Au salon Eurosatory (Paris-Villepinte, 13-17 juin 2016), la start-up alsacienne Vaylon présente la version commercialisable de son buggy volant Pegase. Développé en collaboration avec les forces spéciales françaises, cet hybride intéresse aussi les civils qui pourraient à terme représenter 80% des ventes.
La société Vaylon présente sur le salon Eurosatory la nouvelle mouture de son Pegase, un buggy volant à deux places. Après deux ans de développement, l’appareil hybride, à la fois véhicule routier et engin volant léger, offre maintenant une silhouette très différente de celle du premier prototype. Le changement essentiel porte sur la position des deux occupants, hier en côte à côté et maintenant en tandem.
Selon Vaylon, plusieurs raisons justifient ce choix, à commencer par les questions aérodynamiques : la nouvelle version offre une plus grande finesse en même temps qu’une meilleure alimentation en air de l’hélice.
Le pilotage en vol, qui se fait via les suspentes de la voile, est également facilité. Autre point positif, le centrage est plus facile à gérer, la place arrière étant située au centre de gravité de l’appareil. Pourquoi ne pas avoir dès lors opté pour cette configuration pour le développement ? Nous étions parti sur une configuration plus « automobile » avec la disposition en côte à côte répondent les concepteurs de Vaylon.
Les évolutions ne sont pas non plus négligeables sur le plan mécanique : les enseignements recueillis avec le premier prototype ont amené Vaylon à faire le choix d’une motorisation double : un moteur pour la route extrapolé d’un scooter Peugeot Metropolis de 400 cm3, fiable et homologué. L’hélice Duc, qui devient tripale, est quant à elle animée par un 4 cylindres D Motor de 2,7 litres de cylindrée développant 93cv.
Pour le reste, le Pégase reste un véhicule très léger, d’à peine 300 kg à vide. La version Mark 2 pèse 25% moins que le prototype. Pegase vise une homologation française dans la catégorie ULM pour 2017, en même temps d’ailleurs que l’homologation routière. En l’état actuel des choses, la charge utile théorique serait donc limitée à 150 kg, insuffisant pour emporter deux passagers et le carburant. Mais Vaylon vise également une homologation LSA aux Etats-Unis, avec cette fois plus de marge puisque la limite est là fixée à 600 kg. Une masse qui conviendrait cette fois pleinement aux militaires, pour une utilisation avec deux personnes à bord et leurs équipements, ou bien un seul pilote et une charge utile optronique et communication.
Vaylon envisage un prix d’environ 120.000 € pour la version civile. La fabrication en série sera confiée à la société Poclain Véhicules, partenaire du projet, installée dans le Loiret.
Frédéric Lert
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Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Bonsoir,
@Christian1: j'ai manqué de précision, pour les meilleurs 50 mètres (mais il y a la hauteur du passage des 15 mètres), pour les autres...à chacun son appréciation.
Christophe
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
@christophe
"Ou pourquoi pas des autogires qui décollent en quelques mètres ?"
euh ,ça existe ?
Moi ,je dirai : qui atterrit en quelques mètres .
Un décollage d'autogire c'est plutôt 200-300 m
Cordialement
Christian , pilote ULM+planeur+mécano B1
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
C'est pas croyable tous ces râleurs qui critiquent.
Bravo à l'équipe, il faut des gens qui osent.
Vous avez du courage et une vision.
Et vous savez accepter la remise en cause - plutôt rare comme qualité en ce moment.
Je vous souhaite sincèrement de réussir.
Dominique
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Au moins une dizaine de véhicules à la fois terrestres et aériens, sustentés par une voile de type parapente, ont vu le jour depuis une vingtaine d'années (ATE, Adventure en France, Fresh-Breeze en Allemagne, diverses tentatives aux USA et Australie et j'en oublie). Aucun n'a su trouver un marché, alors pourtant que diverses forces armées, dont les nôtres, s'y sont intéressées et que ces véhicules, dont le moteur était unique, étaient légers et peu chers.
Celui-ci est très lourd et très cher. Qui peut croire une seule seconde que cette chose a un quelconque avenir ?
Ce serait risible si tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais quand de vraies entreprises, sérieuses, ayant un marché car proposant un produit efficient, mettent la clé sous la porte faute de trésorerie, on est en droit d'être révolté que cette absurdité trouve des investisseurs, car il n'existe aucun doute sur le fait qu'ils ne reverront jamais leur argent !
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Bonjour,
Comment l'armée pourrait investir dans cet "engin volant" ULM aussi coûteux?
A titre d'exemple un hélicoptère Dynali H3 en version de base est vendu 110.000 €HT (assemblé) http://www.dynali.com/helicopter-price-options.php
Un Cicaré Spirit tandem est vendu 125.000 €HT (assemblé). Ces hélicoptères n'ont pas de roues mais peuvent remplir de nombreuses missions.
Ou pourquoi pas des autogires qui décollent en quelques mètres?
Je reste dubitatif sur le tarif du buggy volant.
Christophe
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
...? et moi qui cherchais les ailes !!!
non ,mon projet à moi ,c'est un chuteur ,à ailes GV / envergure 5 à 7 m ,propulsé par turbine électrique intégrée ,de façon à allonger le rayon d'action ...30/40 kg max chargé (de sa batterie )...silencieux donc , rapide (150 kmh) ...pas cher ...
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Bonjour,
Ce message n'est pas un commentaire sur le buggy volant !
Je suis assez étonné de n'avoir lu nulle part, ici ou ailleurs, de commentaires sur Paris Air Expo qui s'est tenu début juin; d'autre part pas ou peu de pub dans les médias nationaux télévision y compris(FR3 tout du moins). Est-ce comme cela qu'on espère relancer l'aviation légère?
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Contrairement aux élucubrations "auto / avion" traditionnelles, il me semble que ce projet cible 2 utilisations spécifiques réalistes:
Le militaire /ONG/ sécurité civile pour les transports de personnels et petit fret en tout chemin et au dessus des zones impraticables (forêts, marais, inondations, désert de sable...)
Le loisir civil pour la randonnée hors chemin, la découverte de sites et le fun
Le fait que ce soit une "automobile" au sens réglementaire vient de l'obligation administrative applicable à tout engin roulant, mais le but n'est visiblement pas de rentrer chez soi avec...et donc de faire croire qu'elle se substitue à une voiture standard
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Un loisir à 120 000 € ?
Y a-t-il beaucoup de clients civils ?
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
Pourquoi tous les modèles précédents auto-avion ont-ils échoué commercialement,
même ceux très sophistiqués des Américains ?
Trop chers ? Utilité limitée ? Trop dangereux ?...
à suivre !
KOSMANEK Edith
Ex-pilote d'avion
Eurosatory : Le buggy volant Pegase Mark II vise l’ULM civil
ULM ou Paramoteur ? A 120 000 € ? Bonne chance !