Les diplômés de la promotion 2023 de l’Ecole du personnel navigant d’essais et de réception affichent une très grande diversité de profils. L’avenir de l’aéronautique française est entre de bonnes mains…
La raison d’être de l’EPNER est de préparer ses stagiaires à la conduite des essais en vol, aussi bien du point de vue du pilote, de l’ingénieur navigant, du mécanicien navigant ou même du contrôleur aérien. Sans EPNER, pas d’essais en vol et, sans essais en vol, pas d’aéronautique made in France…
Comme toute école, l’EPNER diffuse un socle solide de connaissances théoriques. Mais la particularité de l’EPNER est bien de faire la part belle à la pratique avec un programme de vol très varié : les stagiaires de la 77ème promotion ont ainsi eu la possibilité de tester 26 modèles d’avions et 18 d’hélicoptères, en France mais aussi en Italie, au Canada, au Brésil, en Espagne, aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.
« Tous les stagiaires ont accumulé de 110 à 115 heures de vol pour la filière « hélicoptère » et 120 à 125 heures pour les voilures fixes » précise le lieutenant-colonel Dimitri Drobysz, directeur de l’école. Parmi les nouveautés offertes aux stagiaires de la 77ème promotion, on citera par exemple la découverte du H225 pour l’étude du GPWS, celle du Fokker 100 Avion Banc d’Essais de nouvelle génération, venu remplacer les derniers Mystère 20, et le Velis Electro qui marque l’entrée de l’école dans l’aviation électrique.
« La scolarité suivie vise à préparer nos stagiaires aux essais du futur au travers d’un socle solide de connaissances, de méthodes d’essai enrichies constamment par les retours d’expériences de leurs prédécesseurs, et toujours en tâche de fond, la culture de la sécurité et de la maitrise des risques » résumait le Lcl Drobysz dans son discours.
Une autre particularité de l’EPNER tient dans la très grande diversité de ses stagiaires et la promotion 2023 ne fait pas exception à la règle. Les diplômes ont été remis à des pilotes de l’Armée de l’air et de l’espace, de l’ALAT et de la Marine, à des ingénieurs de DGA-EV, d’Airbus Helicopters, à un navigateur officier système d’arme sur Rafale, à un mécanicien navigant de l’Armée de l’air et à un officier mécanicien de la Gendarmerie, à un contrôleur aérien, un pilote d’essais d’Airbus et un expérimentateur navigant d’essais d’ATR, mais aussi à un officier mécanicien espagnol ainsi qu’à un pilote de transport britannique. Au total, 16 hommes et femmes symbolisant tout autant l’ouverture internationale de l’école que les profils très différents composant le monde des essais en vol.
Après la coupure estivale, la 78ème promotion se mettra au travail le 4 septembre 2023, avec là encore quelques innovations à venir. « L’année qui vient devrait voir se développer les thèmes de l’aviation décarbonnée et de l’intelligence artificielle » explique le Lcl Dimitri Drobysz. « Le stage aux essais de drones continuera également de se développer avec sans nul doute de la simulation sur le système Neuron ».
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