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Bombardiers B-2 et bombes GBU-57 : duo explosif contre l’Iran

L’emploi des bombardiers furtifs B-2 contre les installations nucléaires iraniennes correspond de facto à une entrée en guerre contre l’Iran aux côtés d’Israël. En attendant l’entrée en service d’un futur Xian H-20 chinois, le B-2 furtif reste toujours sans équivalent dans le monde. © USAF


Les Etats-Unis sont entrés en guerre contre l’Iran, aux côtés d'Israël, dans la nuit du 21 au 22 juin 2025. L'US Air Force a mené un raid depuis le Missouri avec au moins sept bombardiers furtifs B-2 porteurs de bombes GBU-57, seules capables d’atteindre les installations d'enrichissement nucléaire enfouies à plusieurs dizaines de mètres sous terre.

Au neuvième jour des combats entre l’Iran et Israel, les B-2 de l’US Air Force sont donc intervenus en bombardant deux sites enterrés du programme nucléaire iranien à l’aide de bombes GBU-57/B MOP (Massive Ordnance Penetrator). Les Américains sont les seuls à posséder ces munitions et à pouvoir les mettre en oeuvre grâce à leurs bombardiers stratégiques. Un troisième site a été visé par des missiles de croisière tirés depuis la mer d’Arabie par le sous-marin...

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4 commentaires

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  • Par quelle route sont passés les B-2 et les ravitailleurs ?

    La route par l’orthodromie, sud du Groenland, Scandinavie, puis les pays Baltes ?

    Mais il y a un os : survol de la Biélorussie, de la Russie, puis de l’Ukraine. Et ensuite pas mal de pays accueillants à survoler …. Sans autorisation préalable ?

    Passer plus au sud, Pologne, Roumanie et après la Grèce la mer Noire pour éviter la Turquie ?
    Environ 11100 km. En 18h vitesse : environ 700 km/h.

    Par où sont-ils passés en toute furtivité ?

    Répondre
    • Bonjour
      Ils sont passés plus au Sud par les Açores, la Méditerranée …

      Répondre
      • Merci ! Effectivement c’est jouable, un peu plus long.
        Cela suppose que ni les espagnols ni les italiens n’ont été capables de les repérer, ni les turcs.
        Ou alors …
        Cela confirme une préparation en amont très élaborée, une partie d’échec avec plusieurs coups d’avance : chapeau !

        Répondre
  • Joli coup ! Formidable structure bien minutée intégrant tant de participants dans le plus profond secret.

    J’ai lu que le cockpit étroit du B-2 n’acceptait qu’un seul troisième membre d’équipage : 1 pilote en place gauche, 1 co-pilote officier chargé NAV et électronique en place droite, 1 hamac pour le repos, 1 toilette chimique. Sièges éjectables apparemment par la verrière au-dessus des sièges.
    Et – peut-être – pour cette si longue mission un 3ème membre d’équipage, probablement pilote.
    Donc 37 heures avec temps de retour alterné dans le hamac dans le dos des pilotes.

    Sur B777, je trouvais long avec 3 copilotes pour les vols les plus longs comme Santiago, Buenos Aires, Singapour, 13 à 15 hrs de vol. Avec des compartiments couchettes individuels …

    Bon, 37 heures de vol ce n’est pas tous les jours …

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