Dassault Aviation récolte aux Emirats Arabes Unis le fruit de son opiniâtreté et de 45 ans d’histoire commune avec la fédération, depuis les premières ventes de Mirage 5. Avec ce contrat, l’avionneur renforce également sa position tant pour de futures négociations à l’export que pour de futurs programmes européens… ou pas. © Dassault Aviation
Médias et communicants officiels se rejoignent pour souligner l’ampleur du contrat signé avec les EAU. Les rumeurs qui bruissaient ces derniers mois ne faisaient référence qu’à une soixantaine d’avions, dont une partie sous forme d’options. L’annonce qui porte sur 80 Rafale pour, dit-on, environ 16 milliards d’euros commandés ferme a donc de quoi surprendre !
D’un trait de plume, les EAU s’apprêtent donc à devenir les deuxièmes utilisateurs de l’avion de combat derrière la France. Mais l’Inde est en embuscade et...
2 commentaires
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très bonne chose pour notre industrie, mais je me demande si cela reste une bonne idée de transmettre toute notre technologie dans une région instable géopolitiquement.
Dilemme tragique.
Les chars Leclerc et les Mirage 2000-9 sont engagés au Yémen par les EAU.
Aussi doit-on cesser de vendre des armes à une nation qui les emploie dans une guerre que nous dénonçons ?
Ou est-il préférable de jeter un voile pudique sur l’utilisation de ses armes , afin de développer nos exportions, qui sont indispensables au maintient de notre souveraineté national ?
Comme disait le grand philosophe Jean-Jacque Goldmann
» Et qu’on nous épargne à toi et moi, si possible très longtemps, d’avoir à choisir un camp »