Les installations actuelles ne permettent de simuler que le choc du vent relatif à la sortie de l’avion. Quand le siège aura gagné en mobilité, c’est l’ensemble de la séquence d’éjection qui pourra être reproduite sur le site d'essais de Toulouse-Balma. © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr
Pour reproduire l’éjection et le choc du vent relatif (le « windblast ») à la sortie d’un avion de combat, deux possibilités : soit c’est le siège qui est mis en mouvement à très grande vitesse sur un rail, soit on inverse le problème et c’est l’air qui est mis en mouvement autour d’un siège fixe. C’est ce dernier principe qui est mis en œuvre à Toulouse au sein de l’installation de DGA Techniques Aéronautiques. Seulement deux autres installations similaires...
2 commentaires
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Bonsoir Frédéric,
En lisant le mot « éjection » je sors mes souvenirs, et je suis admiratif en découvrant les moyens mis en place pour simuler une séquence d’éjection.
Pourtant, au risque de radoter et de ne pas connaitre les derniers perfectionnements des sièges, je souhaiterais savoir si le largage du paquetage de secours a été rendu automatique ?
Je n’ai pas non plus oublié que le coeur d’une éjection se situe dans la prise de décision, la poignée de secondes qui précède l’action sur la poignée.
Bien amicalement.
Denis
bonjour Denis,
sur les appareils actuels le paquetage est libéré automatiquement quand le pilote se sépare de son siège. Il est loin le temps du F-100, mais c’était un bel avion quand même !
amitiés
Frédéric