Les militaires allemands vont devoir se contenter de 82 hélicoptères de transport tactique NH90TTH au lieu de 122… © Airbus
Après trois ans d’hésitation, l’Allemagne commande 18 NH90 NFH pour remplacer ses Sea King et Lynx à bout de souffle. Cette commande n’apaise pas pour autant le différent qui oppose Berlin au constructeur dans le dossier du NH90 et qui s’est traduit par l’annulation de 40 NH90TTH.
Plus de trois ans après avoir annoncé son intention d’acquérir de nouveaux hélicoptères navals, le Bundestag a finalement ratifié, le 4 mars 2015, l’achat de 18 NH90NFH. Ces hélicoptères de nouvelle génération seront produits en Allemagne, sur le site Airbus Helicopters de Donauworth. Ils seront basés aussi bien à terre qu’en mer. Bien que démunis de système ASW/ASuW, ils seront capables d’assurer des missions de transport, des opérations spéciales et des opérations de sauvetage dans les conditions les plus difficiles....
2 commentaires
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Des NH90NFH pour la marine allemande sous conditions
Il faudrait comparer la disponibilité des NH 90 en service dans les différents pays client.
Nous aurions ainsi le palmarès des pays dans lesquels l’intelligence l’emporte sur les procédures.
Des NH90NFH pour la marine allemande sous conditions
La segmentation des compétences techniques a forcement une part de responsabilités dans les soucis de ces programmes militaires comme le NH90 et A400M. Puisqu’il faut forcement un partage de rôles selon la contribution de chaque pays qui peut nuire à l’efficacité organisationnelle ainsi que technique. Le cas de Eurofighter dans les années 1990s fait cas de figure comparée au Rafale réalisée par une seule nation. A ne pas oublier aussi les problèmes techniques de l’A380.
Pour éviter tous ces problèmes, les gestionnaires de ces programmes multinationales, souvent Airbus, doivent se positionner au dessus de l’eau et savoir naviguer ces problèmes politico-techniques en employant peut-être des stratégies comme le troc de responsabilités techniques entre nations, selon les compétences de tout un chacun, y compris en incluant des échanges de tâches dans le domaine civile si nécessaire.
Comme quoi la gestion des programmes chez Airbus doit surement être un véritable casse-tête. Tiens tiens, bizarrement ceci est semblable à la gestion de la politique économique de la zone euro !
Comme dirait l’autre, on va faire comment?