A l'origine, il y a les MS500 Criquet. Aujourd'hui, l'ALAT opère 8 TBM 700. Demain, elle pourrait aussi utiliser des Kodiak en remplacement de ses Pilatus PC-6 vieillissant. © Daher
Si l’image de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT) est associée aux hélicoptères de combat, il y a 70 ans, cette nouvelle arme a débuté ses opérations avec des avions Morane-Saulnier MS 500 « Criquet », et encore aujourd’hui, la flotte de l’ALAT compte, notamment, des Daher TBM700. Un partenariat de 70 ans avec le plus ancien avionneur français appelé à prendre de nouvelles formes dans les années à venir.
Lors de la création de l’ALAT en 1954, ce sont des avions Morane-Saulnier, l’une des firmes à l’origine de l’activité d’avionneur de Daher, les MS 500 « Criquet », qui ont constitué la flotte de la nouvelle arme avec 40 appareils. Avant l’avènement de l’hélicoptère, ces avions à décollage et atterrissage courts (STOL) assuraient les missions d’observation, de réglage d’artillerie, d’appui des troupes au sol et d’évacuation sanitaire. L’ALAT est l’héritière de l’aviation légère d’observation de l’artillerie.