La Direction Générale de l’Armement a choisi la solution avancée par Babcok France pour le projet de formation ab initio des pilotes militaires français. Aviateurs et marins évolueront donc sur Pilatus de Salon-de-Provence à Cognac. Ils passeront du PC-7 MkX au PC-21.
Le projet Fomedec avait vu la mise en place à Cognac d’une flotte de 17 avions PC-21 à partir de 2018, suivis par neuf autres PC-21 dans le cadre de Mentor 1. Epsilon et Alphajet avaient ainsi été totalement remplacés par l’avion suisse dans le cursus de formation des pilotes militaires français. Avec Mentor 2, c’est le remplacement des avions de début Grob 120 et Cirrus SR20 utilisés à Cognac et Salon-de-Provence qui s’est joué au cours d’un appel d’offre lancé en 2023.
Le choix de Babcock, qui proposait le Pilatus PC-7 MkX comme avion de formation, avait été déjà communiqué aux différents soumissionnaires en novembre 2024. Les délais de recours ayant été épuisés, il a été officialisé et rendu public vendredi 10 janvier 2025. Le contrat d’une durée de 17 ans porte sur la formation initiale des futurs pilotes de chasse et de transport de l’armée de l’air et de la marine. La sélection de Babcock par la DGA s’est jouée sur le prix, la note technique et la crédibilité globale de l’offre.
Le communiqué de presse de Babcock France précise que le contrat est d’une valeur maximum de 795 millions d’euros et comprend l’acquisition par la société de 22 PC-7MkX et douze simulateurs développés par la société Exail. Le contrat porte également sur divers services associés (soutien technique des avions, gestion des infrastructures et acquisition, distribution et entretien des équipements des pilotes…). A noter qu’à l’instar de ce qui s’est joué avec les Pilatus PC-21 du contrat Fomedec, les PC-7 pourront être progressivement rachetés par l’armée de l’Air et de l’Espace.
Avec son avionique moderne et sa motorisation par turbopropulseur, le Pilatus PC-7 MkX qui portera les cocardes françaises se rapprochera davantage des performances et de l’instrumentation des avions que les élèves seront appelés à piloter à l’issue de leur formation.
« Ce marché apportera des gains significatifs en matière d’optimisation de la formation des pilotes, en améliorant sa qualité tout en assurant une véritable continuité de la formation » précise le communiqué de presse du ministère des armées. « La rationalisation de la phase élémentaire sur un seul site (NDA : Salon-de-Provence) avec un seul type d’avion permettra de réduire la durée du cursus de formation ». Les premiers avions sont attendus à Salon-de-Provence en 2027. L’objectif est de fournir sur la durée du contrat 11.000 heures de vol et 6.500 heures de simulateur pour environ 120 élèves par an.
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Bonjour, Babcock fournit matériel et maintenance, mais fournissent-ils également les instructeurs ? Merci 🙂