La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié auprès d’Airbus Helicopters, Babcock et Safran Helicopter Engines la tranche optionnelle portant sur les deux derniers H160 de la flotte intérimaire (FI) marine. Ces deux appareils compléteront les quatre H160 déjà contractualisés en 2020, dont le premier est en cours d’assemblage dans l’usine Airbus Helicopters de Marignane.
Les six H160 FI configurés pour le sauvetage en mer seront mis en œuvre progressivement à partir de mai 2022, sur la base aéronavale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic, l’aéroport de Cherbourg et la BAN d’Hyères. En attendant l’arrivée du H160M Guépard dans le cadre du programme Hélicoptère Interarmées Léger (HIL), les H160 FI prendront la relève des Caiman et Panther sur les missions d’alerte SAR/SECMAR à terre et permettront ainsi à ces hélicoptères de combat aéromaritime de remplir leur mission première, en mer, à bord des frégates.
L’emploi de ces H160 FI contribuera au développement de la version militaire de l’appareil et de son système de soutien au travers du retour d’expérience que pourra faire la Marine nationale.
Commandés en 2018, les H160 FI seront équipés et maintenus en condition opérationnelle par Babcock dans le cadre d’un partenariat avec Airbus Helicopters, et Safran Helicopter Engines. Ce partenariat doit permettre d’assurer un haut niveau de disponibilité des appareils, nécessaire à la permanence de la mission de secours en mer sur la façade Atlantique et la façade méditerranéenne. Les six H160 FI seront notamment équipés de treuils et de cabines modulaires permettant un aménagement optimisé pour chaque mission de l’action de l’Etat en mer (AEM). Ils seront aussi certifiés pour le vol aux jumelles de vision nocturne nécessaires notamment pour le treuillage de nuit.
Les six hélicoptères H160 FI seront militarisés a minima par Babcock, société d’ingénierie spécialisée dans le soutien aux services stratégique des États afin de répondre aux besoins opérationnels de la Marine nationale. Babcock assurera notamment l’installation du système optronique Euroflir 410 de nouvelle génération de Safran Electronics & Defense.
169 exemplaires de la version militaire H160M, également connue sous le nom de Guépard au sein de l’armée française, sont prévus d’être commandés par la DGA au titre du programme HIL afin de remplacer cinq flottes d’hélicoptères en service dans les forces armées françaises.
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Bonjour savez-vous si les dauphins récupérés off shore pour les missions intérimaires seront injectés dans les armées ou si cela a été annulé ?
C'est la flotte intérimaire, c'est du provisoire (pour quelques années).
Le seul problème est que les premiers hélicos livrés ne sont pas du tout au standard attendu et à l'heure actuelle les marins ne peuvent rien en faire à part des liaisons et de l'entraînement de piste... Ce sont des hélicos civils peints en gris, sans radio mili, sans armement, sans JVN, sans PA 4 axes...
Merci pour la définition du " minima". Pour les raisons qui justifient la sous traitance à un tiers (par rapport à Marignane) pas spécialement connue en terme d intégration optronique ( à mon sens mais je peux me tromper) je suis sans explications, c était le sens de mon commentaire.
Une chaine de montage est un ensemble complexe à mettre au point, ou tout s'enchaine. Avec entre autre de nombreux outillages réglés et calibrés pour une action précise. Il est donc très difficile, si ce n'est pas prévu à la conception de la chaine, de faire une activité sur chaine qui sort du "train train" habituel calibré.
Il est donc très courant qu'une activité "en écart" de la série pure et dure soit effectuée "hors chaine" voire carrément chez un sous-traitant si la chaine tourne à plein régime, afin de ne pas mettre le bazar.
Il y a même des ateliers en sortie de chaine pour "réparer" les défauts constatés au cours du montage, sans nécessiter d'interrompre la chaine. (exemple : démonter une pièce abimée en cours de montage pour remettre une pièce bonne).
Ici, on parle carrément de monter des accessoires qui ne sont pas de série, donc hors process de la chaine.
Pourquoi la modification " à minima" est elle réalisée par la sous traitance et non pas sur chaine à Marignane? : Moins chère ?, plus rapide ?, Problème de certification ?,
On aimerait connaître le fond de l histoire car la filiale française de Babcock n est pas à priori connue pour son expertise d intégration optronique. .... à moins que cela soit un montage financier car l état n a pas le budget pour acheter et donc louer et faire modifier coûterait moins cher sur le long terme...j ai des doutes
A minima veut dire que l'hélico ne sera pas militarisé de A à Z, utilisant toujours nombres de matériels purement civils.
Au sens "pas aussi robustes" que le matos aux spécifications militaires (instruments de bord, moteurs, électronique, blindages, etc...).
Ce sera deux H160 purement civils auxquels ils vont ajouter les treuils et diverses choses utiles à la mission, mais juste ça.