La France joue la carte politique pour pousser le Rafale. La Belgique estime avoir besoin de 34 avions de combat pour remplacer ses vieux 54 F-16. © Dassault Aviation - Stéphane Fort
Stratégie osée pour l’équipe Rafale en Belgique, qui tente de contourner l’obstacle d’un appel d’offre jugé intenable par une offre industrielle globale, structurante pour l’industrie belge. On saura assez vite si cette stratégie est payante mais face à un avion non conventionnel, dans une compétition pour la fourniture de 34 avions où le F-35 est donné archi favori, la France a jugé qu’il fallait une réponse non conventionnelle.
Coopération élargie entre les forces aériennes françaises et belges
Plus qu’un avion, Paris propose...
12 commentaires
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Emettons l’hypothèse que les appareils se valent tous.
Sachant les corruptibilités importantes au sein d’une même UE variant grandement d’un pays à l’autre. Partant de ce fait il devient impossible et superflu d’essayer d’analyser ou de justifier des choix de tel ou tel pays pour un appareil plutôt qu ‘un autre.
Les Belges ont pleuré lorsque Renault a lâché Vilvorde sous prétexte que cela provoquait du chômage, oubliant qu’ils roulaient surtout en Japonaises et qu’ils avaient provoqué du chômage chez Dassault en choisissant le F16.
L’histoire va-t-elle se reproduire ou les habitants de l’Europe vont ils enfin devenir Européens ?
L’Europe s’occupe en priorite du diametre des fromages de chevres, pour les chose plus pointues, le business prend le dessus.
En ce qui concerne le choix entre Rafale et F35, ce dernier a qqs pions de plus comme la furtivite et son unique moteur qui theroriquement engendre des couts d’exploitation moins eleves.
Le Rafale est un avion remarquable mais il boxe plutot dans la categorie du F18 Hornet.
Eh bien ..;on verra ça en opérations . L ‘avantage (? ) furtivité , on s’en balance en Afrique ,ou en Syrie … et un seul moteur ,en ops ,ça craint … non ?
Et ,de façon générale ,les moyens euros sont de la taille de ceux des USA ,toutes proportions gardées ( étendue du territoire ,concentration ,etc ) alors ,pourquoi se disperser ,et jouer chacun perso , comme « au bon vieux temps » -des conflits fratricides du 20ème siècle .!.
C’est vrai que pour neutraliser des 4×4 dans le desert africain la furtivite ne sert pas a grand chose, un Rafale ou un F35 non plus, un Cesna 152 peut aussi bien faire l’affaire …
Pour votre remarque concernant le mono reacteur, une precision s’impose.
Un chasseur bi reacteur n’est guere plus fiable qu’un mono, le 2eme reacteur n’est pas la pour la redondance mais pour apporter plus de poussee.
Dans l’immense majorite des cas, un incident majeur sur un moteur provoque l’arret du second car ils sont cote a cote, alors se retouver en planeur en mono ou en bi c’est un peu la meme chose, le salut vient du mono parachute :))
@ michael tolini:
– « Un chasseur bi reacteur n’est guere plus fiable qu’un mono »: en effet, c’est une évidence, toute choses égales par ailleurs, le fait d’avoir deux moteurs multiplie par deux la probabilité de panne moteur. Mais un bimoteur sera nettement plus sûr qu’un monomoteur. Vous confondez fiabilité et sûreté. En aéronautique comme ailleurs, la sûreté est souvent obtenue au prix d’une baisse de fiabilité.
– « le 2eme reacteur n’est pas la pour la redondance mais pour apporter plus de poussee »: non, pas forcément. Mettre deux moteurs au lieu d’un est effectivement parfois un moyen d’obtenir une poussée que l’on ne peut obtenir avec un seul lorsque l’on ne trouve pas de moteur qui « pousse » suffisamment, mais dans la majorité des cas et notamment dans le militaire, le choix du bimoteur est bel et bien dicté par la volonté d’une sécurité supérieure. Ne serait-ce que parce qu’une installation à deux moteurs est beaucoup plus complexe et coûteuse qu’un installation monomoteur de même performances.
– « Dans l’immense majorite des cas, un incident majeur sur un moteur provoque l’arret du second car ils sont cote a cote »: c’est inexact Lors de l’étude d’une installation multimoteurs, les concepteurs font une traque systématique et approfondie des modes de panne communs (cette étude dure souvent plusieurs années). Les systèmes sont conçus (en terme de redondance et d’indépendance) pour que les deux moteurs soient quasi-totalement indépendants dans leur fonctionnement et que la grande majorité des pannes – je dit bien des pannes – affectant un moteur n’affecte pas l’autre. Il reste bien entendu des modes de défaillances pouvant affecter les deux moteurs simultanément – la plus connue est la panne ou la contamination du carburant -, ou des probabilités qu’une panne d’un moteur se répercute sur l’autre – par exemple l’éclatement non contenu d’un disque qui viendrait traverser l’autre moteur -, mais ils sont vraiment très rares (car quasi-systématiquement classés ‘catastrophic’). Même en cas d’incendie, les deux moteurs sont séparés par une cloison pare-feu qui garanti le fonctionnement de l’autre moteur pendant une durée donnée. Bien sûr, dans le cas d’un appareil touché par un projectile ou une tête militaire (mais on parle là d’un tir et pas d’une panne), la séparation spatiale des moteurs nécessairement limitée sur un chasseur de taille réduite fait qu’il y a des chances que les 2 moteurs soient mis HS simultanément. Mais ce n’est pas non plus systématique, et la supériorité de la configuration bimoteur en terme de survivabilité au combat a déjà fait ses preuves (Jaguars français rentrés à la base en monomoteur avec un Adour HS criblé de balles ou de fragments de SAM-7 en 1991 pendant la 1ière guerre du Golfe, par exemple). Il y a déjà eu quelques – rares – pannes de M88 en vol sur Rafale, mais à ma connaissance jamais de double arrêt en vol. Alors que sur Mirage 2000, il y a déjà eu des éjections suite à une panne moteur… Autres preuves de la supériorité de la configuration bimoteur: les aviateur de l’aéronavale, qui n’aiment généralement pas trop la perspective de s’éjecter en pleine mer, préfère les bimoteurs. La configuration monomoteur du F35 a fait grincer les dents de l’US Navy… Même si dans l’absolu, la fiabilité des moteurs est devenue excellente. Et dans l’armée de l’air française, j’ai lu quelque part que les Mirage 2000 étaient plutôt réservés aux théâtres d’opération africains (une mission de sauvetage rapide en Caracal étant souvent envisageable sur ces théâtres d’opération), alors qu’au-dessus de la Syrie, les Rafale bimoteur sont privilégiés, le sort d’un équipage éjecté au-dessus de territoires tenus par les islamistes étant assez peu enviable…
Après les dernieres declarations de M.Trump, les Européens doivent assumer leur propre défense, la Belgique devra réfléchir qui sont ses vrais alliés? La Coopération aerinne et militaire de Dassault Aviation et du wRafale s’inscrit dans la logique de l’avenir.
Une seule solution : délocaliser ,le bizeness français ailleurs ,et réduire les aides UE . Quand les petits pays européens (Roumanie , etc ) comprendront que les aides de l’UE sont conditionnées à une bonne participation » continentale » , ..ils réfléchiront . Le fric , y q ‘ça de vrai …
Pierre à totalement raison. C’est la raison pour laquelle l’Autriche a fait volte-face et préféré l’Eurofighter au Viggen. Cela a été prouvé au cours d’une commission d’enquête parlementaire.
Dans toutes les affaires il y a ce que l’on appelle les commissions et donc les rétro commissions, c’est cela qui dirige les affaires et uniquement cela, le reste c’est de la sémantique.
Les rapports humains sont à la base des affaires, les com et retro com en sont le ciment et pas l’inverse.
L’Europe n’est rien comparé à l’avidité des décideurs.
Lorsque la Belgique a choisi le F 16 , elle a surtout obtenu la sous-traitance et la fabrication des chasseurs de 4 pays européens en compensation. 40 ans plus tard, on peut juger de la pertinence de ce choix : l’industrie aéronautique (surtout en Wallonie) est en croissance permanente et produit des éléments de voilures ou de moteurs pour toute une série de partenaires qui reconnaissent son savoir-faire acquis avec le contrat F16.
Acheter européen, pourquoi pas ! mais l’Europe elle même interdit désormais ce genre de compensations, so what … ? A budget égal, faut-il acheter un avion qui a 20 ans, et qui ne se vend à l’export que depuis peu (et avec quelles compensations..?) ou investir dans l’avenir, forcément plus risqué.
La question reste posée, mais les gens qui décident savent en général de quoi ils parlent.
Nous ne sommes pas Européen pour tout ,il-y-a trop de divergences en matière militaire entre européens voyez la Pologne ils ont signé avec la France pour l’achat d’hélicos ,et pour finir ils se tournent vers les USA nous ne sommes pas solidaire dans ce domaine les usa on le monopole ,allez savoir pourquoi ( politique )