications qui résume le mieux les aspirations des manifestants, a été rappelée le 29 juin 2020 par le président de la République. Le slogan des manifestants exigeait la résolution de leurs problèmes immédiats de fin de mois avant de s’inquiéter de la fin du monde. Proposer comme le suggèrent certains, de limiter au maximum l’activité de nos industries de pointes, n’a aucune chance de satisfaire cette réclamation.
Au contraire on a un peu l’impression que la mise en œuvre de la transition écologique et du développement durable devrait se faire à marche forcée, quitte à dévoyer le sens du mot « transition » et à laisser de côté le terme « développement », donc sans délai raisonnable ni contrepartie rentable susceptible de maintenir, voire si possible d’améliorer le niveau de prospérité de chacun à suffisamment court terme pour assurer la paix sociale.
J’ai souvenir d’une conférence récente à l’Aero-club de France tenue à l’initiative d’Aerobuzz, à laquelle Bertrand Picard expliquait que la démarche écologique ne peut s’engager que si elle parvient à se faire rentable, au risque à peu près certain de provoquer un chaos social si elle se traduit en dictature politique au nom d’une nature avec laquelle on ne peut négocier.
Je crains que les écologistes n’aient à faire preuve d’infiniment plus de créativité et de souplesse qu’aujourd’hui, sinon leurs remèdes seront probablement bien pires que le mal initial qu’il veulent combattre à coups de mesures coercitives.
Rappelons nous qu’historiquement les peuples ont plutôt tendance à détruire qu’à construire lorsque leur quotidien est menacé par les évolutions politiques et sociales.
Thierry Couderc
Vice-président de l’European Helicopter Association
Délégué Général de l’Union Française de l’Hélicoptère
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Les trois seules mesures intelligentes:
0 - Contrôle des naissances drastique en Afrique et en Asie.
1 - rappeler la non rétroactivité des lois. On vous vend une voiture homologuée, vous avez le droit de vous en servir sans nouvelle restriction jusqu'à sa destruction. Idem pour les chaudières, les fenêtres, l'installation électrique….
2 - un quota d'énergie par personne: par exemple 2 tonnes tep et vous en faites ce que vous voulez: utiliser Internet, se chauffer, rouler, prendre l'avion. Par contre, aucune dérogation pour le dépasser, même à titre professionnel.
Comme cela, vous conservez votre liberté, vous êtes RESPONSABLE et il n'y a plus de fonctionnaire pour vous faire shier et vous taxer (ils ne savent faire que cela).
@G Lescalup
Comme j’aimerais que votre proposition soit effective !
Elle est hélas totalement irréalisable .
-Contrôle des naissances ; ne dépend que de la bonne volonté de puissances étrangères sur lesquelles nous n’avons aucune influence. C’est plutôt le contraire, les juges et les médias « collaboratifs » (pour être poli) favorables à une politique d’immigration et de repeuplement de notre pays par des populations qui proviennent de ces pays à la démographie volontairement favorisée (les nouveaux colonisateurs évangéliques) semblent être totalement intouchables.
-Le quota d’énergie, sans passe-droit ! joli rêve ; outre qu’il faudra encore plus de fonctionnaires pour réguler et contrôler tout ça, je doute vraiment que les mêmes voyous et les « faites ce que je dis, pas ce que je fais » qui nous cassent les c....aujourd’hui se sentent un jour concernés par la restriction qu’ils entendent imposer aux autres.
Un exemple, je viens de voir un reportage sur un apneiste Français connu, écologiste devant l’éternel, qui a fait le voyage AR France/île Rodrigues en avion avec cinq cent kilos de matériel et une équipe de tournage pour effectuer une plongée record sur un site rejoint avec un « speedboat » plus un autre pour le filmer. Son leitmotiv, ressassé pendant tout le documentaire, était « regardez comme la planète est belle, il faut tout faire pour la sauver »...beau prétexte pour obtenir un sponsoring de Gopro ou de Redbull pour financer son prochain exploit sportif....
....Et nul doute que les marqueurs de baleines et autres carotteurs de banquise trouveront aussi un bon prétexte pour s’exonérer des mesures équitables qu’ils Imposent aux autres ; il faut tuer l’avion parce que même si 2% de contribution au réchauffement c’est négligeable on doit donner l’exemple...quitte à mettre sur la paille des millions de personnes. Par contre, pas touche aux moyens polluants des scientifiques....c’est pour le bien des nouveaux chômeurs !
C’est amusant que pour énumérer vos trois mesures vous ayez commencé par « zéro »...
Il n’y a pas de malice dans ma remarque, c’est juste une observation.
Portez -vous bien, tant qu’un pouvoir totalitaire prévisible (religieux, écologiste ou autre) n’est pas encore en place....
Bravo, bien vu et bien dit !
Les décisions et les idées qui vont de sens de l'écologie en créant un confort supplémentaire ou un business supplémentaire sont excellentes et de bon sens.
Mais imaginer une seule seconde que l'avenir passe par 'imposer aux Français de l'écologie punitive, de l'écologie de décroissance ou de l'écologie de contrainte en imaginant qu'on va convaincre les autres pays ou sauver le monde à nous tout seuls est une idiotie sans nom.
ça fera juste éclater de rire les pays 50 fois plus importants que nous qui eux n'ont qu'une idée en tête : appuyer sur accélérateur pour développer leur économie et leur influence au niveau mondial. Sacrifier notre économie qui génère au niveau mondial seulement 0,9% des rejets des gaz à effet de serre ne servira à rien, juste à condamner les futures générations à la misère....
Mais, la contrainte énergétique et climatique, elle vaut pour tous les pays !
Il faut juste se dire que se préparer, se structurer correctement pour vivre (survivre) dans cette nouvelle ère à croissance limitée, est le meilleur pari.
Les pays qui gesticulent autour d'une croissance illusoire et du déni climatique (je parle des pays développés, au bout de leur schéma) paieront cher dans l'avenir. C'est un point de vue, et nous verrons vite de quoi il retourne.
Bien sûr, mais commencez par convaincre XI Ji Ping, Trump et Poutine, dont les pays représentent à eux seuls 50% des rejets au niveau mondial. Quand on verra qu'ils mettent ces idées en œuvre et que dans les pays à démographie galopante on se décide à réguler le nombre de naissances, on regardera avec intérêt quels sacrifices faire sur notre économie et notre confort de tous les jours pour réduire nos petits petits petits 0,9% de rejets de GES en France.
Voilà quinze ans que j’ai fait, dans un cadre professionnel, ma première conférence sur le changement climatique (qu’on appelait à l’époque « réchauffement climatique »). En revenant sur la remarque de Bertrand Piccard « la démarche écologique ne peut s’engager que si elle parvient à se faire rentable », et pour avoir rencontré des industriels, il est clair que cette affirmation était bien vraie à cette époque, où la majorité était sceptique ou très loin de cette problématique. En fait, les majors sont prêts à intégrer ce qu’on veut dans leur façon de travailler, à la condition qu’on donne des règles claires, intégrables dans un bilan financier. Ce qui n’a été que partiellement fait, au travers de systèmes complexes (quotas CO2 notamment), sur lesquels l’imagination des fraudeurs a été rapidement mise en œuvre.
Quoi qu’il en soit, en quinze ans, non seulement les avertissements scientifiques se sont avérés fondés, mais la situation d’urgence balaye rapidement l’histoire de la rentabilité. Je ne reviendrai pas sur le fait que chaque gramme de CO2 anthropique augure l’avenir de nos enfants (je ne cesse de dire que l’effet thermique des quantités déjà résidentes dans l’atmosphère façonne la température des vingt prochaines années quoi qu’on fasse), et qu’à partir de 3°, on ne connaît plus la réponse naturelle de notre système (il faut bien dire les choses), mais qu’a priori, elle ne nous est pas favorable.
Aujourd’hui, l’état est le suivant :
- la croissance mondialisée amène des rejets de GES prohibitifs, car les moyens mis en œuvre ces dernières décennies (parfois pas du tout) ne sont pas à la hauteur des enjeux.
- l’attitude globale du monde de la population « active » (au sens de JB Berger ci-dessous) n’a pas montré de volonté éthique de s’approprier de façon rationnelle, efficace la problématique environnementale, surtout par le biais de sociétés emblématiques, telles Bayer et Monsanto, ou de mécanismes mondialisés comme le marché des vêtements à bas coûts générant des profits dans des paradis fiscaux.
- l’émergence des courants écologiques en sont la résultante logique. Si le monde industriel avait porté un bâton de pèlerin respectueux de la planète, il serait aujourd’hui adulé par la population. En clair, on récolte ce que l’on sème. Ils sont bien accueillis par la classe dirigeante qui a vu longtemps une façon de diviser (jusqu’à quand ?).
- ces courants sont effectivement porteurs d’idéologie et de dogmatisme qui occultent, effacent, ignorent le raisonnement scientifique rationnel (cf le démantèlement précipité de notre énergie décarbonnée).
- la schizophrénie est aussi une résultante d’une attitude laxiste et peu vertueuse. L’aéronautique en est un exemple flagrant, puisque d’un côté des efforts sur la réduction des émissions par siège sont indiscutables, alors que d’un autre côté, on a doublé le trafic sur des sièges à 30 euros.
- l’émergence des problèmes d’approvisionnement du pétrole (prévisibles depuis des dizaines d’années) vont entraver toute idée de « croissance verte », puisque pour transformer notre société, il va falloir transformer le monde des machines, le terme « transformer » portant en son sein toute l’énergie et les ressources qu’il nous faudra pour le faire !... au détriment du reste ?
Il est donc clair aujourd’hui que les discussions visant à opposer les uns et les autres devraient logiquement conduire à la catastrophe, puisque le résultat est qu’on ne fait rien, voir les courbes. Et plus on attend, plus les mesures devront être prises en urgence, plus elles couteront cher, plus il y aura de gens sur le carreau, un discours qui n’a pas varié depuis 15 ans… ! (mais souvent, les gens ne savaient pas pourquoi le changement climatique allait nous coûter cher. Maintenant, on comprend peut être un peu mieux).
Le raisonnable est, pour les grands leaders, de bien comprendre les difficultés (financières, techniques, physiques, sociales), donc de bien se former ( comme Bruno Guimbal visiblement), de mettre une dose d’éthique en oubliant un peu les sirènes de la cupidité, d’être respectueux des gens qui souffrent de la situation (financièrement, physiquement), de ne pas rejeter tout le problème sur les autres ou à d’autres formes de préoccupations (la population mondiale en est une, à régler au même titre que le reste), et de comprendre que nous entrons dans une ère d’efforts pour tous, dans un monde contraint, cela d’autant plus qu’on n’attend dans une position de déni.
Il faut bien entamer les réflexions dans l’idée que l’énergie sera contrainte en tout cas dans un avenir très proche (déjà aujourd’hui), et pour un temps inconnu (l’émergence de la fusion nucléaire, ou d’autres sources miracles, sont à l’échelle au moins du demi-siècle avant utilisation planétaire, en complète contradiction avec les objectifs à 10 ou 20 ans, qui sont déjà hors des clous vis-à-vis du changement climatique).
Les contraintes ne sont pas antinomiques avec l’innovation, et on attend bien sûr des 20% de leaders qu’elle émerge pour atténuer au maximum le rouleau compresseur de la physique, et donc de la nature.
L’avion est le symbole du progrès technique, de la vitesse, de la mondialisation et du capitalisme effréné. C’est l’antithèse des valeurs défendues par les mouvements écologistes car l’avion est par définition contre-nature. Peu importe la réalité de sa contribution minoritaire au réchauffement climatique, ni de la capacité du secteur à se transformer, l’avion est un symbole à abattre, un percée stratégique comme le nucléaire le fût un temps.
Ce qui m’a troublé dernièrement, c’est la tribune publiée dans le monde par des étudiants ingénieurs aéronautique. J’ai l’impression que les thèses défendues par JM Jancovici séduisent de plus en plus de monde, lui qui par son approche analytique, pragmatique et scientifique de l’écologie sait parler aux diplômés. A coup de bataille de chiffres et d’indicateurs issus de rapports, non contestables par définition, la démonstration est effectivement probante. L’écologie passionnée des zadistes peut maintenant compter sur l’écologie technique, voire technocratique. Son approche est donc incontestable: il faut prendre en compte la limitation des ressources énergétiques pour anticiper notre futur et éviter d’aller dans le mur. Il n’existe pas d’autre solutions que de soutenir la décroissance.
Est-ce que ces étudiants ont la moindre idée de ce que signifie une décroissance en France? Une récession perpétuelle à coup sûr, comme celle que nous vivons mais sans bouée de sauvetage (les milliards d’€….), et un bilan probablement négligeable sur le climat mondial. Est- une simple méconnaissance des mécaniques économiques, ou l’effet tunnel du raisonnement provoqué par la peur de l’apocalypse?
Dans les hypothèses de JMJ, les limitations sont des valeurs physiques. Alors que dans le monde réel, il existe également des limitations humaines.
La solution de décroissance me semble simpliste, comment allons-nous convaincre ne serait-ce que les USA, le Brésil, la Chine de suivre nos pas à temps?
Certains pensent que seule la technologie permettra notre transition, d’autres parient sur un changement général (mondial) des comportements de notre société. La vérité se situe probablement entre les deux, l’Histoire récente à tendance à montrer qu’une prouesse technologique est sans doute plus à notre portée qu’une prouesse politique.
La décroissance économique sera toujours une dangereuse utopie si elle n'est pas accompagnée par une décroissance démographique. Mais ce dernier sujet est plus que jamais tabou, notamment chez les Khmers verts...
Commentaire de bon sens.
On assiste globalement, en France, à l’opposition de deux populations :
L’une, industrielle ou artisanale, laborieuse, productive, consciente de la valeur du travail à laquelle appartient, parmi des centaines d’autres, celle qui conçoit, fabrique, vend et exploite des avions.
L’autre, plutôt passive, vivant en général des budgets de l’état, intellectuelle (ou s’en réclamant fièrement) et qui a en général un jugement assez dédaigneux sur la première.
La première paye beaucoup d’impôts et nourrit la seconde.
La première ne dénigre pas la seconde dont elle admet l’utilité des réflexions mais commence à se lasser de son manque de clairvoyance et qu’elle voit à juste titre s’enfoncer dans une position écologique ultra qui lui fait perdre tout sens commun.
Le résultat de cet affrontement, voulu par la seconde est, à terme, négatif pour les deux :
La première, interdite de produire, ne pourra plus nourrir la seconde, qui crèvera aussi....
Mais à l’extérieur du pays, le monde continuera d’évoluer.....peut-être de façon bancale, mais au moins...vivant !
Il n'est pas possible de résumer la France à deux populations, surtout aussi caricaturales. Le principal problème vient de la loi électorale, surtout de la suppression du quorum. L'accession aux affaires est devenue une lutte entre minorités (les dernières élections en sont un exemple presque caricatural) qui n'ont pas l'adhésion de la majorité des électeurs mais disposent quand même d'un pouvoir sans limite, il ne faut pas oublier que si les électeurs voulaient des politiques proposées ils voteraient pour, ce qui n'est pas le cas. Nous assistons donc à une lutte sans merci entre des minorités sans réelle légitimité, ponctuée d'alliances de circonstances ou au final la somme des intérêts particuliers défendus n'est pas l’intérêt général. Il suffit d'ajouter une dose d'irresponsabilité politique pour que le drame puisse se jouer. Dans cette ambiance favorable au racolage électoral (puisqu'il suffit de très peu de voix pour faire basculer une élection), il est tentant de trouver des boucs émissaires qui serviront soit de repoussoir, soit d'accroche publicitaire au gré des sondages et autres estimations. Il suffit de rajouter quelques velléités totalitaires et une certaine paranoïa pour que le décor soit planté. La haute administration n'aime pas les petits avions en France et ne comprend pas la grande, incapable d'appréhender la réalité autrement qu'a travers des dossiers plus ou moins orientés par ceux qui les élaborent, le plus souvent en ne retenant que des éléments comptables ou statistiques.
Ces dans ce contexte que nos activités aéronautiques doivent trouver leurs places et leurs chemins et rien n'est moins évident. Qu'il y ait un vrai dynamisme, un formidable élan vers l'avenir et énormément de matière grise au boulot, ça ne fait rien, seule compte la prochaine échéance électorale et la satisfaction des lobbies qui en financeront la campagne. Pour justifier tout et n'importe quoi, il suffit d'ériger une icône comme Mme Perrichon pour la limitation de vitesse, les candidats sont innombrables. Une solution pourrait être d'interroger les futurs élus sur leurs opinions concernant nos activités présentées par un dossier et ensuite de diffuser leurs réponses via les organes aéronautiques. Une sorte de lobbying avant l'heure.
@Arminius
Mon analyse d’une société coupée en deux n’est pas si caricaturale que vous voulez bien le dire.
Quand un fabriquant d’hélicoptère, un ingénieur d’Airbus ou un pilote de ligne paye (énormément) d’impôts, il nourrit, entre autres fonctionnaires, les responsables de la haute administration qui, c’est vous même qui le dites, « n’aime pas ou ne comprend pas l’aviation ».
Ce sont ces gens là qui, quelle que soit la couleur politique des élus, sont censés les « éclairer » pour qu’ils ne prennent pas des décisions stupides par simple méconnaissance des problèmes. (Ils en prennent déjà suffisamment des complètement idiotes au nom de leurs dogmes par ailleurs)
Ce qui se passe pour l’aviation (la conséquence de cette médiocrité de nos hauts fonctionnaires, par ailleurs indéboulonnables, pas comme les statues des véritables hommes de valeur que nos crétins de politiciens et de journalistes sont incapables de protéger des vandales qui précipitent notre pays vers le chaos) est forcément déclinable dans toutes les branches de l’industrie ou de l’artisanat.
Je n’ai rien voulu dire d’autre et je suis par ailleurs assez d’accord avec vous pour déplorer que notre système électoral permette aux minorités dogmatiques d’imposer leur loi tribale...mais les responsables (jusqu’à quel point ?) des formations politiques prétendument plus raisonnables se sont quand même, depuis des lustres, opposées à ce qu’on fasse un barrage simple à ces minorités, simplement par imposition d’un quorum et décompte des abstentions...
@Bdd13
Comme à chaque fois, vous utilisez vos calculs scientifiques pour culpabiliser les responsables de 15 ou 20% de l’emballement thermique de la terre et considérez comme anecdotique les 80/85% que constitue la surpopulation, ignorant du même coup la conséquence inéluctable d’une politique de restriction telle que vous la préconisez : la mort pure et simple de la civilisation occidentale, offerte en pâture aux autres qui, elles, ont très bien compris que le nombre serait alors la force, quitte à ce que la vie pour l’homme de la rue devienne insupportable !
Le commentaire de Capdevielle, ci-dessus, me paraît bien pertinent quand il dénonce que les scientifiques, pour justes que puissent être leurs prévisions, ignorent systématiquement la composante humaine et sociale qui devrait accompagner leurs calculs pour avoir une chance d’être considérées.
Par contre, totalement d’accord avec vous pour dénoncer les méthodes irresponsables de grands groupes comme Monsanto qui favorisent, par leur attitude, l’hyperdémographie qui nous tue, uniquement pour un profit à court terme....plus de bouches à nourrir c’est plus de produits alimentaires à vendre.....
Et ce sont bien les mondialistes comme Soros, Attali, Minc, etc.....qui leur servent la soupe en démantelant volontairement des sociétés avancées comme l’étaient les pays Européens à la démographie contrôlée comme la France, l’Allemagne, etc....
Vous avez brillement resume la situation.
J'ajouterai que la peservation de la nature est un sujet trop serieux pour etre laisse aux mains des ecologistes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Dernier exemple en date, la fermeture de la centrale de Fessenheim que l'on va remplacer par des centrales ... a charbon.
Pas de probleme, les dites centrales sont situees en Allemagne, et les fumees toxiques auront l'elegance de s'arreter a la frontiere.
L'hélicoptère en lui même est assez peu concerné par ce débat. Il appartient à un marché de niche et au bénéfice de professionnels la plupart du temps. Pas étonnant que Airbus Helicopters et autres soient relativement épargnés par la crise COVID.
En tout cas, c'est vraiment usant ce débat sur pour ou contre l'écologie, sous quelle forme, dictée par qui ...
Ce qu'on sait c'est qu'on a besoin de l'aviation et qu'au même titre qu'elle a placé très haut la barre de la sécurité, elle place et doit continuer à placer très haut son exigence écologique.
En étant exemplaire et en communiquant efficacement, je n'ai pas de doute que nous en sortirons grandi.