Les Falcon 50 Surmar a reçu un radar de détection, un système optronique, un nouveau cockpit et des hublots d’observation.
Le ministère de la Défense a organisé, le 20 mai 2016, sur la base aéronavale de Lann-Bihoué (Lorient) la réception officielle du 8ème et ultime Falcon 50M destiné à la Flottille 24F. C’est un Falcon 50M Surmar qui a survolé la zone de crash de l’A320 d’Egyptair (vol MS804).
Le nouvel avion que vient de recevoir la Flottille 24F est aussi le dernier d’une série de quatre Falcon 50B gouvernementaux, initialement opérés par l’armée de l’Air, et transformés en avions de surveillance maritime. Ils ont rejoint quatre Falcon 50 Mi mis en service au début des années 2000.
La Direction générale de l’armement a confié la maritimisation de ces 4 avions de liaison à Dassault Aviation et Thales (cotraitance). Des hublots d’observation ont été installés pour permettre le guet et la détection à l’œil nu des cibles. Un système de mission, fourni par Thales, a également été ajouté ; il se compose d’un radar Ocean Master 100 installé en pointe avant, d’une optronique infrarouge rétractable et d’une console opérateur en cabine.
La société Sabena, qui assure la maintenance de ces avions, a pour sa part mené le chantier de transformation AVIASAT sous la responsabilité de la Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD) afin de les doter d’une capacité de communication par satellite.
Les équipages des F50M effectuent au quotidien des missions de surveillance des approches maritimes, de secours maritime, de lutte contre les pollutions, de police des pêches, ou encore de lutte contre les trafics. En 2015, ils ont assuré 3.200 heures de vol. Ils ont notamment participé à la lutte contre le narcotrafic aux Antilles, à l’évacuation de ressortissants français au Yemen, à la lutte contre les réseaux de migration illégale en Méditerranée, ou encore à la lutte contre la piraterie en océan Indien.
Quatre des huit Falcon 50M mis en œuvre par la Marine nationale sont dotés d’une trappe qui, à l’issue d’une manœuvre aéronautique délicate, permet de larguer au plus près du naufragé un canot de sauvetage. Les quatre autres aéronefs (dont celui nouvellement réceptionné), qui n’en sont pas encore pourvus, seront transformés pour disposer à terme de cette capacité de largage.
Jean Ponsignon
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La Marine Nationale réceptionne son 8ème Falcon 50M Surmar
Bonjour la Rédaction,
Les chaînes SAR(Search and Rescue), au nombre de 8, disposées à l'intérieur des quatre premiers Falcom-50M de notre Aéronavale préférée sont, en fait, des canots de sauvetage gonflables pour 25 personnes, disposés derrière l'opérateur Telecom InMarSat à droite, et l'opérateur-largueur à gauche.
...Les chaînes SAR de nouvelle génération sont plus compactes que leurs aînées. Il sera donc possible de se contenter d’une trappe plus petite évitant de modifier le cheminement des commandes de vol, ce qui avait été le principal problème sur les quatre premiers Falcon 50M.
C’est cette raison qui incite la Marine nationale à étudier avec Dassault Aviation l’intégration de chaînes SAR à ses quatre nouveaux avions.
Votre fidèle lecteur,
Emmanuel Dupont.