Si l’image de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT) est associée aux hélicoptères de combat, il y a 70 ans, cette nouvelle arme a débuté ses opérations avec des avions Morane-Saulnier MS 500 « Criquet », et encore aujourd’hui, la flotte de l’ALAT compte, notamment, des Daher TBM700. Un partenariat de 70 ans avec le plus ancien avionneur français appelé à prendre de nouvelles formes dans les années à venir.
Lors de la création de l’ALAT en 1954, ce sont des avions Morane-Saulnier, l’une des firmes à l’origine de l’activité d’avionneur de Daher, les MS 500 « Criquet », qui ont constitué la flotte de la nouvelle arme avec 40 appareils. Avant l’avènement de l’hélicoptère, ces avions à décollage et atterrissage courts (STOL) assuraient les missions d’observation, de réglage d’artillerie, d’appui des troupes au sol et d’évacuation sanitaire. L’ALAT est l’héritière de l’aviation légère d’observation de l’artillerie.
Au début des années 90, l’ALAT a retenu le TBM 700 pour assurer la mission de transport d’Autorités de l’Armée de Terre. Une flotte de 8 avions a été commandée en 1992 avec des TBM 700A, livrés entre février 1995 et fin 1999, puis complétée en 2000 par trois TBM 700B, version à porte large.
La flotte ALAT compte aujourd’hui 8 TBM 700, tous basés sur l’aéroport de Rennes Saint-Jacques et opérés par le détachement avions de l’Armée de Terre. Cette flotte est entretenue dans le cadre d’un contrat de maintien en conditions opérationnelles (MCO), renouvelé pour la 4e fois en 2021 au profit de Daher, pour une durée de 7 ans.
En 2010, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a choisi Daher pour réaliser la rénovation avionique de l’ensemble des TBM 700 des forces armées françaises dont les avions de l’ALAT. Cette modernisation, qui s’est achevée en juin 2014, comprenait l’installation de la suite avionique Garmin G1000 avec son pilote automatique numérique, accompagnée de la mise au standard civil et de la certification de navigabilité européenne.
Parmi les autres modifications figurent l’installation d’un système d’enregistrement de paramètres de vol Apibox de la société IAero, le remplacement de la balise de détresse par un modèle plus compact Artex ME406, le remplacement du radar météo par un modèle plus récent et l’intégration d’un Stormscope, appareil de détection d’orages et la mise en place d’aménagements supplémentaires pour les passagers.
Daher, à travers le TBM 700, est un partenaire, non seulement de longue date, mais aussi très présent aux côtés de l’ALAT. Au moment, où l’ALAT envisage le remplacement de ses 6 derniers Pilatus PC-6, l’avionneur français ne cache pas qu’il se positionne avec le Kodiak 100. Cet avion qu’il a intégré, en 2019 dans son catalogue, en rachetant le constructeur américain Quest, coche toutes les cases. La version -900 du Kodiak, plus rapide, offre d’autres avantages supplémentaires qui pourraient aussi intéresser l’ALAT.
Lors des cérémonies du 70ème anniversaire de l’ALAT, organisées à Pau, le 19 septembre 2024, Daher exposait un Kodiak 100. On se souvient aussi, que la Direction Générale de l’Armement assure désormais les essais des parachutes utilisés par les forces armées françaises avec un Kodiak 100.
Les relations étroites qu’ont entretenues, l’ALAT et Daher au cours des 70 dernières années, sont appelées à durer.
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