L’Iran met la pression sur la Russie qui depuis cinq ans traine les pieds pour lui livrer le système de défense sol-air redoutable S300-PMU2 commandé en 2007.
Après s’être débarrassé du marteau et de la faucille, cette fois, le Kremlin se retrouve entre le marteau et l’enclume ! La raison ? Le refus par Moscou, soumis à d’intenses pressions occidentales et israéliennes, de vendre des moyens de défense anti aérienne dernier cri S300 PMU2 à l’Iran.
Le problème est qu’un contrat de 800 M$ a été signé entre les deux pays, en 2007 pour la fourniture de plusieurs systèmes de défense sol-air S300-PMU2 également désignés SA20 par l’Otan, six au moins sans compter les pièces de rechange et le formation des servants… Après avoir tout tenté, Téhéran en appelle aux instance judiciaires internationales pour contraindre la Russie à honorer son contrat et lui réclame au passage la somme de 4 Md$ pour cause de préjudice moral…
En Occident nul ne sait de quel côté penchera la balance. Pour bien comprendre l’insistance des pays occidentaux, il faut garder à l’esprit que l’Iran redoute une attaque aérienne sur ses installations nucléaires. Consciente que ses avions de combat, datant des années 70-80 pour la plupart ne pourraient rivaliser en qualité avec les moyens de l’Otan ou d’Israël, c’est sur les systèmes sol-air que le régime des mollahs a misé.
Et le meilleur système sur le marché est le S300-PMU2…
Le S300-PMU2 est un système complexe basé sur des camions tout terrain qui combine des radars de veille, des radars d’acquisition, des moyens de commandement et de coordination ainsi que des missiles capables d’atteindre 6.800 km/h.
En outre, le système qui se veut capable de détruire ses cibles à plus de 120 km de distance serait peu sensible au brouillage. Selon la Russie, le taux de succès du système est de 80 % contre les avions de combat, c’est-à-dire un risque inacceptable pour tout attaquant.
Téhéran aligne déjà des moyens de défense performants, mais il s’agit de S300 moins performants datant des années 80. Ils auraient été livrés selon les sources par d’autres pays que la Russie et modernisés depuis pour améliorer leurs capacités de détection, de traitement de l’information et les rendre plus résistants au brouillage.
La rédaction
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