Sur cette vue de face, les trois sondes proéminentes qui disparaitront peut-être à l’issue du développement. On s’aperçoit également que le bord d’attaque de l’aile, très fin au niveau du raccordement avec le fuselage, s’épaissit ensuite. Les atterrisseurs sont bien dimensionnés pour les opérations embarquées… © DR
Futur drone conçu pour la mission ravitaillement en vol, le MQ-25 « Stingray » est un appareil appelé à révolutionner l’aviation embarquée américaine et la ramener sur le droit chemin, celui qui va loin. Commençons par comprendre ce que nous montre Boeing.
Un drone ravitailleur furtif
L’appareil présenté est indéniablement marin, avec un solide train d’atterrissage, une barre de traction (launch bar) sur l’atterrisseur avant et une crosse d’appontage à l’arrière. C’est ensuite une long fuselage bombé que l’on imagine gorgé de carburant, une...
6 commentaires
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Cet engin est très spécialisé ,et n’a pas besoin d’une grande manoeuvrabilité . Le bossage sur l’aile doit être un dispositif de repliage – style Corsair ? – car pour porter beaucoup ,il faut de la surface ,donc de l’envergure , surtout à grande altitude (sécurité oblige ) et les grands plans arrière ,peu relevés , doivent pouvoir compenser les variations de centrage . L’appontage doit se faire en centrage arrière ,et « queue basse » ( à piquer ) , comme sur les oiseaux . Plans AR : leur taille permet de manoeuvrer mieux , en différenciant , et leur dièdre faible permet de masquer la sortie réacteur(s) …
Ben c’est comme les autres drones ,y a plus de cocher!
Bonjour,
Une question : quel intérêt d’avoir un drone ravitailleur ?
Grace a sa furtivite il peut ravitailler au plus pres de la zone de combat, chose que ne peuvent pas faire les KC135 et autres ravitailleurs au risque d’etre abattus par un missile air-air longue portee.
Bonjour Gypaète,
Dans « drone furtif de ravitaillement en vol » il y a trois choses : le drone, la furtivité et le ravitaillement en vol. Paradoxalement, le plus important pour l’US Navy n’est sans doute pas dans le drone ni dans la furtivité, mais dans la possibilité de disposer à terme d’un appareil optimisé pour le ravitaillement en vol. En 50 ans, l’allonge de ses avions embarqués, adossés aux ravitailleurs également embarqués, est passée d’environ 1000 nautiques à guère plus de 500. Il devenait urgent de remonter la pente… Le sujet est passionnant et Aerobuzz reviendra prochainement dessus…
Bonjour Monsieur Lert et merci de m’avoir répondu.
Je vous souhaite une bonne année, ainsi qu’à toute l’équipe d’Aérobuzz.