Le 14 juillet, à l’issue du défilé militaire sur les Champs-Elysées, l’esplanade des Invalides sera transformée en champ de bataille, sur un scénario de « réduction de résistance », mettant en scène deux hélicoptères Tigre… Au total, une dizaine d’hélicoptères seront présentés au public…
A l’issue du défilé sur les Champs-Elysées, les formations aériennes se disloqueront comme d’habitude au niveau de la porte de Bercy. La plupart des appareils repartiront vers leurs bases de départ tandis que quelques autres prendront le chemin d’Issy les Moulineaux, en suivant le périphérique sud. Posés sur l’héliport, ils attendront tranquillement la fin des festivités sur les Champs Elysées et le départ du président de la République de la tribune officielle. Ce sera alors le signal de l’envol : les appareils redécolleront, avec pour objectif l’esplanade des Invalides qu’ils atteindront en survolant la Seine.
Ouvrant la marche, une Gazelle Viviane de l’Alat sera utilisée par la télévision pour filmer toute l’opération. Elle sera en configuration « tireur d’élite », c’est à dire sans portière ni armement sous ses points d’emport. Le fusil du supposé tireur sera simplement remplacé par une caméra… Avec elle viendront deux Tigre : un HAP (semblable à celui ayant connu le combat en Afghanistan, en Libye et au Mali) et un HAD en provenance du Gamstat.
Quand les appareils arriveront au niveau du pont Alexandre 3, ils tourneront à droite et feront face à l’esplanade au milieu de laquelle un groupe de véhicules ennemis sera repéré. Les Tigre interviendront pour les immobiliser. Puis arriveront un Puma et un Caïman (NH90) avec à leur bord deux groupes de combat (respectivement 6 et 8 hommes) du 21ème RIMa. Poser d’assaut, débarquement, échanges de tir avec les méchants… Là-dessus arrivera un Caracal (EC725) de l’armée de l’Air qui déposera un troisième groupe par corde lisse puis se posera pour évacuer les blessés (fictifs…).
A l’issue de cet engagement, après 12 minutes de bruit et de fureur, les six appareils ayant participé à l’opération se poseront sur la pelouse de l’esplanade. Ils seront rapidement rejoints par un Fennec de l’armée de l’Air, un Caïman et un Dauphin de la Marine et un EC135 de la Gendarmerie. Rotors arrêtés, turbines coupées, le public sera alors autorisé à se rapprocher des appareils et des équipages.
Avec dix hélicoptères en vol et au sol, cette opération s’annonce déjà comme une des plus belles opportunités de voir de près et en action un remarquable échantillonnage des appareils français. Le redécollage de tout ce petit monde est prévu en fin d’après-midi, aux alentours de 19h. Avis aux photographes…
Frédéric Lert
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