Pour son 360 Invictus, Bell entend capitaliser sur les travaux menés dans le cadre du programme 525, et notamment pour tout ce qui touche au rotor principal et aux commandes de vol électriques. © Bell
L’US Army souhaite mettre en service à l’horizon 2030 un hélicoptère de reconnaissance armé capable de prendre la place auparavant allouée à l’OH-58D Kiowa Warrior. Outre Bell, quatre autres sociétés sont sur les rangs : AVX Aircraft, Boeing, Karem Aircraft et surtout Sikorsky, qui fait voler son S-97 Raider depuis 2015.
A rebours des projets concurrents, le concept de Bell montre un appareil d’architecture conventionnelle, avec toutefois une voilure fixe accrochée au fuselage, des rotors carénés et un armement emporté en...
3 commentaires
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Il y a un « requirement » de l’US Army me semble-t-il oublié dans l’article, c’est celui de pouvoir évoluer en milieu urbain donc une taille et envergure de rotor(s) la plus faible possible. Et là, Bell semble prendre l’avantage. Mais encore une fois, à part Sikorsky, on reste sur des illustrations et autres mock-up, entre les changements de budgets et autres spécifications, la bête prendra sans doute du poids.
Effectivement : https://fr.wikipedia.org/wiki/Boeing-Sikorsky_RAH-66_Comanche
Une entité étatique aujourd’hui disparue à collaboré au projet pour fournir sa tourelle equipée d’un GE 20mm, au prétexte qu’elle avait une certaine expertise (tourelle du Tigre avec GIAT 30mm).
La production prévue était incitative…Elle fut vite revue à la baisse…3 moteurs technologiquement en avance sur leur temps contribuaient aux mouvement de l’arme en site et gisement et à son réapprovisionnement en munitions…Le temps de 7 mn pour sa reconfiguration au combat était un objectif opérationnel ! Un « stop order » fut rapidement émis quand la maîtrise d’oeuvre se rendit compte que le design US n’avait pas tenu compte d’un fait premier : le canon en site haut maximal interfèrait bizarrement avec le nez de l’engin…Bref le projet s’évanouit discrètement, l’essentiel étant acquis : le fabricant des moteurs s’étant conformément à la loi US installé de l’autre côté de l’Atlantique pour produire une fourniture à l’administration US ! Méfiance donc…
Comme un air de “Comanche” dans les lignes, quinze années après la fin du programme.