La mise au point d’un financement original, garanti par la France, a peut-être été la clef de la vente aux Egyptiens. Utilisateurs de l’appareil depuis six ans, ceux-ci n’avaient plus de doute sur la valeur technique de l’avion. © Dassault Aviation
Le Caire a donc annoncé la signature de trois contrats distincts, avec Dassault Aviation, Safran et MBDA, pour un montant global de 3,75 milliards d’Euros. Avec ces trente avions supplémentaires, l’Egypte disposera d’une flotte totale de 54 appareils, devant l’Inde, le Qatar et la Grèce (respectivement 36, 36 et 18 appareils).
On le souligne volontiers chez Dassault Aviation : un client qui revient sur un produit est un client satisfait. De ce fait, la vente de 30 appareils supplémentaires à l’Egypte,...
11 commentaires
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Selon le site croate jutarnji, principale organe de presse du pays, le gouvernement aurait porté son choix sur l’offre française, portant sur 12 Rafale d’occasion, au détriment de F16 et de Gripen.
Selon le site américain breakingdefense, l’Egypte serait fortement intéressée par le futur standard F4 du Rafale, et compterait acquérir un lot supplémentaires d’appareils dans les années a venir, afin de porter sa flotte de 72 à 100 appareils.
Cet intérêt pour l’avion français proviendrait en partie du refus américain de moderniser les F16 égyptien, ou du moins de limiter cette modernisation, en réprimande à l’acquisition par le Caire d’appareil russes.
Il semblerait par ailleurs que le partage de données entre les Rafale, les Mig29 et les S-35 égyptiens serait particulièrement efficiente.
La conclusion du contrat indonésien est imminente, pour une trentaine d’appareils.
Le ministre indonésien de la défense a signé l’accord qui n’attend plus que le paraphe du président pour libérer la ligne budgétaire.
La décision croate devrait être prise à la fin du moi de mai.
Selon la presse du pays le Rafale (des Rafale d’occasion compensés par un achat d’appareils neufs pour l’Armée de l’Air française) serait en courte finale face au F-16.
Les suisses doivent se prononcer à la fin du moi de juin. Mais la compétition s’annonce plus serrée en particulier face au Super Hornet. de Boeing.
Est-ce qu’avec cette commande, la cadence de fabrication va enfin passer d’artisanal à industriel ?
C’est indiqué dans l’article. Cadence de deux Rafale par moi jusqu’en 2027, puis au moins un par moi assuré jusqu’en 2029. (Actuellement Dassault est à un appareil par moi)
@Sommer
Navré, cher monsieur, je ne suis ni militaire, ni actionnaire de Dassault, et mon but n’était d’impressionner personne, même si visiblement vous avez été vexé.
@Sommer… En sommes vous êtes comme les platistes. Vous contestez tout et êtes incapable de fournir une preuve de votre antithèse.
Les arguments de M.Jost sont plus que suffisant pour que ce soit à minima à vous d’exposer des contres arguments. Quant à votre parallèle avec des banques d’affaires il est évident qu’ils font références dans le domaine de la gestion du risque…
J’ai du mal à comprendre le renforcement de la stature internationale du Rafale, l’Egypte étant le premier client du Rafale, ce n’est pas un nouveau client ! De plus le financement du contrat qui fait porter un risque direct sur le contribuable Français en cas de non payement, interroge plus que le succès très relatif de cette vente !
C’est un renforcement de la stature de Dassault dans la branche militaire.
Même si l’Egypte était déjà cliente du Rafale, le fait qu’elle en recommande prouve aux potentiels clients, qu’à l’usage elle est satisfaite de l’appareil.
Plus Dassault vend de Rafale, plus les potentiels clients sont rassurés sur la pérennité de l’appareil, de ses futures évolutions, et la disponibilité des pièces à très long terme.
Concernant la garantie financière de l’état, l’Egypte est un client de longue date des entreprises de défense françaises (récemment, corvettes GOWIND, BPC Mistral, frégate FREMM, Rafale, satellite de défense … ) et elle n’a jamais fait défaut dans ses paiement.
Les autres pays exportateurs pratiquent les mêmes garanties financières, comme par exemple l’Allemagne pour ses corvettes MEKO.
Il faut quand même préciser que l’état garantie 80% car 20% sont réglés en acompte à la commande, et que si le client ne règle pas, les appareils ne sont pas livrés. Le risque est donc tout à fait relatif puisqu’un Rafale peut être réorienté vers un autre client ou vers une commande française.
Merci pour votre réponse, mais elle ne me convainc absolument pas. C’est une réponse typique de militaire ou d’actionnaire de Dassault ! De la propagande quoi ! L’argument de la pérennisation de matériels appréciés est erroné, l’Egypte étant déjà un client captif depuis longtemps. Leur recommande n’a pas de réel impact sur le prestige du Rafale, c’est ce qu’ils (les Egyptiens) ont toujours fait du temps des mirages ! Dites moi donc qui pensez vous impressionner, à part vous mêmes ? 🙂 Quand à vos certitudes sur la solvabilité de l’Egypte, quelle drôle de démonstration. Parce qu’on leur vend déjà tout un ensemble de matériels qu’ils doivent payer, y a jouter une charge supplémentaire vous donne l’assurance d’une sécurité de paiement dans la mesure ou ils n’ont jamais fait défaut jusqu’ici ! Décidément, vous n’avez pas de notions de management du risque cher monsieur ! Dans une banque d’affaire, on vous montrerait la porte avec des arguments comme ceux-ci.
J’ai mes réponses ! 😉