Le E-7 est fabriqué à Renton (état de Washington) sur une ligne d’assemblage partagée avec les P-8 Poseidon de patrouille maritime, mais distincte de celle des avions commerciaux. © Boeing
Pour faire face à la demande mondiale en avions radar et au retrait de service de plus en plus d’E-3 Awacs, l’avionneur américain envisage de porter la production de E-7 à six avions par an.
Six avions par an, c’est du cousu-main, mais du cousu-main essentiel : avec le retrait de service de nombreux E-3 AWACS (sur une base de Boeing 707), son successeur désigné prend du badin.
Conçu sur une base de Boeing 737 NG, l’E-7 a déjà été vendu à 17 exemplaires dans quatre pays (Australie, Turquie, Corée du sud et Grande Bretagne) qui pourraient chacun commander des appareils supplémentaires. Surtout, son avenir s’annonce radieux avec en ligne de mire le remplacement de l’imposante flotte d’Awacs de l’USAF par 26 avion et celle de l’OTAN par au moins six appareils supplémentaires. Selon le media Breaking Defense, la cadence de fabrication pourrait donc passer à six avions par mois d’ici la fin de la décennie.
Six avions par an, c’est cent fois moins que la production des Boeing 737 commerciaux ! Mais l’avion est complexe et il pâtit lui aussi des difficultés d’approvisionnement auprès des fournisseurs et de l’indisponibilité chronique de la main d’oeuvre qui sont le quotidien des avionneurs depuis la crise du COVID. A cela s’ajoutent également les contraintes particulières nées des déboires du programme 737 MAX, bien que le E-7 Wedgetail soit adossé à la génération précédente du 737.
L’avionneur enregistre déjà un retard sur la livraison du premier des trois avions commandés par la Royal Air Force qui aurait du intervenir à la fin de 2023. On évoque maintenant une première capacité opérationnelle des avions aux couleurs britanniques qui n’interviendrait pas avant 2025. La difficulté se trouve aussi chez Northrop Grumman, qui fournit le radar MESA (Multi Rôle Electronically Scanned Array) installé sur le dos du fuselage et qui est au coeur des possibilités de l’avion.
Selon Breaking Defense, Northrop Grumman aurait toutefois déjà confirmé sa capacité à augmenter son rythme de production pour coller aux ambitions de Boeing.
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