L'ONERA propose de muscler son radar Graves afin de détecter des satellites plus petits, plus lointains. © ONERA
L’Onera positionne la France en pointe dans une course technologique face à la Russie, la Chine et les USA.
L’espace, l’ultime frontière chère aux fans de star Trek se militarise de plus en plus. On y trouve toutes sortes de satellites militaires. Il y a des satellites de télécommunications, mais aussi d’observation, d’écoute et demain, pourquoi pas, des satellites tueurs de satellites. Autant de menaces potentielles pour les intérêts nationaux. Le besoin est d’autant plus pressant que, récemment, des satellites français auraient été collés de très près par des satellites espions étrangers…
Selon le ministère des armées, il est important pour la France de faire respecter sa souveraineté dans l’espace également. Encore faut-il pour cela détecter et identifier les menaces potentielles, et se donner les moyens de les contrer. Deux domaines d’expertise dans lesquels l’ONEAR se distingue. La détection des satellites repose depuis 2005 sur le radar VHF Graves dont la composante émission est située près de Dijon, et la partie réception est implantée sur le plateau d’Albion, un ancien site de missiles balistiques.
Ce radar à émission continue, qui est opéré par l’armée de l’air, traque sans relâche les satellites qui évoluent jusqu’à 1.000 km d’altitude environ. Il fait l’objet d’améliorations régulières au niveau de ses moyens de traitement des données afin de maintenir ses performances au meilleur niveau en termes de détection et de précision. Or depuis quelques années, la miniaturisation des satellites impose une nouvelle évolution de Graves. L’Onera propose de muscler Graves pour lui permettre de détecter des satellites de la taille d’une boite à chaussures jusqu’à 1.500 km de distance.
Il faut pour cela monter en fréquence en opérant dans la gamme UHF et améliorer les moyens de traitement. Au passage la distance entre les antennes de réception et d’émission serait drastiquement réduite, ce qui faciliterait le travail des équipes chargées d’assurer la maintenance du système.
Enfin l’ONERA travaille sur un laser à la fois puissant et intelligent capable de mettre hors service des satellites trop curieux, sans pour autant risquer de créer des dommages collatéraux. Une technologie unique à ce jour. P.B.
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