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Airbus pousse la version « gunship » du C295

Airbus présente sur le statique du salon aéronautique de Dubaï (12-16 novembre 2017) l'étendue de l'armement que peut embarquer le C295. Des tests sont en cours avec des systèmes air-sol notamment © Airbus Defence&Space

Avec ses points d’emport sous les ailes, sa capacité d’emport en soute et son autonomie, le C295 peut faire un excellent avion de reconnaissance et d’appui, entre deux missions de transport. C’est du moins l’idée qu’essaie de vendre Airbus Defence and Space à Dubai.

D’autres avions fameux (Dakota, C-119, C-130…) n’ont il pas déjà démontré qu’un avion de transport pouvait rendre d’immenses services sur le champ de bataille, et pas seulement en servant de camion de déménagement ? On rappellera également que l’armée de l’Air utilisa le Junkers JU-52 comme avion de bombardement en Indochine : l’appareil pouvait alors recevoir une ribambelle de munitions légères sous son fuselage et sa voilure…

Airbus annonce la livraison prochaine à un premier client d’une version armée « légère » de son C295, avec...

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6 commentaires

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  • Le principal avantage est le coût de l’heure de vol. Dans des conflits asymétriques le rafale, formidable avion, amène un coût de la bombe ou la roquette délivrée un peu cher. La faible vitesse, la maniabilité supérieure sont aussi des atouts quand il faut traiter un convoi de véhicule ou remplacer un caracal.

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  • Ouais, et puis gag! comme dans « la Grande Vadrouille » où le germain moustachu affecté de strabisme descend son avion d’observation, on a l’impression que le mitrailleur du C295 peut arriver à tirer sur la nacelle moteur ou sur les armements sous l’aile. Bon, bien sûr le débattement de l’arme est prévu pour que cela ne se produise pas!

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  • Depuis DOUHET et son “cuirassé des airs” cette idée , pas sotte en soi, revient périodiquement à l’ordre du jour et suggère à certains que tous les avions de combat , très complexes et très couteux, pourraient être remplacés par des plateformes ,a vocation initiale logistique et avec plusieurs points d’attache externes,, qui pourraient accomplir tout l’eventail des missions dévolues à une force aérienne: transport, parachutages, renseignement, appui rapproché, attaque dans la profondeur, interception( radar + missile) … et même défilé du 14 juillet!
    Ca ne résiste pas à l’analyse opérationnelle sérieuse, … même si ds certains cas ça peut s’envisager ( cf C130 gunship )…, mais ca intéresserait sans doute bcp BERCY !

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    • De quelle « analyse opérationelle sérieuse » parlez-vous ? M. Lert nous donne des exemples : Ju52 en Indochine (j’ajouterai Privateer en Indo et en Algérie, Flamant armés SS10 en Algérie), A47 et C119 au Viet-Nam, AC130 depuis les années 60 au Viet-Nam, Grenade, Irak, Afghanistan, Yemen, Somalie,…Bref dans 85 pour cent des conflits dans lesquels nous intervenons…Et je ne parle même pas des avions turbopropulsés utilisés juste pour l’ISR (PC12, King Air, Dash, Caravan,…). Tout le monde a compris que ces avions ne seront pas utilisés pour les premiers jours d’un conflit à haute intensité…

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    • Voilà ce que l’on peut imaginer pour transformer un avion de transport en véritable bombardier capable de larguer un « tapis » de bombes et pas 4 ou 5 bombes guidées sensées ne faire aucun dégât collatéral et qui ne font souvent aucun dégât du tout :

      https://youtu.be/z_mEi9zgIgE

      Même avec un transall on pourrait larguer entre 5 et 6 T de bombes, mais bien entendu, pour que cela ait une utilité au combat, il faudrait oublier la façon de faire la guerre aujourd’hui et revenir aux vieilles méthodes des bombardements comme sur l’Allemagne dans les années 40.

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