Le Capt J. Kuss (N°6 ) était l'un des deux solos de la formation. © Blue Angels
Le début du mois de juin fut une période difficile pour quatre des plus grandes patrouilles acrobatiques mondiales, une série noire d’accidents ayant conduit pour deux d’entre-elles au décès des pilotes. Quelques heures seulement après le premier crash d’un F16 de la formation de l’US Air Force « The Thunderbirds», c’est la patrouille de la Navy qui fut touchée par le sort, peu après son décollage de l’aéroport de Smyrna (Tennessee) pour un entrainement préparatoire au « Great Tennessee Airshow ». Alors qu’il...
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« Il faut un « facteur déclenchant » fort, un ordre clair, la proximité du sol, etc., pour que le pilote quitte mentalement, et physiquement si nécessaire, le cocon de sa cabine. Le risque me parait toujours bien réel quel que soit le type d’avion, surtout quand le pilote est, ou se sent, à l’origine du problème. »
Phrase écrite dans un article pour le BSV de L’Armée de l’air, après m’être éjecté trois fois. C’est ce que je pense encore valable aujourd’hui.
RIP Capt Kuss.
Sans vouloir cracher sur ce rapport, cela me rappel l’affaire du capitaine Ted Harduvel en 82.
De même qu’il a fallu tirer quelques vers du nez et également faire sauter quelques tetes au sein de la Navy pour qu’elle admette qu’un entretient défaillant avait également sa part de responsabilité dans le crash du Hornet des Sharpshooters il y a bientôt dix ans dans les environs de San Diego. Avant cela seul le pilote avait été tenu coupable.
Pourquoi ne s’est il pas éjecté ?
Bonsoir, dans ces cas limites il faut choisir entre piloter et s’éjecter. On ne peut pas faire les deux, d’autant que les actions de récupérations sur les commandes sont importantes en amplitude et en effort (Newton). La décision doit être prise très tôt, en l’occurrence à un instant où l’issue fatale n’a pas paru comme telle au pilote.
Il aurait tenté de s’éjecter de l’appareil, mais trop tardivement pour survivre à l’accident.